Le ministère m'affirme qu'il y a des tas d'attachés qui se retrouvent très loin de leur famille, avec au moins 3 ou 4 enfants. Savez vous à travers ce que vous voyez dans vos régions si cette affirmation est véritable ou ne sert qu'à faire passer la pilule......? Surtout sans noms, bien sur

1er poste attaché: 550 bornes, marié 3 minots, l'ainé 14 ans.

V.M.B a écrit:

1er poste attaché: 550 bornes, marié 3 minots, l'ainé 14 ans.

Avec retour rapide?

Si tu es dans le VdM "pour l'instant", tu peux y rester sans problème en tant qu'attaché, l'Académie de Créteil n'étant généralement pas réputée pour l'encombrement des demandes de mutations inter. Mais si tu veux te rapprocher du neuf-trois, on pourra faire quelque chose aussi.

L'intendant zonard a écrit:

Si tu es dans le VdM "pour l'instant", tu peux y rester sans problème en tant qu'attaché, l'Académie de Créteil n'étant généralement pas réputée pour l'encombrement des demandes de mutations inter. Mais si tu veux te rapprocher du neuf-trois, on pourra faire quelque chose aussi.

Non........Mais si toi, tu veux muter dans le VDM, mon poste est dispo.....Je me casse......

1ère nomination en tant qu'AASU il y a une dizaine d'années. Je me suis retrouvée à 600 bornes de chez moi malgré un très bon classement au concours. J'avais mis dans mes choix (à l'époque on faisait des voeux avant l'affectation) 4 académies "complètes" Lyon, Dijon, Grenoble, Clermont et j'ai eu Reims... J'ai eu mon affectation le 28 août pour une prise de poste le 1er.
Mais j'étais jeune et sans enfants et le poste s'est avéré super sympa (du coup j'ai renoncé aux IRA qui m'ont appelée sur LC le 4 septembre)

envoyé à 250 km de lyon à la sortie de l'IRA

première nomination en tant qu'AASU issu du concours externe à 500 bornes de chez moi, marié un enfant en bas age et un deuxième en cours de fabrication à l'époque. J'ai pu me rapprocher au bout d'un an. Mais je crois que c'était un coup de Bol : le poste où j'ai atterri n'était a priori pas très demandé.

Moi j'ai choisi la forêt et une petite AC - pas de volontaire et aux confins des forêts d'Andaine, de Perseigne et d'Ecouves... tranquille, tranquille ! de l'histoire ancienne donc !

Il n'y a qu'en 1er poste CASU que je n'ai pu obtenir un voeu , tout le reste du temps j'ai pu me balader en demandant des postes en friche, décriés... et bien souvent je me suis demandé pourquoi : il suffisait de peu de choses pour changer la donne.

1er poste attaché : 400 bornes, marié mais sans minots.
Mais en sortant de l'IRA, j'aurais pu avoir sans problème un poste au même endroit que ma femme, vu qu'elle bossait en région parisienne. Notre choix d'éloignement était stratégique : obtenir le rapprochement de conjoint pour elle dans les deux ans. Si ça ne marchait pas, j'étais sûr de pouvoir la rejoindre à Paris
La stratégie a payé puisqu'elle a obtenu sa mutation en province sur rapprochement de conjoint dès l'année suivante !

première affectation : en seine- saint- denis, mais j'y étais déjà depuis 7ans en tant que sasu.

vive la banlieue nord

1er poste: 700 km de mes 2 poissons rouges. Pas marié mais des tas de groupies inconsolées et inconsolables.

Moi, je me suis consolé en créant un deuxième fan-club à l'autre bout de la France. 8)

Mais j'ai rien pu faire pour mes poissons rouges, qui ont sauté hors de leur bocal, désespérés... Galilée, Copernic, vous me manquez tellement...

patrick 85 a écrit:

Le ministère m'affirme qu'il y a des tas d'attachés qui se retrouvent très loin de leur famille, avec au moins 3 ou 4 enfants. ...

