- VF33 a écrit:
- J'apprécie souvent les posts d'IZ mais je trouve qu'il était plutôt mal inspiré hier
GENTIL INTENDANT a bien résumé ce que je pense
je me permets donc de le citer (çà m'évitera d'être inutilement agressif) *** On va éviter de faire dévier le post (j'ai répondu à l'IZ sur ce point "je me fous de ce qui est préférable pour nous" et cela clos le débat) et rester sur le sujet : le rôle éducatif du gestionnaire.
Merci Nanard
@ VF33
L'intendant Zonard n'était pas hier mal inspiré. Il est constant sur l'essentiel. Si tu te plonges dans les fils encore en ligne et dans ceux en archives, si tu te ballades dans son site, tu le constateras. Il peut changer de mode, passer de majeur en mineur et l'inverse, changer de rythme ou de volume. Mais c'est toujours la même approche, la même musique au fond. Simplement il adapte la partition à son auditoire. Il est comme ça.
@ Nanard
Le rôle éducatif du gestionnaire - lorsqu'il est actif en ce domaine - est réel.
Il l'est également de par son positionnement en CA, que cela le passionne ou pas trop.
On peut discuter du champ exact où l'intendant à titre professionnel influe.
Puisqu'on parle de l'IZ, prenons le en exemple. Il n'est pas petit. Le champ, pas l'IZ. Le bahut n'est pas du tout celui qu'il a connu à sa prise en charge; ce qu'il y a fait, les systèmes, les équipements, les partenariats, les procédures qui lui sont directement redevables influent sur les profs et les élèves. C'est indéniable. Il aurait pu se contenter de compter. Les emmerdes, les écritures, les agents... Il a fait bien plus.
Comme facilitateur - je reprends ton terme de facilitateur qui convient bien - du projet d'établissement, particulièrement lorsqu'il est efficace, pédagogique, et pas seulement axé sur la protection d' adultes murés dans leurs statuts et certitudes, l'intendant est de facto lié à la réussite pédagogique ou à son échec, surtout s'il ne facilite pas. Il en a la capacité. Que les plus obtus des professeurs et assimilés ne le reconnaissent pas ne met pas en cause cette réalité.
Comme facilitateur d'un projet d'établissement de l'établissement qui n'est pas un projet d'établissement concocté de la région ou du département. Pour l'instant.
Déjà aujourd'hui, les CT, par la maîtrise de la conception des nouveaux bâtiments, de la rénovation et d'agrandissement d'anciens, par l'influence grandissante acquise dans le périscolaire, par la prétention d'organiser - ici et là - l'utilisation des locaux, par le choix de favoriser telle ou telle filière au détriment d'une autre jugée moins intéressante - sur quels critères ? - se confrontent déjà aux recteurs, elles sont en train de leur faire perdre la main et de leur superbe.
Demain, si le transfert des personnels et des compétences continue, les intendants qui en doutent s'apercevront de la part essentielle même si elle reste discrête qu'ils jouaient dans la réalisation des objectifs pédagogiques. Lorsqu'ils auront changé - les projets d'établissements - aux mains dès lors des CT, on ne leur demandera plus de faciliter ou non, ni d'y participer.
Les CT ont d'autres critères de réussite, d'autres objectifs que les EPLE. Ils sont estimables mais pas prioritairement en phase avec les projets d'établissements actuels, dont la façon leur échappe; il faudra qu'elles puissent s'en prévaloir auprès des électeurs et de leurs partenaires du monde économique, se flatter de m2 et de chiffres. Elles ne seront pas les premières à défendre innovations et libertés car il leur faudra du concret. Elles sont et seront beaucoup plus sensibles à l'influence des entreprises et des sociétés que nos bahuts actuels. Elles sont déjà fortement imbriquées avec eux, formation professionnelle et secondaire aidant. La nature de l'éducation changerait, insensiblement mais sûrement, dans ce cadre là.
Ce sera en creux que ceux des intendants qui en douteraient, découvriront alors mais trop tard, d'une, la possibilité d'influer et d'agir dans le domaine pédagogique, de deux, la liberté personnelle d'action, qu'ils avaient. Mais que tous n'utilisaient pas. Combien s'intéressent à la DHG qu'on leur demande de voter, discutent des conséquences matérielles ? Peu.
Sous la férule totale des CT, ils exécuteront des décisions prises ailleurs que dans leur EPLE; ils ne seront plus membres du CA ou alors au seul titre de porte-parole de la CT ce qui supprimera leur libre arbitre.
touïteur .