apaenes sur poste casu

depuis la fin des casu, les postes "libérés" sont pourvus par des apaenes, mais sans l'IRA?

Des primes sont-elles attribuées dans ces situations?

L'IRA n'est versée qu'aux CASU. Les autres primes sont liées à la fonction et non au grade, elles sont donc touchées quelque soit le grade.

apaenes a écrit:

depuis la fin des casu, les postes "libérés" sont pourvus par des apaenes, mais sans l'IRA?

Des primes sont-elles attribuées dans ces situations?

Actuellement, je suis ADAENES sur un poste considéré comme revenant à un CASU. Comme recerciement, j'ai le fait que mon établissement n'est même pas classé dans la catégorie correspondant au nombre d'élèves, et que moi, le CE et l'adjoint (qui change et on risque de ne pas avoir de candidat à cause de ça) on ne touche pas la NBI qu'il faudrait. Et un coup de pied au derche, aussi.

C'est assez clair comme réponse ?

vous dites merci au moins

L'intendant zonard a écrit:

idiot a écrit:

et puis aussi si je veux aller en centrale, je le fais savoir comment? on remplit une fiche si on réussi l'examen? on met des voeux ?

Bin oui, patate ! Parce que de mon côté j'espère bien rester à mon poste actuel, et j'ai l'intention de le demander. Halalala !

Excuse-moi, mais avec ce que tu nous dit ici et au-dessus, je ne comprends pas tout. Tu as le sens du service public et une vraie conscience professionnelle. Jusque-là, ça va.

Mais tu veux rester sur ce poste où tu souffres de plus qu'un simple manque de reconnaissance. J'ai en mémoire le nombre d'heures que tu fais et les conditions de vie familiale.

J'en ai parfois fait autant, surtout au début, et cela m'arrive encore par exception. Mais ce n'est pas grave car j'ai le grade et la NBI qu'il faut.

Avec ton ancienneté, tu n'envisages pas un jour de faire attention à toi tout en continuant à faire de ton mieux mais dans un endroit où tu ne vas pas finir par y laisser ta peau? Et je suis très sérieuse là, particulièrement en ce qui concerne les risques médicaux, et peut-être familiaux (certains ici ont évoqué avoir perdu leur conjoint dans des conditions de travail identiques aux tiennes).

Je ne veux pas dire que tu es en danger (pour le coeur ou l'AVC, si, un peu quand même), mais je me pose des questions et je ne sais pas si je dois admirer (un peu quand même) ou crier au fou.

L'intendant zonard a écrit:

apaenes a écrit:

depuis la fin des casu, les postes "libérés" sont pourvus par des apaenes, mais sans l'IRA?

Des primes sont-elles attribuées dans ces situations?

Actuellement, je suis ADAENES sur un poste considéré comme revenant à un CASU. Comme recerciement, j'ai le fait que mon établissement n'est même pas classé dans la catégorie correspondant au nombre d'élèves, et que moi, le CE et l'adjoint (qui change et on risque de ne pas avoir de candidat à cause de ça) on ne touche pas la NBI qu'il faudrait. Et un coup de pied au derche, aussi.

C'est assez clair comme réponse ?

Je me souviens d'une conversation entre le DAFCO et ton prédécesseur dont tu connais comme moi la brièveté du passage dans le poste que tu occupes maintenant et l'intérêt que ce passage a eu pour sa carrière. Il avait très clairement fait comprendre que son dévouement au service public était proportionnel à, en vrac, sa fiche de paie, son environnement de travail, les gens avec qui il devait travailler...
Il savait également que le DAFCO dispose d'un faible pouvoir de nuisance et qu'il ne risquait donc pas grand chose à l'envoyer aux pelotes.

Tu es dans la situation inverse mais si au bout d'un moment tu ne présentes pas la petite note aux gens qui peuvent la régler, tu fais l'électricien polonais: tu casses le métier.

Il est temps que tu t'adresses aux gens qui ne peuvent pas ignorer ta situation en leur demandant qu'ils mettent en concordance ton poste et ton grade. Crois-moi, ils en ont les moyens.

