Choix de l'univers professionnel à l'IRA

Bonjour à tous les gestionnaires à qui je m'adresse tout particulièrement !
Stagiaire IRA, je vais très bientôt devoir choisir l'univers professionnel qui déterminera mon affectation en sept. 2010.
J'ai encore beaucoup de doutes et la balance du pour et du contre est quasi horizontale.
Ce serait super sympa de lire vos propres "pour et contre" afin de m'aider dans mon choix. Même si ce site contient déjà pas mal de témoignages.
Merci d'avance !!!

Argent
Reconnaissance
Estime
Education nationale
Gloire
Indemnités
Primes
Matériel innovant
Entourage bienveillant

Il y a un intrus dans cette liste ; sauras-tu le retrouver ?

et les vacances!

Tu pourras dire que tu es un collègue d'Isaac Newton.

Ça pose son homme.

Grincheux a écrit:

Argent
Reconnaissance
Estime
Education nationale
Gloire
Indemnités
Primes
Matériel innovant
Entourage bienveillant

Il y a un intrus dans cette liste ; sauras-tu le retrouver ?

voui : aïe !!!
ben quoi, vous n'aimez pas votre job?

Ca n'est pas la question : on peut aimer son job (et je me vois mal ailleurs que dans cette Maison) et aimer les treizièmes mois et l'intelligence autour de soi.

Tout dépend de quelle vie tu as envie et de ton classement de sortie. Beaucoup ont choisi l'EN par choix et non par défaut. C'est très bien. Mais aie conscience de ce que tu perds en n'allant pas en Centrale ou aux Finances... ne viens pas pleurer après.

Grincheux a écrit:

et aimer .... l'intelligence autour de soi.

c'est parce que tu ne travailles pas avec moi

al amicale a écrit:

J'ai encore beaucoup de doutes et la balance du pour et du contre est quasi horizontale.

c'est que tu sais pas tout...

Pour : rien

Contre : tout

Pour :
Job intéressant et polyvalent.
Logement.
Temps libre.
Au coeur de la mission essentiel de l'Etat.

Contre :
Perspective de carrière absente (7 ans pour passer le principalat, sans la garantie d'avoir quelque chose de significatif avec, hormis un meilleur salaire).
Pas de mobilité géographique ou fonctionnelle.
Solitude au sein de l'établissement.
Loin du champ opérationnel de l'EPLE.
Discrimination GM/AC.
Réforme de la carte comptable.
Rien qui pousse à se renouveler.

Le job ne vaut uniquement le coup, de mon point de vue, qu'en étant agent comptable directement sur son premier poste. Sinon, mieux vaut aller voir ailleurs.

al amicale a écrit:

Grincheux a écrit:

Argent
Reconnaissance
Estime
Education nationale
Gloire
Indemnités
Primes
Matériel innovant
Entourage bienveillant

Il y a un intrus dans cette liste ; sauras-tu le retrouver ?

voui : aïe !!!
ben quoi, vous n'aimez pas votre job?

FUIS, malheureux, pendant qu'il est encore temps !!!

PARS VITE ET LOIN!!!

A l'IRA l'an dernier, deux remarques me viennent à l'esprit: malgré les
discours, la (grande) majorité des sortants de "mon" ira qui sont
aujourd'hui en EPLE auraient pris autre chose si possible.

Mais beaucoup sont allés en ASU par goût (il faut de tout pour faire un
monde). Mais entre les postes de centrale, les rectorats (pl*****s -
j'ai rien dit), le SIEC et les EPLE, c'est à chaque fois un monde
différent.

D'un EPLE à l'autre c'est aussi un monde différent: aujourd'hui je
remercie celle qui m'a piqué le poste voulu qui s'avère maintenant être
un poste pourri.

Où as-tu fait ton premier stage? Comment cela s'est-il passé?

