décentralisation des gestionnaires : demandez l'programme !

Ce qu'il y a de consternant, c'est qu'a priori, au vu de leur CV, la plupart des intervenants devraient mieux connaitre le fonctionnement des EPLE que ce qui est retracé dans le compte-rendu.

De deux choses l'une: soit l'Education Nationale a été ou est pilotée par de joyeux lurons, ou plutôt d'aimables amateurs; soit le rédacteur dudit compte-rendu a trahi les propos des éminents experts.

Je ne sais pas quelle alternative me choque le moins...

Dupont a écrit:

Vous remarquerez que dans la liste fournie par l'homme-café, on y trouve pas l'ombre d'un CE (même pas d'un ex-CE)

François Bonneau n'est pas seulement président d'une région il est aussi (et oui, il cumule !) principal de collège.
Quant à Jean-marc Boeuf compte tenu de son syndicat d'affiliation je suppose qu'il est au moins gestionnaire voire même AC (peut-être en décharge syndicale depuis trop longtemps...).

Le Forgeron a écrit:

. Il faut donc engager une réflexion sur ce sujet."

Quelqu'un a une traduction en français ?

Le but est atteint

T'es gentil Moustachiù, tu as traduit la seule partie que j'avais comprise...

D6. a écrit:

Il y a des approximations, des erreurs et des raccourcis dans ces débats. Mais ils ont le mérite d'exister et d'être portés à notre connaissance .

Nous pouvons reconnaître au débat le mérite d'exister; mais certainement pas aux erreurs, approximations et autres raccourcis .

Le Forgeron a écrit:

"la plupart [des établissements] reçoivent des dotations qui proviennent essentiellement des collectivités locales, des investissements
des collectivités locales, donc hors de l’établissement ; l’essentiel de la masse financière est dans les fonds de l’Etat donc la position des agents comptables - gestionnaires est floue mais le statut même en termes budgétaires et financiers est flou également. Il faut donc engager une réflexion sur ce sujet."

Cet extrait cité par Le Forgeron illustre assez bien la conclusion selon laquelle il n'y a pas que la position des agents comptables gestionnaires qui est ou serait floue...
A un candidat qui rendrait une telle copie, l'examinateur ne pourrait-il pas à juste titre demander de préciser sa pensée ?
Préalable obligé à l' "engagement" de toute réflexion , non ?

Isaac Newton a écrit:

Ce qu'il y a de consternant, c'est qu'a priori, au vu de leur CV, la plupart des intervenants devraient mieux connaitre le fonctionnement des EPLE que ce qui est retracé dans le compte-rendu.

De deux choses l'une: soit l'Education Nationale a été ou est pilotée par de joyeux lurons, ou plutôt d'aimables amateurs; soit le rédacteur dudit compte-rendu a trahi les propos des éminents experts.

Je ne sais pas quelle alternative me choque le moins...

Là je n'y crois pas une seconde.

barbule a écrit:

Nous pouvons reconnaître au débat le mérite d'exister;

Tout à fait.
Certaines interventions sont même intéressantes, quand d'autres se sont laissés déborder. Comme l'omniprésent Bernard Toulemonde lorsqu'il affirme qu'il y a quasiment un rapport hiérarchique entre le Président de la CT et le Chef d'Etablissement (p25).

Il est peut-être payé pour dire ça.

Pour ma part, j'ignore comment vont évoluer les EPLE, mais je préférerais toujours remettre mon CV à un CE qu'à un CG.

Je pense qu'il n'y aura pas de rattachement de la position du gestionnaire - AC vers la CT avant la prochaine réforme territoriale que le prochain gouvernement devra mettre en place. Au niveau du département, les conseillers généraux sont-ils appelés à devenir des conseillers départementaux qui siègeront au sein d'une assemblée régionale ? En outre, la gestion des établissements du secondaire (collège, lycée général ou LP) doit devenir la compétence d'une seule CT ??? Déjà, cela simplifierait bien les choses, non ?