J'espère que ce message presque personnel mais qui s'applique peut-être à d'autres situations vécues par des visiteurs de ce site ne posera pas de problème déontologique. Il ne contient que mon opinion et n'engage personne d'autre. D'ailleurs, toute ressemblance...

Je suis d'accord avec les deux contributions précédentes.

Pas de panique les enfants : d'une, et d'autres conversations en attestent, je me prépare à l'APAENES, et pas pour témoigner ; de deux, si je choisis pour l'instant de rester sur ce poste, c'est parce qu'il est passionnant, rémunérateur (grâce au GRETA), et que le logement me convient.

Mais surtout parce que, après une arrivée dans un environnement, heu..., non souhaité (mais dont j'étais informé en demandant le poste), je travaille aujourd'hui dans un EPLE dirigé par un CE aimable, sérieux, travailleur, intelligent et respectueux de ses collaborateurs. Il est secondé par un CE adjoint actif, sympathique, motivé, pertinent. Mes collègues à l'intendance font beaucoup plus que tout ce que je pourrais oser leur demander, et ils le font vraiment très bien. J'ai un agent-chef exceptionnel, qui permet d'obtenir la perfection d'une équipe ouvrière composée de collaborateurs de qualité. Il y a un chef de travaux agréable, bosseur, conscient des obligations de sa charge, et coopératif, tout comme son assistant d'ailleurs. Dans mon bahut on rencontre aussi des CPE impliqués, charmants , efficaces, animant une équipe de vie sco composée de surveillants très satisfaisants à tout points de vue. Les profs, CDIste compris, sont presque tous calmes et pas trop difficiles à satisfaire, et il règne je crois un climat de confiance entre eux et le service d'intendance. Enfin au GRETA, j'ai un CAA qui sait tout faire et pense toujours à le faire un peu à l'avance, des CFC qui développent à tout crin, des coordos pleins d'initiative et des formateurs permanents qui font beaucoup, beaucoup plus que faire passer les 55 minutes devant les stagiaires.



Voilà, et c'est vrai.

Mais il y a plus de 70 heures de travail hebdo pour le CASU (que je ne suis pas), et en gros tout irait bien si on me donnait un attaché pour que le travail avance. En attendant, même un demi-poste d'adjoint ça serait déjà pas du luxe. J'avais les semaines passées un bon stagiaire de bac pro, on a eu du bon temps. Maintenant qu'il est parti, la galère redevient plus noire encore.

On pourrait presque dire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes !

Et j'ajoute que je suis ravie d'apprendre qu'il y aura tant de gens sympas et compétents à te pleurer lors de tes funérailles une fois que tu te seras tué au boulot

j'ai entendu dire qu'un ancien SG de l'académie de Limoges (il y a trois ou quatre ans) était mort d'épuisement
le mec avait des horaires de dingues et serait donc décédé du fait d'une très grande fatigue ....

Il est des situations et des structures qui ne nous laissent guère de choix en la matière , et celle dans laquelle se trouve l'IZ en est une .
Ce qu'il décrit me rappelle ce que j'ai connu dans mon précédent poste , que j'ai quitté avant d'y laisser ma santé .

Je le comprends et j'ai aussi envie de lui dire
chapeau , courage mais vigilance aussi ...

Oui, courage, car je ne cherche vraiment pas à le décourager. Mais seulement à tirer un peu la sonnette d'alarme car il me parait être monté dans un TGV. Le TER, c'est bien aussi (et la micheline, ma foi...)

Je voudrais ajouter aussi que lorsque j'étais sur ce poste, jamais je n'ai trouvé le temps de préparer APASU
et de ce fait, je ne suis jamais allé à l'oral en question, enfin, à cette époque
J'ai peut-être eu tort , car depuis j'ai réussi APASU, mais je crois bien que mon expérience dans la méga structure en question m'a été d'un très grand secours, au moins pour ce qui est du volet "présentation de carrière"

Ceci pour l'encourager encore plus, et très sincèrement

brefbref a écrit:

Le truc de l'IZ pour s'entretenir, en plus d'avoir un CE épatant c'est qu'il a un vélo tout autant, et qu'il s'en sert pour ses déplacements (du vélo).

Dans la tête, le petit vélo, il est dans la tête !