Evaluation : comment rédiger les appréciations -vos suggestions

J-M a écrit:

STITCH a écrit:

Idée du jour : mettre en commun des phrases types qui nous manquent au moment de compléter les dossiers d'évaluation

ça y est, j'ai vu le niveau zéro du management.

C'est bien du second degré ? Rassurez moi.

j'ai peur que non, hélas...

y'a pas d'hélice hélas, hélas, c'est là qu'est l'os...

et pourtant ça tourne

Bonjour,
j'ai l'impression que selon stitch, l'idée d'une "rubrique abaque" (Gotlib n'est pas loin ...) ne doit pas être vu ici comme un guide de RH mais comme une aide sémantique permettant de faire dans le politiquement correct (et donc vicieux à l'égard de l'agent) au moment de la notation des agents.

C'est surtout un bon moyen de rigoler et de constater qu'en général ; nous sommes souvent confrontés avec les agents aux mêmes problèmes de motivation et de "capilliculture intra-manuelle".

Pourquoi faudrait-il être vicieux avec les agents ?

car il n'est pas toujours facile de dire à un agent qu'il est un gros fainéant profitant de la moindre occasion offerte pour glander et allant même jusqu'à se créer des situations propices à la non-activité ...

On pourra utilement conseiller aux agents objets des quolibets ci-dessusla lecture de l'ouvrage :

comment-gerer-intelligemment-son-superieur-hierarchique

voir aussi :
http://www.stephanehaefliger.com/campus/biblio/017/17_22.pdf

Y a pas de raison que ça soit à sens unique

J-M a écrit:

STITCH a écrit:

Idée du jour : mettre en commun des phrases types qui nous manquent au moment de compléter les dossiers d'évaluation

ça y est, j'ai vu le niveau zéro du management.

C'est bien du second degré ? Rassurez moi.

C'est encore trop dur.

Il faudrait un générateur automatique d'évaluation. On entre le nom, le sexe, et on clique sur le bouton jusqu'à ce qu'on obtienne un truc qui nous convient. Le tout est de trouver des phrases qui puissent être disposées dans n'importe quel ordre, et que ce soit toujours (plus ou moins) compréhensible...

tortue a écrit:

nous sommes souvent confrontés avec les agents aux mêmes problèmes de motivation et de "capilliculture intra-manuelle".

Aussi appelé "maladie du baobab dans la main" ou "syndrome du c.. en plomb".

"ses rares présences sont un chauchemar.

Est capable du meilleur comme du pire, mais n'a pas encore choisi son camp.
Tombe malade rien qu'à la pensée de commencer à travailler.

Gentil Intendant a écrit:

Il faudrait un générateur automatique d'évaluation.

On dit du mal des profs, mais ils ont ça, la bonne vieille méthode "de l'escalier".

boréal a écrit:

facile de dire que l'autre est une "gros fainéant profitant
de la moindre occasion pour glander"...la paresse et l"oisivitié sont
l'essence même de l'être humain quelque soit sa place dans la hiérarchie
sociale/professionnelle.[/size]

Je trouvais le début du message "de bonne guerre", vous défendiez vos collègues contre ce que vous pouviez interpréter comme une absence de GRH de notre part .... mais comment analyser la fin de votre message?!
Oui, il y a des fainéants dans tous les corps, mais de là à dire que c'est l'essence même de l'être humain, et l'admettre avec défaitisme, faut pas pousser.

Pour ma part, je suis assez d'accord avec Boréal pour dire que la paresse et l'oisiveté sont effectivement une caractéristique commune à tous.
Mais j'en tire la conclusion que, loin d'excuser la fainéantise, cela doit au contraire inciter l'agent à l'efficacité maximum. Ainsi, en ce qui me concerne, c'est parce que je suis en permanence à la recherche du moindre effort que j'ai fini par acquérir une certaine efficacité qui, à en croire mon évaluation professionnelle, fait le bonheur de ma hiérarchie.

Invité a écrit:

STITCH a écrit:

Idée du jour : mettre en commun des phrases types qui nous manquent au moment de compléter les dossiers d'évaluation

C'est bien du second degré ? Rassurez moi.

Les réponses en tout cas sont toutes au second degré, vous l'avez noté.
Pour répondre à STITCH et dans le cas où ce ne serait pas du 2d degré, les phrases types sont à bannir si possible des entretiens d'évaluation.
Les appréciations sont un travail délicat, mais intéressant. Pour ma part, sauf manquement professionnel important que je mentionne, je m'attache toujours à mettre en avant les qualités professionnelles d'un collaborateur dans l'appréciation.
Pour les points devant être améliorés, c'est à l'intérieur des grilles ou des items que cela figure mais pas sur l'appréciation générale.

mode "j'en ai marre des agents collectivité territoriale" ON

pour moi les entretiens d'évaluation devraient plutôt s'appeler entretiens de motivation

au lieu d'évaluer nos subordonnés, et de leur dire ce qu'on pense, notre travail consiste surtout à les prendre dans le sens du poil pour qu'ils continuent à travailler (cas peu fréquent...), ou qu'ils découvrent ce qu'on appelle le travail.

Sinon, on les fâche, ils boudent (==> arrêt de maladie) et vous dénoncent à leur hiérarchie (la vraie, celle qui les recrute ) comme esclavagiste.

mode "j'en ai marre des agents collectivité territoriale" OFF

Voici un énoncé oral,utilise les mots englobant pour faire des notes

plait il ?

ET BIEN , à la lecture de vos messages, je suis choquée de ce que je vois

Comment pouvez vous autant rabaisser les agents ! , parlez d'eux ainsi !

C'est une honte.

pierrrette a écrit:

Comment pouvez vous autant rabaisser les agents ! , parlez d'eux ainsi !

C'est la politesse qui nous interdit de dire ce qu'on pense vraiment
J'ai un agent : son poil de la main commence à se voir depuis l'espace  

NiKO a écrit:

C'est la politesse qui nous interdit de dire ce qu'on pense vraiment

Et le risque d'un recours.
Quand tu vois la liste des situations et des appréciations de nature défavorable que tu ne peux évoquer dans ton appréciation, tu te dis que tout est fait pour te faire dire que tout va bien et qu'il n'y a aucun problème.

C'est un peu comme la compta bud, quoi: que tu mandates ou que tu encaisses, il faut toujours te justifier...

néthou a écrit:

NiKO a écrit:

C'est la politesse qui nous interdit de dire ce qu'on pense vraiment

Et le risque d'un recours.
Quand tu vois la liste des situations et des appréciations de nature défavorable que tu ne peux évoquer dans ton appréciation, tu te dis que tout est fait pour te faire dire que tout va bien et qu'il n'y a aucun problème.

C'est un peu comme la compta bud, quoi: que tu mandates ou que tu encaisses, il faut toujours te justifier...    

C'est tellement vrai! Bon résumé!

Lors d'une notation d'un élément qui était fatigué en se levant, je n'ai pu m'empêcher de lui mettre :
"Si une médaille devait lui être décernée, ce serait celle de la résistance au travail"
Merci, amen.