je cherche le texte précisant le nombre de jours auxquels on a droit pour passer les concours. il me semble que c'est 2/ an quelquesoit le nombre de concours passés mais pas sûr...
mon CE cherche des poils sur les oeufs à une adjoint qui veut passer le concours ADAENES, il veut lui faire récuperer les jours ou du moins un jour car les épreuves sont sur 2 après midi et vu la distance l'adjoint ne peut venir travailler le matin et passer le concours l'après midi, je ne parle même pas des bonnes conditions psychologiques...
merci

spécial dédicace à newton, j'ai déjà cherché sur le site...

Sans dédicace spéciale à Bozinchu, il ne sera pas apporté de réponse à ce post.

circulaire n° 2002-168 du 02.08.2002 voir dans l' index du site gestionnaire 03

Pour avoir soutenu une personne ayant le même problème et beaucoup cherché dans la réglementation, il s'avère que ces deux jours d'autorisation d'absence sont facultatifs et non de droit (cf décret 85-607 du 14 juin 1985), tout comme toutes les autorisations d'absence sauf celles relatives à des fonctions publiques électives, participation à un jury d'assises, à titre syndical et examens médicaux obligatoires... et oui, même la formation ou les évènements familiaux heureux comme malheureux ne sont susceptibles que d'autorisations d'absence par bienveillance ... imaginez quand on a affaire à un c ... selon le texte il peut tout à fait demander des récupérations !

je dois être un peu coun-coun mais je ne sais pas trouver la circulaire 2002-168 sur l'index...

CASTAGUT a écrit:

je dois être un peu coun-coun mais je ne sais pas trouver la circulaire 2002-168 sur l'index...

Dans l'Index, il faut aller sur la lettre A
Puis cliquer sur "autorisations d'absence de droit et facultatives"
Et là, une page s'affiche avec plein de références de textes, dont la circulaire en question.

Sinon, vous pouvez retrouver la circulaire dans le BOEN n° 31 du 29 août 2002.

c'est sur l'index du site et non sur l'index du forum qu'il faut chercher

OK MERCI
effectivement il y a beaucoup + de jours facultatifs que de droit
donc un supérieur peut empêcher qqun de passer un concours


un bêtisier de +

" donc un supérieur peut empêcher qqun de passer un concours "

Et risquer de se retrouver devant les tribunaux pour "perte d'une chance" ?

Gh

Grand hamster a écrit:

" donc un supérieur peut empêcher qqun de passer un concours "Gh

Dans le cas de ma collègue, elle est allée au concours, mais son supérieur a exigé qu'elle récupère ses heures. Contacté, le rectorat n'a pu que téléphoner à son supérieur pour lui indiquer qu'il était d'usage qu'il n'y ait pas récupération, mais le texte prime si le supérieur le souhaite vraiment.

par contre si on a un chef de service exemplaire, on peut poser 8j de prépa (même prépa perso à la maison) + 2j concours soit 10 j.
c'est bien ça ?

CASTAGUT a écrit:

OK MERCI
effectivement il y a beaucoup + de jours facultatifs que de droit
donc un supérieur peut empêcher qqun de passer un concours


un bêtisier de +

Attention quand même un supérieur hiérarchique ne peut pas faire n'importe quoi :
Le refus d'autorisation d'absence pour passer un concours doit être notifié et correctement motivé en regard des nécessités du service (et non pas mentionner seulement "nécessités du service" !!). Ce refus doit comporter les voies de recours.

pour avoir vu des gens s'inscrire systématiquement à tous les concours du moment, à ne rester que le temps minimum impartie aux épreuves, voir un chef de service demander la récupération des heures ne me choque pas. Par ailleurs comment être juste vis à vis de celui qui ne passe pas de concourt.
J'accorde toutes les autorisations d'absences qu'on me demande tant que cela est compatible avec le bonne marche du bahut. Par contre je fais tout récupérer. Cela évite les tensions et les jalousies.

Gars du Doubs a écrit:

pour avoir vu des gens s'inscrire systématiquement à tous les concours du moment, à ne rester que le temps minimum impartie aux épreuves, voir un chef de service demander la récupération des heures ne me choque pas. Par ailleurs comment être juste vis à vis de celui qui ne passe pas de concourt.
J'accorde toutes les autorisations d'absences qu'on me demande tant que cela est compatible avec le bonne marche du bahut. Par contre je fais tout récupérer. Cela évite les tensions et les jalousies.

On peut être juste et faire des différences de traitement du moment qu'elles sont justifiées.
Il me parait tout à fait justifié d'accorder une autorisation d'absence sans récupération à un agent qui présente un ou deux concours dans l'année et de demander une récup voir de refuser l'autorisation d'absence à un agent qui la sollicite pour passer un 3ème ou un 4ème concours. De même, il me parait juste de favoriser ce qui se sont préparés à un concours : après tout une autorisation d'absence sans récupération peut s'analyser comme une dépense publique, on est en droit d'évaluer l'efficience de cette dépense avant de l'engager.

TT à fait d'accord avec ste barbe, il faut pas exagérer, faire récuperer des heures à qqun qui passe un concours est pour moi mettre des bâtons dans les roues. cela n'encourage pas à en passer. la plupart d'entre vous s'en foutent, ils sont cat A, mais pensez un peu aux autres...

par contre qqun dont le métier est de passer des concours doit recevoir une explication entre 4 yeux et doit récuperer ses heures . normal

Les catégories A aussi peuvent passer des concours.

Isaac Newton a écrit:

Les catégories A aussi peuvent passer des concours.

ou des examens professionnels...
d'ailleurs dans pas longtemps nous allons avoir la saison 5 du célèbre feuilleton APAENES

sainte barbe a écrit:

après tout une autorisation d'absence sans récupération peut s'analyser comme une dépense publique, on est en droit d'évaluer l'efficience de cette dépense avant de l'engager.

En fait, le terme "dépenses publiques" est plutôt négatif.
On pourrait dire que c'est un investissement personnel, qui, s'il abouti, deviendra un investissement pour l'éducation nationale.

L'éducation nationale est elle un investissement ou une dépense publique pour la société.
On est dans deux langages qui contiennent 2 logiques de société. La guerre du vocabulaire qui conditionne fait rage en ce moment !!
(je fais pas de procès d'intention à Sainte barbe)

Cbyzance a écrit:

sainte barbe a écrit:

après tout une autorisation d'absence sans récupération peut s'analyser comme une dépense publique, on est en droit d'évaluer l'efficience de cette dépense avant de l'engager.

En fait, le terme "dépenses publiques" est plutôt négatif.
On pourrait dire que c'est un investissement personnel, qui, s'il abouti, deviendra un investissement pour l'éducation nationale.

L'éducation nationale est elle un investissement ou une dépense publique pour la société.
On est dans deux langages qui contiennent 2 logiques de société. La guerre du vocabulaire qui conditionne fait rage en ce moment !!
(je fais pas de procès d'intention à Sainte barbe)

Pour moi ce n'est pas négatif. C'est une dépense publique. Dire que cela coûte de l'argent n'est pas péjoratif, c'est la vérité.
Après on peut se poser la question de l'opportunité de la dépense et celle de l'opportunité de l'objectif poursuivi.
Je pense qu'il est opportun de dépenser de l'argent pour permettre à des fonctionnaire de passer ces concours. Dans l'arbitrage de cette dépense, au vu de cet objectif, il est plus opportun de dépenser pour des agents réellement préparés au concours qu'ils passent.