bonjour
je ne sais plus quelles missions donner à l'attaché de l'agence comptable : de la gestion matérielle, c'est la catastrophe ; de la comptabilité : encore pire... Pas de motivation, pas d'intérêt pour le travail quel qu'il soit... c'est démotivant pour ceux qui l'entourent... j'ai proposé une reconversion... pas de mutation à l'horizon...
que faire ? J'ai saisi la drh, mais en attendant ?

Difficile de répondre... en l'occurrence, le problème vient plus de la personne que de la fonction. S'il n'a pas envie de travailler, tu ne pourras pas lui confier grand-chose à faire.

Hélas ! J'ai également connu ça : pour limiter la casse, mieux vaut lui fournir un travail qui ne prête pas trop à conséquence (je considère que dans ce genre de boulot, il vaut encore mieux quelqu'un qui glande que celui qui accumule les erreurs et pour lequel il faut tout rattraper derrière ). Peut-être préparer les chemises de bordereaux avec étiquettes qui comportent les comptes d'imputation, faire vérifier cachets et signatures...Sera toujours un gain de temps par rapport à la prépa des prochains comptes financiers...Je sais bien que ce n'est pas un boulot d'attaché mùais visiblement, tu as affaire à quelqu'un qui n'a rien à faire dans une intendance (comme ça arrive trop souvent). J'ai connu le cas d'une personne qui venait du privé et avait réussi le concours de Sasu. Anciennement secrétaire dans un théâtre, elle ne supposait même pas que la réussite de ce concours pouvait l'amener à travailler en intendance sur des chiffres... En plus, l' AC n'avait pas trouvé mieux que de la mettre aux droits constatés : en un an de temps, elle a mis un souk pas possible dans le 4112 ! Elle n'a jamais compris non plus l'obligation de faire les OR...Quand je m'évertuais à tenter de lui expliquer, elle me regardait d'un air narquois et disait : "ce n'est pas ma faute si j'ai toujours eu un problème avec les chiffres, on ne m'a pas acheté de petite marchande quand j'étais gamine !" Inutile de vous dire que je devais vraiment me contrôler...

sauf que je ne travaille qu'avec des super-contractuelles qui commencent à mal le vivre car elles se donnent à fonds et gagnent peu ... (sans les vacances) ; je m'efforce de lui donner un minimum de travail mais c'est toujours mal fait ou à refaire

de l'archivage ; gérer les archives en fonction des décisions de la CRC (quitus) pour faire de la place, voir avec les archives départementales pour un archivage officiel (en même temps, faire un topo sur l'archivage),...

inventaire : éditer l'intégralité de l'inventaire et faire une vérif physique de l'existence des matériels (localisation, n° de série,...)

plans de secours : mise à jour des plans, création d'affichage, réédition de l'affichage (car jauni par le soleil)...

Quelle Honte !
je comprends votre exaspération et celle de vos collègues qui cela va sans dire doivent palier son incompétence.
N'hésitez pas à faire des rapports avec votre C.E et les faire remonter. Il y a surement moyen de la faire VIRER pour inaptitude à l'emploi.
en attendant bon courage à toute votre équipe.

Bonjour

je dirais, d'un oeil extérieur je sais que c'est pas facile dans une petite équipe, lui donner son boulot normal. Je trouve trop facile de le passer aux autres. Il faut mettre la personne devant ses responsabilités : quand un truc est pas bon tu lui marques au crayon sur son doc et elle refait : c'est long mais si c'est toi qui reprends les bouses, c'est tout bonnard pour lui. Et tu recommences à chaque fois gentiment sans animosité : tu risques rien : soit ça finit par rentrer soit la personne se met en caisse mais au moins tu auras peut être un remplacement. Et si elle n'est pas remplacée tu peux montrer de façon objective la charge de boulot que tu supportes à qui de droit.

Puisque personne n'a posé ces questions :
- Pourquoi c'est le souk ? Elle (cette personne) n'a pas envie de le faire, mais pourquoi ?
- Problèmes personnels ?
- Est-ce qu'elle a été prise en charge lors de son arrivée (fiche de poste, formation, explication sur le positionnement et l'intérêt du travail pour la vie de l'EPLE) ?
- ça fait combien de temps qu'elle est en poste ?

Attendre l'arrivée d'un nouveau proviseur et le coller à son secrétariat en lui vantant les mérites d'avoir un cat. A à sa libre disposition.

Depuis ce matin je relis le post initial et ceux qui ont suivi et, rien à faire, quelque chose me dérange.

GI a raison, je crois : la question est mal posée. Il ne s'agit pas de savoir quelles missions confier à ce collaborateur. Pépettes connaît aussi bien que nous tous ici les quelques fonctions pouvant être assurées par un attaché.

Sur une situation aussi particulière, et en l'absence d'une éthopée approfondie de l'individu, j'ai peur que Pépettes ne ramasse que des réponses évasives.

Il convient après les essais de missions diverses confiées, à mon sens, d'associer le CE à la recherche d'une solution pérenne, passant par un entretien approfondi avec l'intéressé (une sorte de bilan de compétences) d'où pourrait déboucher une réorientation.