1er poste d'attaché à l'issue du concours externe . J'étais jeune et sans enfants, mais nommée à 600km de mon chez moi , qu'il m'a fallu trois ans pour rejoindre

Quand je lis ces nostalgiques et terribles histoires de premières affectations, je me dis que j'ai eu une chance extraordinaire à l'issue du concours d'être nommé à 4 arrêts de bus de mon ancien logement (ancien parce qu'après et encore maintenant, mon logement est dans mon travail, c'est bien pratique!).

Oui, quelle chance d'habiter le 9-3 et d'obtenir un joli LP indus en ZEP, agence comptable, non pourvu depuis des mois et par ailleurs en reconstruction, je ne m'en rendais pas compte avant de comparer avec ce qui aurait pu m'arriver.

concours externe quand il existait encore et première nomination mi-septembre à 800 km de chez moi. Dans mes voeux, dans l'ordre académie de Bordeaux, de Toulouse et de Montpellier, et j'ai eu Amiens ! (j'avais demandé Biarritz en premier voeu, pour le fun).
Bon, j'étais à 10 km de la mer, ça m'a fait patienter pendant 3 ans avant de pouvoir rentrer. Et le 10 juin 2004 reste un des plus beaux jours de ma vie ! (et une cuite mémorable )

Première nomination pas probante pour les autres : j'ai été nommé en cours d'année à la fin du service national. Oui, ça existait encore de mon temps.

Ce poste était naturellement affreusement mal situé par rapport à mes voeux pourtant pas embêtants, mais c'était LE poste disponible ce jour-là précis par départ en retraite.

Dire que ça aurait pu être celui d'attaché NG logé à Henri IV ou quelque chose de ce genre, j'ai pas eu de chance...

Après, j'ai compris mon intérêt, j'ai demandé un poste affreux du neuf-trois, et huit ans plus tard je suis encore vivant. Comme quoi on survit vraiment à tout.

Concours externe d'attaché, sur liste complémentaire; d'où nomination totalement imprévue mi-septembre sur poste d'AC (ZEP du 9-3) non encore pourvu (tu m'étonnes !), arrivée par télégramme à 800 Km de là le vendredi après-midi, et rattrapant en chemin l'étudiant en partance pour un week-end de montagne que j'étais, pour se retrouver dès le lundi matin au boulot comme jeune attaché. Rude, mais formateur.

Nommée sur 1er poste ADAENES (mais nombreuses années Ed. Nle) dans l'établissement que je désirais, dans le 9 "cube", difficile pendant plusieurs années, mais assez proche de chez moi, donc par rapport aux précédents témoignages, j'ai eu de la chance...

Ne sacrifiez pas votre vie de famille, pas totalement du moins, le métier est déjà prenant, on a besoin de retrouver les siens, qui sauront vous épauler dans les moments d'interrogation.

Bon courage à ceux qui s'en éloigneront, c'est leur choix et je le respecte, je n'en aurais pas eu le courage.
FELICITATIONS A TOUS LES ARRIVANTS

J'ai quitté la région "où il ne pleut que sur les c..." pour un IRA très méridional (Liste principale de justesse, donc je n'allais pas me plaindre), ce qui m'a permis de mettre fin à une histoire qui aurait due être finie depuis longtemps. Ensuite 5 ans au pays des betteraves, puis un retour raté et 5 ans là où les vikings débarquèrent, et enfin ... E.T. rentré maison. Mais bon, j'ai rencontré mon chéri "dinch'nor" où un sort funeste l'avait exilé au sortir de son IRA maritime, et nous avons fait tout ce chemin ensemble, les enfants naissant au gré des étapes, en bons enfants de fonctionnaires.
Pour Patrick, je dirais, prospecte, appelle le rectorat, les étab dans la zone qui t'interesse, il y a peut-être quelqu'un qui compte demander sa mut. J'ai déjà trouvé 3 pistes en essayant çà. (Non, je ne les dirai pas, c'est mon secret, na ! )

Pas mariée et sans enfants, nommée en premier poste d'attachée externe à 970 kms de chez moi, sous la pluie et la grisaille. 2 premiers mois de déprime, mais 5 années pourtant très sympas par la suite. Bon ok il a fallu 5 ans pour redescendre dans le sud...

concours externe, nommée à 630km de chez moi, en région parisienne où j'ai passé 3 années très formatrices et dans une bonne ambiance.
Je suis revenue au bout de 3 ans à moins de 80 km de ma ville natale.

