Séminaire des APAENES 2009

Eh, l'IZ, qu'est-ce que tu fais sur le forum ? T'es en retard pour la conférence sur ton projet professionnel !

Hippos a écrit:

Alors je vois mal où est la plus-value d'un tel programme...

Pourtant dans l'évaluation defin de séminaire, il y aura une unanimité sur l'utilité de ce séminaire genre une moyenne de 4/5.

ça m'étonne que la RGPP n'est pas mis son nez dans la formation professionnelle des fonctionnaires. Là il y a clairement des économies à faire, quelque soit le ministère.

Entre un an de formation pour les CASU auparavant et quelques jours pour les APAENES maintenant, l'économie est énorme. Pour l'efficacité....

J-M a écrit:

Hippos a écrit:

Alors je vois mal où est la plus-value d'un tel programme...

Pourtant dans l'évaluation defin de séminaire, il y aura une unanimité sur l'utilité de ce séminaire genre une moyenne de 4/5.

ça m'étonne que la RGPP n'est pas mis son nez dans la formation professionnelle des fonctionnaires. Là il y a clairement des économies à faire, quelque soit le ministère.

Comme il n'y a aucun émargement, je commence à me dire qu'il n'y aura pas non plus d'enquête de fin de séminaire, non ?

Pour moi, ce séminaire est très, très utile : il remplace les vacances, les dimanches, les jours fériés et les nuits que j'ai travaillés depuis fin août. Enfin un peu de repos, enfin plusieurs jours de suite sans agression toutes les 80 secondes. C'est sans prix.

il permet aussi de prendre du recul sur sa pratique, d'échanger avec les collègues.
J'avais le même sentiment mitigé sur la formation des comptables l'an dernier à Paris.
Le contenu était très inégale suivant le sujet et suivant l'intervenant. Mais avec le recul, je ne regrette pas.
Il montre aussi que l'établissement peut survivre une semaine sans gestionnaire et que les soit disantes urgences n'en étaient pas. En dehors de problématiques de sécurité, le reste est souvent à relativiser. Comme le prof qui hurle parce que le photocopieur est en panne est qu'il a besoin de photocopie pour son cours dans 2 min. Ce même professeur ne manquera pas d'hurler sur ses élèves qui ne s'organisent pas et qui font tout à la dernière minute

Si quelqu'un avait pu imaginer que mon EPLE se tenait correctement en mon absence, je confirme qu'aujourd'hui il y a eu la tuile nécessaire : dix ou quinze facétieux déclenchements de DM du SSI, et mon CE qui m'appelle pour savoir comment passer en veille restreinte en attendant que l'orage passe.

Allons, demain ça ne sera peut-être pas l'effondrement du bâtiment C.

De toute façon, les facétieux auraient agi, avec ou sans ta présence.

Isaac Newton a écrit:

De toute façon, les facétieux auraient agi, avec ou sans ta présence.

En ma présence, ils n'avaient aucune chance de voir l'évacuation déclenchée, alors que là il y en a eu deux en une heure. 800 heures de cours sautées dans mon lycée, voilà un autre coût à mettre au débit du séminaire. Dont la rentabilité dans l'usage des fonds publics me semblait déjà bien compromise avant...

si tu commences à compter ce qu'a coûté le séminaire...et que tu compares au résultat...

Mais bon rien n'est trop beau pour l'élite de notre belle administration

Bozinchu a écrit:

si tu commences à compter ce qu'a coûté le séminaire...et que tu compares au résultat...

Mais bon rien n'est trop beau pour l'élite de notre belle administration

Elite, élite... Nous avons très bien compris les messages suivants :

- pour les fous que ça intéresse, pas de voie de passage raisonnable vers le corps des perdir, même à l'état de pré-étude de réflexion sur la faisabilité
- la Direction de l'Encadrement n'a Habsolument pas l'intention de s'occuper de cette élite un peu trop plébéienne à son goût
- compte-tenu du nombre d'APAENES, pas vraiment question qu'on espère récupérer les postes des CASU ou les emplois fonctionnels, enfin seulement une petite partie d'entre nous qui parviendront à se pousser du col, ou qui prendront les miettes que les conseillers voudront bien nous laisser, au fil de leur départ en retraite où dans le grade d'administrateur.

Dans le programme de ce séminaire, je m'étais figuré que le seul moment interactif, avec comme sujet "le projet professionnel de l'APAENES", était susceptible de nous placer... en situation de concurrence entre nous pour les quelques bonnes places ! Le contraire absolu de ce qu'on est censé faire dans un séminaire, en somme.

