à la veille de la nouvelle grève mensuelle de notre chère société de transport ferroviaire, je voudrais savoir comment vous procédez avec des agents qui viennent travailler en train et, en raison des grèves, soit arrivent en retard, soit partent plus tôt, soit ne viennent pas du tout. Une journée de temps en temps, passe, mais une journée par mois... Faut-il considérer qu'ils peuvent venir en voiture, à vélo, en bateau, à pied (l'un de mes agents habite à 100 km). Jusqu'à présent, je ne lui fais pas récupérer, mais ce n'est pas forcément juste vis à vis de ses collègues. A mon avis, dans le privé, on n'a pas d'état d'âme, mais il se trouve que j'en ai, car je ne suis qu'un simple fonctionnaire.

A comparer avec ce qui se passerait dans une IA ou un Rectorat. Y donnerait-on des journées pour des raisons qui ne dépendent pas du service ? C'est à n'en plus finir. Etre ferme même si ça fend le coeur.

il faut raison garder (si le service le permet)
dans ces cas là, je transforme cela en
autorisation exceptionnelle d'absence avec récupération... souvent la
récup se fait par une journée de permanence supplémentaire ou par une
présence le samedi matin pour des événements particuliers genre forum
ou portes ouvertes (je majore un peu les heures dans ce cadre là)
mais surtout, applique le même principe à tous !

Sortir les pincettes et s'adapter.
Chaque établissement a des agents différents. Dans le mien, j'ai la chance d'avoir une équipe efficace avec un absentéisme restreint (mais pas absent). Je commence à les connaître et je me vois mal demander une sanction pécuniaire du fait d'une grève, surtout qu'il ne bénéficie pas de salaire mirobolant.
Alors, je deale : récupération lors de perm' ou après les heures habituelles ou lors de "soirées" nécessitant une présence d'agent ... ...
Tout le monde y trouve son compte et les autres (ceux qui habitent moins loin) savent qu'il n'y a pas de cadeau mais bien un arrangement.