De l'expérience de mes collègues de promotion : on ne fait pas le même métier au quotidien.
Aucun de mes collègues n'est dérangé pour du papier-toilettes, des problèmes de feutres blancs, de clefs perdues ou pour aller se balader dans les vides-sanitaires ou sur le toit de l'établissement pour constater un dégât ou chercher un agent. Ils hallucinent de mes histoires qui n'ont pourtant rien d'exceptionnel.
Tout est question de caractère, de polyvalence et d'être ou pas dans la tour d'ivoire de la Centrale ou des services déconcentrées. (tour d'ivoire comme loin des répercussions des décisions prises)

al amicale a écrit:

Bonjour à tous les gestionnaires à qui je m'adresse tout particulièrement !
Stagiaire IRA, je vais très bientôt devoir choisir l'univers professionnel qui déterminera mon affectation en sept. 2010.
J'ai encore beaucoup de doutes et la balance du pour et du contre est quasi horizontale.
Ce serait super sympa de lire vos propres "pour et contre" afin de m'aider dans mon choix. Même si ce site contient déjà pas mal de témoignages.
Merci d'avance !!!

Gestionnaire en EPLE :

Pour :
Un des travail les plus intéressants de toute la fonction publique.
Diversité des tâches.
Autonomie.
Nombre de possibilités de mutation élevé.
Logement.
Possibilité d'évolution pour les plus débrouillards (j'ai pas dis forcément les meilleurs).

Contre :
Si vous êtes adepte des 1607 h et des RTT : fuyez.
Horaires élastiques, voir démentiel pour certains postes.
Pression énorme.
Stress.

En fait pour être à l'aise dans le métier il faut d'abord être courageux, être organisé et méthodique, être à l'aise avec le droit plus encore qu'avec les chiffres, avoir de la personnalité et un goût des relations humaines. Et bosser un max l'autoformation. Surtout être prêt à avoir des horaires elevés.

Cela étant dit les situations sont trés variables d'un EPLE à l'autre. Cela peut être un cuachemar comme un bonheur.... mais la première solution est la plus fréquente.

Et il y a ça aussi côté pour.

Isaac Newton a écrit:

Tu pourras dire que tu es un collègue d'Isaac Newton.

Je m'excuse d'insister mais quand même...

Côté contre, tu peux rencontrer VI ou Grincheux... Après, c'est une question de karma...

la vraie question c'est l'IRA où tu es...

A Metz Lille Nantes ou Lyon

A Bastia

L'important c'est le stage qui te montre tout le système au lieu de te faire classer l'inventaire.

En plus de ce qu'on dit les autres colègues, j'ajoute que pour travailler en EPLE, je pense qu'il faut posséder une force mentale assez importante. J'entends par là savoir faire preuve de suffisamment de détachement (et non pas d'indifférence ) pour ne pas être trop affecté par tous les aspects parfois difficiles à supporter dans ce métier.

Pour pouvoir revenir en EPLE à des conditions plus satisfaisantes et plus gratifiantes que Saenes, je me suis inscrite au concours d'entrée à l'Ira de Nantes...
J'ai comme des envies de cours théoriques... et de changer d'air...
Sur le terrain, je sais à quoi m'attendre, mais je manque de bases "généralistes". L'autoformation a ses limites. (mais je sais déjà débourrer le photocopieur, réinitialiser un système d'alarme, faire des menus en commission avec des parents et le cuisinier, faire un budget, louvoyer avec une CT, etc.), ce sera du temps de gagné quand je serais attaché.

Pour l'instant, le but, c'est cette épreuve écrite : 4 heures d'écriture à la main, alors que cela fait plus de 30 ans que je suis dactylo... Pour le concours de Sasu, j'ai bâclé la fin, faute de pouvoir tenir le stylo...

Tout ça pour dire que même s'il y a des inconvénients, il y a quand même des avantages. Et voir des élèves, en vrai... les voir travailler dans des salles de classe, avec du matériel acheté par vos soins... dans des conditions que l'on maîtrise (en général), c'est plus gratifiant que ce que je fais actuellement (pas vu un élève ni un enseignant depuis bientôt 2 ans !)

Bozinchu a écrit:

la vraie question c'est l'IRA où tu es...