Célibataire sans enfant, j'ai intégré l'IRA de Metz situé à 350km de chez moi en 2002. Sorti d'IRA et direction les Ardennes situées à 150km de chez moi... Et, désormais, après 5 ans dans le pays vert, installation à 1000km de chez moi dans l'académie de Montpellier... Par choix, je ne veux absolument pas revenir vers mes origines. Les aléas de la vie font qu'aucun déménagement n'a posé de problème puisque ma situation me l'a toujours permis...

Alors que nombre d'entre nous souhaitent revenir vers leurs origines, je m'en éloigne de plus en plus ! Mais c'est un choix

Concours externe, nommée en 2006 au pays des betteraves à 700 bornes de
mes montagnes natales que j'ai rejoint 5 ans plus tard avec 3 picard
dans mes bagages (mari + 2 BB !)

Aprés 20 ans de cat C et B dans une entreprise publique ayant changée de statut, de nom en poste à Lyon depuis 2 ans concours des IRA formation à Lyon

Ensuite: Nomination en Nièvre sur une AC avec internat et avec 3 collèges rattachés.
Travail interressant mais CE bof bof et OEA lourds trés lourds, pB pour les remplacements etc.
800km/chaque WE pour rejoindre ma famille en Lozère (CA prévu le vendredi soir par un C... de CE).

Mutation rapprochement époux en Lozère au bout d'un an (je pouvais difficilement envisager de rester plus longtemps) à 30m du logement familial:cheers: .

Nouveau départ 2 ans aprés sur PRP au CROUS de Montpellier. Moins d'un an d'attente en rapprochement époux mais cette fois c'est mon épouse qui l'avait sollicité.

hello peky

tu es à MONTPELLIER?
cà m intéresses

Formation à l'IRA de Lyon, à + de 500km de la famille sur la façade Atlantique. 1er poste à Montluçon, la distance est réduite quasiment de moitié (enfin ça fait toujours 300km). Heureusement, pas de charges de famille, ça facilite les choses). Je pense néanmoins aux collègues, surtout à ceux qui venaient de loin, voir les enfants (souvent en bas âge) le WE, on ne prend souvent pas conscience des avantages du célibat.

FG

Habitant Lyon au moment où j'ai passé le concours pour rentrer aux IRA. J'ai été affecté à l'IRA de Lille.... Et depuis 5 ans je suis dans mon EPLE de la banlieue lilloise........ Pour moi passer l'ira ma permis de rentrer dans ma région........

Habitant proche de la Suisse, mon épouse bougnate (auvergnate)après une année d'IRA à Lyon nous avons réussi à trouver deux postes d'attachés Ed Nat proches mais en pleine Beauce. Un collège pour elle, et une agence comptable pour ma pomme. Au bout de 7 ans, 3 enfants, congé parental de la maman, puis dispo,retour de la famileau milieu des sapins pour moi seul, mon épouse restant affecté sur Orléans. Dur dur pour elle de retrouver un poste. Mais heureusement, nous habitions ensemble et mon épouse jouait les mamans modèle (à la fin, elle en avait marre de ne pas mener une vie professionnelle).Cela a fini par marcher la 8ème année avec de la chance et surtout un poste dont personne ne voulait proche du mien. Depuis galère galère...
Un conseil, ne pas hésiter à interroger le rectorat après les mouvements. Il reste toujours des postes non pourvus même si ce sont les moins folichons de l'académie
Bon courage

sensiblement comme les autres : ira nantes, puis parachutage (non doré) en zep de région parisienne, soit 900 km de mon home sweet home... ma femme a suivi (chanceuse, elle est dans le privé), un bout de chou est arrivé


mais qu'elles sont loin nos pyrénées....