Comment mener de front activité professionnelle et reprise d'études

Bonjour à tous,

Je suis actuellement administratif, catégorie A, à l'Education Nationale. Le métier que j'exerce est purement alimentaire, ne m'a jamais franchement intéressé, mais il faut bien vivre...

Je souhaiterais reprendre des études en Histoire, et pourquoi pas à terme viser le C.A.P.E.S ou l'agrégation, qui sait! Cela nécessiterait que je reprenne un cursus complet depuis la licence, jusqu'au doctorat. Je précise que j'ai toujours été passionné par l'Histoire, mais seulement en amateur averti.

J'aurais voulu savoir s'il y a eu des cas similaires ou approchant le mien. La difficulté principale, je n'en doute pas, sera de concilier emplois du temps professionnel, très chargé, et universitaire, avec si c'est possible des aménagements...

Je vous remercie pour vos réponses.

Barbotine a écrit:

Le hic c'est que être passionnné d'histoire est une chose, se retrouver en face de trente mômes qui n'en ont rien à cirer de l'histoire et qui vont s'employer à saborder tes cours en est une autre.

Sauf on a des gamins qui, comme le mien, est aussi passionné d'histoire.

Barbotine a écrit:

Passer le concours de l'agrégation exige un investissement à temps plein sur au moins un an, donc incompatible avec un emploi, le capes externe est un peu plus facile mais exige un quand même un travail très important,

Peut-être moins maintenant que Vincent Peillon recrute des profs en nombre


En tout cas en ce moment, je défends le métier de prof. Plus personne ne veut être prof, c'est dramatique, on en a pourtant besoin. Allez, les jeunes.

Je vous remercie pour vos réponses.

Franchement, l'histoire du C.A.P.E.S et de l'agrégation était plutôt une plaisanterie pour moi, mais je pourrais me laisser prendre au jeu, pourquoi pas...

D'ailleurs je ne le fais pas dans une optique utilitariste, comme de passer des concours, mais uniquement pour moi, par pur égoïsme, et pour faire avancer la science...

J'ai d'ailleurs déjà quelques idées pour un mémoire de maîtrise, voire une thèse de doctorat, mais j'aimerais rendre tout cela plus concret.

Je voudrais avoir des avis de personnes ayant déjà effectué un tel parcours. Je sais qu'on peut obtenir une dispense d'assiduité, mais après, je ne sais pas comment on peut s'arranger pour récupérer les cours. Le plus simple serait d'appeler directement l'université, mais j'ai peur de ne pas être pris au sérieux...

Je crois que tu remplis largement une condition importante : t'en as rien à cirer de ton boulot. Moi qui apprécie le mien et qui m'y engage vivement, très au-delà de mes obligations de service, j'aurais bien du mal à dégager le temps de mener des études de front !

En 2013, il y aura 8760 heures, tu vas en bosser 1607, et visiblement sans trop de poser de questions. Et bien il te reste plus de 7000 heures pour dormir, manger, te déplacer vers ton poste, et pour étudier si ça te chante. C'est-y pas correk' ?

Les 1607 heures sont bien théoriques, je doute qu'il soit possible de mener de front des études et un travail par ailleurs particulièrement chronophage...

Mais bon, il y a des exceptions partout, et l'espoir fait vivre...

Barbotine a écrit:

Reprendre des études d'histoire n'est pas compliqué,...

Les réussir, c'est autre chose.

As-tu posé ta question sur le site de nos amis les enseignants (ici) ?

Tu as la possibilité de solliciter un temps partiel à notre chère administration (si tu occupes un poste qui le permet), de solliciter de la faculté une dispense d'assiduité et de passer les examens sur deux ans. En s'organisant (travail tous les jours, tous les week-ends et pendant les vacances) et payant un étudiant (pour la fourniture des cours voire faire le boulot de recherche), la reprise d'étude est possible... Mais il est toujours difficile de reprendre des études après une période d'interruption importante. Tout est question de motivation et de discipline !
Pour la préparation de l'agrégation, pourquoi pas demander un congé de formation (rémunéré pendant un an) ?