Le Forgeron a écrit:

Comment se donner l'air d'un expert intelligent avec des propos sans queue ni tête :

"la plupart [des établissements] reçoivent des dotations qui proviennent essentiellement des collectivités locales, des investissements des collectivités locales, donc hors de l’établissement ; l’essentiel de la masse financière est dans les fonds de l’Etat donc la position des agents comptables - gestionnaires est floue mais le statut même en termes budgétaires et financiers est flou également. Il faut donc engager une réflexion sur ce sujet."

Quelqu'un a une traduction en français ?

En français, non, mais je peux traduire en novlangue ultralibérale si tu veux :

Les consultingueurs de l'enquête PISA ayant démontré que le monitoring des unités de concentration d'apprenants est plus efficient lorsque la gouvernance de l'unité est étendue à l'ensemble des fonctions RH, mangement financier et mercatique, il n'y a pas d'alternative à la mise à bas des privilèges indus des personnels surprotégés.

Comme ça, c'est plus clair ?

Le pire, c'est qu'en tant que citoyen, c'est ce que je réclame, une dotation par élève, unique par niveau où que ça soit dans le pays, avec le CE qui se dém.brouille pour payer avec des profs, des surveillants, des agents de service, un gestionnaire si ça le chante. Je pense en tant que citoyen que c'est la seule manière d'arrêter de donner trois à quatre fois plus d'argent public pour un élève de Paris 5e que pour un élève d'Aulnay sous Bois.

En tant que participant au système actuel, je sais aussi que c'est irréalisable sans totalement finir de démolir l'école de la République, puisque ça serait l'occasion de refiler l'enseignement aux enfants des 10 % les plus favorisés de la population à Suevendygues-éducation.

Quels mauvais coucheurs, ces gestionnaires...

Alors qu'on vous propose de merveilleuses perles telles que: "Ce n'est pas normal qu'entre le 15 juillet et le 15 août, il n'y ait [en EPLE] aucune responsabilité" (" je veux parler à un responsable !! "), ou la candeur de la Vice-Présidente de la Région Champagne-Ardennes en charge des relations avec les EPLE commençant son intervention: "Lorsque je suis arrivée sur cette compétence..." ("j'ai failli marcher dedans", ou alors "quand je suis arrivée c'était la dernière qui restait en magasin, alors donc je suis soudainement devenue compétente en relations avec les établissements scolaires" (mais la prochaine fois je ne me ferai pas avoir et j'arriverai en avance !").

Sinon, je veux bien noter les déclarations d'intention où tout le monde bien en choeur affirme la nécessité et l'évidence de notre présence dans l'équipe de direction, mais je suis têtu: tant qu'elle ne se traduira pas en termes financiers en fin de mois (et pas à coup de 15.85€ mensuels présentés comme une grosse avancée), ça ne signifiera rien. Et ce n'est pas en s'"affirmant" (sic) comme syndicat d'administratifs plus que de gestionnaires et de comptables, comme dit (par qui ?) dans les débats qu'on fera entendre notre voix avec force. Tout le monde l'a noté: Où étaient les principaux intéressés parmi les intervenants ?

Le plus déplaisant, c'est de découvrir -voire d'inventer - des problématiques à chaque intervention. De passer abruptement de "La gestion des personnels ATTEE est difficile" à "Il faut un Acte III de la décentralisation !". Voire de dire tout et son contraire peu après; ainsi l'organisation des agences-comptables est à revoir, "les moyens étant dispersés dans un trop grand nombre d'agences". Mais 3 lignes plus loin, on nous dit que "le bon emploi des deniers publics nécessite de diviser les tâches et les responsabilités". D'un côté on concentre, de l'autre on disperse et on ventile, façon puzzle... Sérieusement, si on veut parler de bon emploi des deniers publics, ce ne sont pas les misérables débets des AC de l'Education Nationale qui vont mettre en péril les finances de l'Etat, y'a quand même mieux à faire et à trouver ailleurs, même en dehors des niches fiscales.

Finalement, la question la plus importante, c'est celle posée par l'affirmation liminaire de B.Toulemonde "...on voit bien la contradiction entre un établissement public local et un service public national". Dans mon quotidien de gestionnaire, malgré tous les problèmes qui se posent, justement non, moi je ne la vois pas, ni ne la ressens, cette contradiction.