En cas de refus de remise en question du collaborateur, il faudra tragiquement mettre en place une stratégie d'éviction pour qu'il ne soit plus là à la rentrée 2011 (rapports, coups de fil, coups de gueule, hiérarchie...). Il y a usine à faire tourner, les moyens en personnels sont modestes, trop d'indulgence finira par nuire.

Grincheux a écrit:

Depuis ce matin je relis le post initial et ceux qui ont suivi et, rien à faire, quelque chose me dérange.

GI a raison, je crois : la question est mal posée. Il ne s'agit pas de savoir quelles missions confier à ce collaborateur. Pépettes connaît aussi bien que nous tous ici les quelques fonctions pouvant être assurées par un attaché.

Sur une situation aussi particulière, et en l'absence d'une éthopée approfondie de l'individu, j'ai peur que Pépettes ne ramasse que des réponses évasives.

Il convient après les essais de missions diverses confiées, à mon sens, d'associer le CE à la recherche d'une solution pérenne, passant par un entretien approfondi avec l'intéressé (une sorte de bilan de compétences) d'où pourrait déboucher une réorientation.

En cas de refus de remise en question du collaborateur, il faudra tragiquement mettre en place une stratégie d'éviction pour qu'il ne soit plus là à la rentrée 2011 (rapports, coups de fil, coups de gueule, hiérarchie...). Il y a usine à faire tourner, les moyens en personnels sont modestes, trop d'indulgence finira par nuire.

Il y a le risque de se perdre dans un grand rien...

Comme j'ai dû chercher, voilà la réponse :

• ÉTHOPÉE, subst. fém.
  

ÉTHOPÉE, subst. fém.

RHÉT., vieilli, rare. ,,Figure de pensée qui a pour objet la peinture des mœurs et du caractère d'un personnage`` (Ac. 1932).− En appos. Roman éthopée. Un opéra de Wagner et un roman éthopée de Péladan (Lorrain, Âmes automne, 1898, p. 146).

Prononc. et Orth. : [etɔpe]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1671 ethopeie figure de rhét. (Pomey); 1690 éthopée (Fur.). Empr. au b. lat. ethopœia « portrait, caractère », lui-même empr. au gr. ἠθοποιία « description des mœurs ou du caractère, éthopée ». Fréq. abs. littér. : 1.

Poporc a écrit:

Attendre l'arrivée d'un nouveau proviseur et le coller à son secrétariat en lui vantant les mérites d'avoir un cat. A à sa libre disposition.

Le soleil t'a tapé sur le coco.
Après il faut toujours supporter le gus qui se fait gloire d'avoir gagné une place réputée confortable, et, bien sûr ou presque, le CE qu'il aura rendu exécrable... Pas un bon plan s'il n'est pas minutieusement préparé. Au CDI, besoin de personne ?

On a connu par le passé un ingérable de chez ingérables en intendance. Il avait des relations au rectorat et en CT. Intouchable. Le rectorat c'est ce qui se fait de mieux en non-GRH, surtout lorsqu'on y craint déplaire en Région. Donc placard doré, minimum de boulot à faire, surtout du boulot où il n'ait pas à émettre le moindre avis et qu'il soit possible de reconstituer en cas d'emmerde avec la clientèle. Retrait salaire à chaque absence injustifiée. Autant pour le travail non fait que vis à vis de ses collègues, surtout vis à vis de ses collègues.

Gestion du personnage prise en charge directement par le CE qui a nourri le dossier autant que nécessaire; irréfutables. Le dossier comme l'incurie du rectorat.

Faire attention à ce qu'un dossier de ce type soit nourri en permanence jusqu'à la veille de sa retraite s'il le faut. Il suffit qu'à une période, l'intendant ou/et le CE du moment aient - découragés par la lecture des antécédents et l'absence de réaction des courageux du rectorat - laissé passer les comportements répréhensibles ou les aient traité en interne sans laisser de traces, pour que les toujours courageux du rectorat expliquent plus tard, à leurs successeurs CE/intendant que leurs prédécesseurs s'y étaient faits - au personnage - car ils n'avaient rien trouvé à redire et re-écrire (sous-entendu, c'est vous le problème).

La morale de l'histoire, pensez à vos successeurs.

@ Poporc perso : les clones t'envoient spécialités locales par facteur perso en main propre remises

touïteur .

Ma remarque n'était qu'à moitié ironique. Les métiers du secrétariat direction ont leur particularité et je constate qu'on refuse souvent d'y prendre des personnels "à problèmes" alors qu'ils pourraient s'y révéler efficaces.
La gestion et la compta pour quelqu'un qui vient de la culture (j'ai confondu avec le poste suivant mais cela ne change pas grand chose), je peux comprendre que ce ne soit pas passionnant. En revanche, au secrétariat de direction, certains réflexes liés au monde d'origine peuvent être d'une grande utilité. Savoir faire patienter le Recteur en lui parlant d'autre chose que du temps qu'il fait ou du dernier prof qui a fait son caca nerveux n'est pas inutile. Et si l'égo surdimensionne, il est plus facile de la part du CE, qui a lui même été nommé par le ministre, de remettre en place le bonhomme.

Aux Clônes perso : je suis l'affaire, on fera un BBQ.