En fin de compte, il n'en fut rien : la journée a été complètement ratée, enfin apparemment ça dépend quand même des groupes de travail, mais dans une majorité d'entre eux, on commençait à comprendre l'idée qu'on était censés suivre vers 16 h 10 environ. On ne doit pas être assez malins, c'est pour ça qu'on n'est pas CASU. Ni perdir.

alors les stagiaires, on dort ? Plus de nouvelles depuis hier ; je m'inquiète :
- vous dormez pour récupérer de ces 4 jours difficiles,
- vous digérez le contenu des conférences,
- vous préférez ne pas nous avouez tout ce qui s'est dit durant cette formation
-........
informez nous, on veut savoir ce qui nous attend.
merci d'avance

en règle générale, on est venu, on a vu et on est déçu.

et comme on est aussi crevu, la suite demain, si on survit à une journée où on doit rattraper 4 jours de travail

On est revenus !

Nous voilà de nouveau à traiter le quotidien...rien n'a changé depuis le départ sauf l'épaisseur du courrier en attente. Cool...
Alors le bilan ?
Ben...il semble mitigé. Les d'jeunes élites trouvaient les conf, globalement, intéressantes. Les moins jeunes ou plus vieux...ben sont plus sceptiques quant aux beaux (pas tjs d'ailleurs) discours, disons plus aguerris aux pommades et flatteries diverses. Mais même là, le discours changent, nous ne sommes pas des "élites" de la nation, juste des cadres. Un "vivier" comme prononcé à de nombreuses reprises, dont les pêcheurs Ministériens sont avides de prendre dans leurs filets aux mailles non précisées. Des postes fonctionnels d'" Administrateurs" se profilent devant nous, sachons les reconnaître et y souscrire car ON a besoin de nous.
Entre la personne qui nous a précisé -bêta que nous étions alors- que DESORMAIS nous étions-sommes des cadres avec des responsabilités (sic) et le proviseur commençant une conf par un singulier : "Bien chers collègues !", il nous est arrivé que nous nous posions la question de savoir si les intervenants savaient à qui ils s'adressaient.
Je suis contraint de plussoir avec notre collègue Zonard pour dire avec lui combien la journée du projet professionnel fût un échec à relativiser sans doute avec le fait que les animateurs avaient été eux-mêmes brifés la veille même. 4 heures sur VOS capacités, VOS compétences, le savoir, savoir-faire, savoir-être, bref que des choses nouvelles voyez-vous ?
Mais surtout, ta ta ta, roulement de tambour.... QUI souhaite souscrire à un emploi fonctionnel, qui veut devenir un Administrateur alors ? alors ? ...un silence....un malaise....du style bonimenteur de marché : "donnez-moi non pas 50, ni 30 ni 20 mais juste 2500 roros par mois et je vous promets un travail passionnant avec plein de responsabilités et plein de soucis pour vous, jeunes cadres dynamiques"
Alors, je vous en mets combien ?
Aïe.....mauvaises nouvelles des étoiles Serge, c'est le bide, y z'ont rien compris où on a été mauvais ? Heu...on va dire que c'est eux qui étaient abrutis par le rythme, d'ac ? Rogeur...
Ah...vous allez rire, puisque d'aucuns m'ont signalé votre côté farceur : le DEPART !
Vous avez pu lire par ailleurs ce que le 9-3 (mais on est d'ac avec lui) avait pensé du "pot d'accueil" et de la présentation lors de ce séminaire.
Je peux vous livrer le mot de la fin - sur le programme c'est à la rubrique clôture du séminaire - : " Bon, Merci Mr x pour votre intervention, je vois qu'il se fait tard et que les gens doivent partir alors...bon retour à Tous, Merci "
Clap de fin....
Allez, une info dont vous êtes friand : l'ACMO va disparaître au profit du Préventeur, alors elle est pas belle la vie ??
La sieste étant terminée, je vous laisse à vos tâches et je salue au passage les éminents membres de ce site qui ont été les plus attentifs durant ces 4 jours. Il y a des vérités bonnes à dire, non mais !

Picaduros a écrit:

Allez, une info dont vous êtes friand : l'ACMO va disparaître au profit du Préventeur, alors elle est pas belle la vie ??

http://www.amusoire.net/?2005/04/13/41-le-preventeur-un-metier-en-plein-boum

Bon, je ne suis pas tout à fait d'accord. J'ai trouvé le séminaire TRES intéressant quand aux contacts pris et aux échanges entre collègues. Si j'ai pu regretter (sans être originale sur ce point) une certaine langue de bois, cela m'a ouvert des horizons. Évidemment, j'ai quelques cheveux blancs en moins . Le résumé pourrait être, l'avenir vous sourit si vous savez le conquérir.