OUI, M.Toulemonde dit ce que tout le monde lui demande de dire: je l'ai entendu en personne  il y a 3 mois.

C'est pas tout le monde qui en serait capable ...

koike a écrit:

OUI, M.Toulemonde dit ce que tout le monde lui demande de dire: je l'ai entendu en personne il y a 3 mois.

C'est pas tout le monde qui en serait capable ...

Il ne faut pas bouffonner. M. B.T. manie certes bien le beau langage, je dirais plus exactement, le langage qu'il convient en fonction de son auditoire. Il reste cohérent à une période donnée, où qu'il soit et koik'il aurait à dire.

On peut lui reprocher un glissement politique. Mais avant qu'il soit en retraite il était tenu de coller à son ministre de l'époque pour l'essentiel. Qu'il ait ensuite changé insensiblement de discours et ait développé des idées plus personnelles ne peut lui être reproché. La seule chose gênante est qu'il se prévale volontiers de ses états de service - brillants - lorsqu'il préchaît l'éducation nationale officielle du moment, laquelle lui a permis une très belle carrière - méritée -, pour prôner maintenant une tout autre approche de cette même éducation, beaucoup moins nationale, bien plus locale, ayant en autres besoins pour sa mutation, de conseils avisés et tarifés. Rien d'illégal, koike, rien d'illégal.

Mais à rappeler, quelque soit son talent, très réel. À combattre si on l'estime indispensable, nécessaire ou utile.

Les clones .

Oh non, rien d'illégal !

Oh oui, il est brillant !

Je n'ai rien contre M.Toulemonde, ni contre personne...

Mais je maintiens que ce genre d'intervenants n'est invité que dans la mesure où il est susceptible d'apporter davantage qu'un filet d'eau au moulin de l'organisateur .

Soit dit en passant,ne nous lançons point d'invectives dans le cadre d'un échange de points de vue confraternel qui n'a d'autre enjeu qu'une meilleure compréhension de notre situation professionnelle dans son environnement socio-politique.

 

 

 

 

Ah, l'intervention de M. Tonneau toute à la gloire des IRA... certes, pour mieux dire que cela ne vaut plus rien, ou presque (page 16)...

Voyons voir, il y a 25-30 ans dit-il.... Rappelez-moi... concours interne.... concours externe.... Et tout ce petit monde se retrouvait d'avril à mi-juin au CAFA, à plein temps, pour intégrer les bases du métier (compta, gestion ordo, management, alimentation, hygiène et sécurité, histoires juridiques,....) avant de rejoindre son poste à la rentrée...
Je sais bien que déjà les IRAistes étaient largement majoritaires, moins qu'ils ne le sont aujourd'hui parmi les AENES (AASU, comme on les appelait à l'époque)... mais ce n'est pas une raison pour ne penser qu'à eux.... surtout pour dire qu'ils étaient plus pointus pour devenir directement AC qu'ils ne le sont aujourd'hui... A les avoir fréquentés à l'époque, je n'ai pas ce sentiment-là, trop occupés à bachoter leurs modules pour réussir les épreuves tri/semestrielles, ils étaient bien contents d'avoir cette formation de trois mois et demi...

Les gestionnaires vont ils être, un jour détachés ou intégrés dans la FPT?
Certaines collectivités veulent que l'on soit un jour transféré aux CT
Mais pas si simple pour les AC
Et le décret sur l'organisation des EPLE nous hisse au range d'adjoint du CE? N'y a t'il pas là une contradiction?
Est ce quelqu'un peut éclairer ma "lanterne" j'ai un peu de mal....

labr a écrit:

Les gestionnaires vont ils être, un jour détachés ou intégrés dans la FPT?
Certaines collectivités veulent que l'on soit un jour transféré aux CT
Mais pas si simple pour les AC
Et le décret sur l'organisation des EPLE nous hisse au range d'adjoint du CE? N'y a t'il pas là une contradiction?
Est ce quelqu'un peut éclairer ma "lanterne" j'ai un peu de mal....

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touïteur .

merqui