A Metz Lille Nantes ou Lyon

A Bastia

Un problème avec l'IRA de Metz ?

J-M a écrit:

Le job ne vaut uniquement le coup, de mon point de vue, qu'en étant agent comptable directement sur son premier poste. Sinon, mieux vaut aller voir ailleurs.

Pas du tout d'accord, pour moi, un poste de GM dans un collège pas trop gros permet de se faire les dents. Si on est rigoureux et travailleur, on s'en sort et après on peut devenir comptable sans trop risquer le débet.

Ges' a écrit:

Un problème avec l'IRA de Metz ?  

Bellecroix en force!Entre la plage et le gel 8 mois par an, je pense que certains n'iraient pas immédiatement dans l'est!Ils auraient tort!

Patience et raison a écrit:

Ges' a écrit:

Un problème avec l'IRA de Metz ?

Bellecroix en force!Entre la plage et le gel 8 mois par an, je pense que certains n'iraient pas immédiatement dans l'est!Ils auraient tort!

Bien dit, sans compter que c'est une belle ville, Metz...

C'est vrai en plus!Sauf qu'un idiot est rentré par effraction dans la cathédrale l'an dernier pour piquer 1 cierge et un banc...Et pour entrer, il a cassé un vitrail...

Celui de Chagall 

Isaac Newton a écrit:

Tu pourras dire que tu es un collègue d'Isaac Newton.

Ça pose son homme.

Que de réponses !!! C'est super sympa à vous, merci beaucoup !
Monsieur Isaac Newton, pouvoir dire que je suis une de vos collègues serait un vrai bonheur, mais tout ce que je lis là n'est pas rassurant...

Je ne suis pas du tout attirée par la centrale ou le ministère des finances, mais le logement de fonction me gêne énormément...
Vivre sur son lieu de travail me semble très difficile.
Par contre, je suis certaine que ce métier est très enrichissant et varié et que si le proviseur ou le principal est correct, alors génial !

Un gestionnaire c'est un combattant, un guerrier... seuls les plus forts survivent dans ce métier.
Combien j'ai perdu de collègues déchiquetés par un cofi qu'ils essayaient de désamorcer, explosés par un voyage sur un terrain non déminé, massacrés au détour d'un conseil d'administration alors qu'ils croyaient la zone sécurisée, lachement poignardés dans le dos par une Vie Scolaire traître (ne jamais tourner le dos à une Vie Scolaire et toujours tirer en premier), bléssés par des mandats non vérifiés, torturés à mort par des CE sadiques, noyés sous des inventaires empoisonnés, broyés par photocopieur piégé, engloutis par un GRETA mangeur d'hommes, écartelés entre travail, famille, pastis.
Je pleure mes amis tombés au champs d'horreur des EPLE, qui n'ont jamais eu de médaille ni citation pour leur courage. Morts anonymes et oubliés de tous sauf de leurs frères d'armes. Abandonnés sur le champ de bataille face à un ennemi supérieur en nombre par leur généraux planqués bien à l'abri. Leur dépouilles pourissant sur la moquette salie des bureaux d'intendance.
Mais j'ai aussi connu la fraternité des combattants, le soir en réunion autour d'un bivouac, égrenant nos batailles et montrant nos blessures affreuses, nos marques héroiques.
J'ai connu le pire : la RUF, les logiciels de paye et l'horrible SCONET qui faisait frémir d'effroi les coeurs des plus endircis. J'ai survécu à mille batailles, vu mes secrétaires tomber autour de moi fauchés par la mitraille enseignante. J'ai tué aussi.... beaucoup... des CPE, des CE, des profs, des docs... j'ai même une fois égorgé un secrétaire général... mais c'est la guerre : c'est eux ou toi.

Et aujourd'hui guerrier couvert de cicatrices glorieuses je suis fier de tenir encore seul face à la meute hurlante : vieux lions que craignent les hyénes.

Alors mon jeune ami IRAque, sache que si tu rejoins nos rangs clairsemés, il faut être prêt à périr. Tu n'as qu'une faible chance de survivre à notre guerre... mais parfois il vaut mieux mourir fiérement en défendant un budget sincére que vivre comme un rat dans une administration centrale.

