Vos astuces anti mousse et mauvaises herbes ?

Bonjour,
j’aimerais avoir vos avis et retour d'expériences sur les méthodes bio pour le désherbage et le démoussage. Je pense au vinaigre, savon noir, sel d'epsom... qui sont conseillés en usage domestique (logé sans extérieurs depuis quelques années, j'ai pas testé  ) mais font-il leur preuve à l'échelle "professionnelle" ? quid des questions de ph et de leur gestion à long terme ? Sont-elles pertinentes comparées aux produits du commerce dit AEJ (Emploi Autorisé dans les Jardins) ?
merci d'avance...

Vinaigre et gros sel en solution, ça marche sur les mauvaises herbes comme sur la mousse.
L'eau de javel aussi, même si c'est moins cool, niveau pollution.

Un petit coup de napalm!

delerific a écrit:

Un petit coup de napalm!

Orange is the new black 

je prospecte des chèvres d'une assoc pour un talus envahi de renouées du japon.
Si, si, sérieux !
label E3D en marche...
Méchouis offert en juillet

L'idéal reste le mécanique, il y a des binettes spécialisées; en triangle ou à roue avec une lame et qui fonctionnent bien ...
Sinon les lances thermiques ont fait leur preuve, mais question écologie, c'est à peine mieux que le phyto ...
Je n'ai pas essayé l'eau bouillante ...

Nicolas a écrit:

L'idéal reste le mécanique, il y a des binettes spécialisées; en triangle ou à roue avec une lame et qui fonctionnent bien ...
Sinon les lances thermiques ont fait leur preuve, mais question écologie, c'est à peine mieux que le phyto ...
Je n'ai pas essayé l'eau bouillante ...

Les lances thermiques sont bien à condition d'avoir au moins trois buses. Vu la consommation de gaz, pour un résultat sommes toutes assez éphémère aussi (il faudrait quasiment que le goudron fonde pour que ce soit vraiment efficace), je laisse mon agent d'espaces verts faire mumuse avec, mais je lui demande de passer du vinaigre et du sel après.

Pour les systèmes à eau chaude, c'est le coût qui est prohibitif.

Nicolas a écrit:

L'idéal reste le mécanique, il y a des binettes spécialisées; en triangle ou à roue avec une lame et qui fonctionnent bien ...
Sinon les lances thermiques ont fait leur preuve, mais question écologie, c'est à peine mieux que le phyto ...
Je n'ai pas essayé l'eau bouillante ...

Tu m'as fait peur! Sur le coup j'ai lu "il y a des minettes spécialisées, en triangle..."
Sinon y'a plus simple et gratos et déjà dispo dans nos estancos: un troupal de CPE et AED  chèvres qui va vous brouter tout ça (aucun rapport avec la ligne du dessus; désolé) en 2 temps 3 mouvements.
Bon, j'y vais car je déconfine et j'ai golf.

Faire appel à Attila ou Gengis Khan, depuis j'ai plus de problème !  

Nicolas a écrit:

L'idéal reste le mécanique,

Je connais aussi un produit génial qui va avec: ça s'appelle l'huile de coude, c'est même de plus en plus difficile d'en trouver.

Ils ne neige plus, ni ne gèle et partout j'ai trouvé des stocks de sel de déneigement que j'ai recyclés ainsi :

Après 2 ou trois jours de soleil, la mousse est desséchée, les mauvaises herbes ont soif. Arrosez-les avec de la saumure (10 l. d'eau + 1kg de sel).
ça brûle les racines, les plantes jaunissent et un balayage vigoureux suffit. Deux fois par an suffisent. les traces blanches partent à la 1ère pluie.

La mousse déteste la cendre.
L'eau de javel ne présente pas une grosse pollution.
Chez moi, on désherbe aussi au thermique ... Comme chez Xena, on fait mumuse et comme je ne peux pas être sur tous les (bas de) fronts, je laisse s'amuser... (de toute façon comme je ne suis qu'un de parigot - forcément comme je viens de cette académie, je ne peux pas être chose -, je ne connais rien à la nature, donc je ne suis pas qualifié pour parler désherbage, espaces verts, compost... )

Le sel, le vinaigre (et le désherbage thermique), c'est pas l'idéal pour notre planète, ça pollue le sol puis les eaux souterraines, fait rouiller les canalisations, et génère des problèmes dans les stations d'épuration. Il tue les organismes vivants présents, dont les vers de terre, les arbres finissent par trinquer aussi, et peuvent mourir également. 

La seule solution écologiquement correcte reste l'huile de coude, j'ai bien peur.

Ensuite, on peut commencer à changer son point de vue :  les "mauvaises herbes" s'appellent plutôt "adventices" de nos jours, ce sont les plantes les plus adaptés à leur environnement, qui étaient là avant notre béton et nos critères de beauté. Ils ne sont mauvais que dans notre esprit, mais parfaits pour les insectes, oiseaux etc.

dans des endroits où on ne peut les tolérer, il faudra bien sûr utiliser les outils (manuels) adaptés pour les en déloger. Mais il y a peut-être des endroits où on peut les laisser, et juste faucher / couper une ou deux fois par an?

Ici dans la zone et aussi à Paris, il y a 20 ans, la terre autour des arbres en ville était méticuleusement mise à nu, entretenu par du roundup ou autre poisons - et maintenant on laisse pousser des adventices, des légumes, des fleurs, les riverains "louent" l'espace et y font des plantations pour leur bonheur et celui des passants... la chose qui a changé est le regard sur cette flore spontanée, et la prise en compte de la toxicité des traitements. Le changement est possible

https://www.gammvert.fr/conseils/conseils-de-jardinage/peut-on-desherber-avec-du-sel

https://www.terrevivante.org/412-desherber-sans-herbicides.htm

Là où le désherbage est vraiment nécessaire, l'idéal c'est l'eau des nouilles (encore chaude j'entends). Impact sur l'environnement global nul, efficacité importante. Simplement comme il n'y a des nouilles qu'une fois par semaine, on ne peut pas toujours tout désherber en une seule fois si l'on a une surface importante à traiter. Et puis ça se fait à midi douze, on doit faire gaffe à ne pas croiser trop de troupeaux d'élèves en trimballant les seaux d'eau bouillante...

Merci pour vos retours, en particulier à Pseudo-gestionnaire pour ses liens très intéressants... J'essaie moi aussi de sortir de la logique "mauvaises herbes" mais avec nos grandes surfaces bétonnées - les espaces différenciés c'est pas pour tout de suite ! - et les contraintes de sécurité (la mousse, ça glisse), on a pas toujours le choix... Et finalement quand le traitement mécanique n'est plus possible, mieux vaut certainement un produit de commerce à base d'acide caprique qu'épandre sel et vinaigre à tout-va, j'ai l'impression.
Pour l'Intendant zonard : ça doit être rock'n'roll de sortir 50 L d'eau bouillante en plein service en toute sécurité ?