Sache aussi oublier tout ce que tu auras appris à ton camp d'entraînement de Bastia, Lyon ou ailleurs. Ta seule chance de survivre dans l'Intendance est de te trouver un vieux soldat comme moi et de suivre ses pas et de faire comme lui. Les pertes des IRAques sont de 80 % durant leur première année au front des EPLE.

Prépare toi. Il te faut maîtriser toutes les techniques de combats à main nue, savoir manier les codes (dans des mains entrainées un code des marchés peut être une arme mortelle), ne faire confiance à personne sauf à tes fréres d'arme (et encore pas à tous ; il y a des buses aussi dans nos rangs), tirer en premier pour tuer ( un ennemi blessé est toujours plus dangereux). N'attendre aucune aide, aucun renfort de tes chefs, ne compter que sur tes capacités et ta calculatrice.

A toi de voir si tu es de le la graine dont on fait les héros inconnus.

Moi je suis déjà entré vivant dans la légende !

Patience et raison a écrit:

PARS VITE ET LOIN!!!


Où as-tu fait ton premier stage? Comment cela s'est-il passé?

Je suis dans un lycée et je m'occupe du document unique. Les gens sont très sympas et ça se passe bien (fin du stage aux vacances scolaires).
Du coup, je sais un peu comment ça se passe mais les établissements sont tous si différents que j'ai préféré solliciter les gestionnaires de ce forum.

al amicale a écrit:

Isaac Newton a écrit:

Tu pourras dire que tu es un collègue d'Isaac Newton.

Ça pose son homme.

Monsieur Isaac Newton, pouvoir dire que je suis une de vos collègues serait un vrai bonheur, !

C'est bon, laisse tomber l'idée... t'es trop bête pour survivre. T'es même pas capable de repérer une affabulateur lorsque t'en a un sous le nez. Tu tiendrais pas un trimestre en EPLE ; le premier commercial de photocopieur aurait ta peau....

Bozinchu a écrit:

la vraie question c'est l'IRA où tu es...

A Metz Lille Nantes ou Lyon

A Bastia

Ben non, pas à Bastia...

Colombane a écrit:

Pour pouvoir revenir en EPLE à des conditions plus satisfaisantes et plus gratifiantes que Saenes, je me suis inscrite au concours d'entrée à l'Ira de Nantes...

bonne chance à toi pour le concours !!!

al amicale a écrit:

Isaac Newton a écrit:

Tu pourras dire que tu es un collègue d'Isaac Newton.

Ça pose son homme.

Que de réponses !!! C'est super sympa à vous, merci beaucoup !
Monsieur Isaac Newton, pouvoir dire que je suis une de vos collègues serait un vrai bonheur, mais tout ce que je lis là n'est pas rassurant...

Je ne suis pas du tout attirée par la centrale ou le ministère des finances, mais le logement de fonction me gêne énormément...
Vivre sur son lieu de travail me semble très difficile.
Par contre, je suis certaine que ce métier est très enrichissant et varié et que si le proviseur ou le principal est correct, alors génial !

Bonsoir, le logement de fonction n'est un problème que si tu le laisses en devenir un. Il peut être pénible d'habiter avec les collègues, je le reconnais, mais en général il y a quand même des murs pour séparer les appartements. Et tu vas faire de sacrées économies sur un loyer, surtout en RP.

Cela mis à part, nos métiers de GM ou GC sont très enrichissants intellectuellement, on devient spécialistes en tout et surtout en n'importe quoi. On est comptable, DRH, juriste, technicien de surface, on sait réparer les robinets, maintenir en état le serveur, faire le café...et le tout avec le sourire.

Une chose cependant, si tu as le choix, ne vas à l'ASU qui si tu es volontaire, pas sur qu'on puisse assumer ce job et l'aimer sans avoir voulu y aller. Et même si je sais que ma position est relativement minoritaire, je te dis que ça vaut le coup.