Nanie a écrit:

Évidemment, j'ai quelques cheveux blancs en moins .

Si j'avais les cheveux blancs celà voudrait dire qu'il y a présence de cheveux, chic !

Et en apparté, moi aussi j'ai aimé les contacts avec les collègues mais celà c'est "hors séminaire" et se déroule au Lounge Bar...

En cette fin de journée de reprise après ces quelques jours passés à Poitiers, je tente de faire le point sur ce que j'y ai vécu.

Tout au long des conférences j'ai pu apprécier la qualité des intervenants, les questions que nous posions, la longue route qui nous mènera, enfin pour ceux qui le voudront ou les élus, vers ces fameux emplois fonctionnels.

Mais il y a un point qui m'a fait énormément plaisir c'est de mettre des visages sur quelques avatars et de découvrir autour de moi des personnes qu'il m'arrive de cotoyer et qui en sont mais sans que je le sache.

Au delà des laïus qui nous furent servis, ce qui me reste de ces quelques jours c'est d'avoir pu constater que les gestionnaires savaient se prendre en main et se retrouver avec la convivialité qu'il convient.

Sinon de retour au travail, les petits détails du quotidien balaieront rapidement les grandes envolées de l'amphitéâtre.

Bonjour à tous,

A mon tour de vous livrer quelques impressions sur ce séminaire même s'il me semble difficile d'en faire une synthèse immédiatement.
Certes, certaines conférences auraient été bien utiles avant de se présenter au concours. Je pense notamment à celle sur les universités ou sur les statuts de la fonction publique. Je ne remets pas en cause la qualité orale des intervenants mais le contenu, bien connu pour celles et ceux qui ont préparé le concours. Pour ma part, j'ai plutôt apprécié les interventions reflexives, celles qui ont voulu avoir de la hauteur sur le monde de l'éducation en général. D'accord, ok avec vous pour dire que cela ne nous servira pas au quotidien, quoique...quoique....Réfléchissons un peu sur l'intervention du membre du HCE et sa manière de décortiquer ce nouveau vocabulaire naissant dans notre ministère. N'est ce pas là la marque d'un changement annoncé, programmé, inéluctable ? Et l'ultime conférence sur la manager public. Oui, je sais que la réponse au thème developpé n'était pas si évidente, mais quel plaisir d'entendre des esprits si fins, alertes et non dénués d'humour.
Enfin, le plaisir est évidemment partagé d'avoir pu mettre un ou des visages sur quelques avatars ou collègues de la même académie (sans oublier l'incontournable IZ). Dommage que le rythme imposé et surtout la période ne se prêtaient pas véritablement à la fête.

Elliot a écrit:

..... Pour ma part, j'ai plutôt apprécié les interventions reflexives, celles qui ont voulu avoir de la hauteur sur le monde de l'éducation en général. .

Cher Elliot, pardonnez moi cette perfidie :

Les interventions ont elles atteint leur but ?

Vouloir prendre de la hauteur est un bel et noble objectif .
Mais y parvenir est une autre histoire ..

parole de barbule ....

Pour ma part, je pense vraiment que la prestation de l'ex recteur Bouvier valait la peine d'être entendue. Il faudra attendre quelques jours ou semaines pour la retrouver sur le site de l'Esen. Vous nous direz ce que vous en penserez.

Bon. Ah, oui, avant d'oublier : la tuile du jeudi, finalement, c'était l'un de mes très précieux ordonnateurs qui a eu un pépin de santé.

J'ai failli livrer ici ma synthèse de ce séminaire ; puis à la réflexion je choisis de la publier sur mon site : mes propos sont tellement durs que je ne voudrais pas attirer d'ennuis à N@n@rd.

Picaduros exagère largement : le mot de départ était plus long que ça, il y avait aussi "on espère vous revoir à l'ESEN prochainement".

En tout cas, à l'enquête de satisfaction, je ne risque pas de leur coller un consensuel 4/5, non mais !

Et Picaduros stp, arrête de te moquer de moi !

N@n@rd a écrit:

Vous apprenez des trucs utiles au moins ?

haha... rire nerveux...


ça se saurait non ?

dans la série pipo et molo dépensent les deniers publics

Bonjour à tous.

J'ai lu avec grande attention et grand intérêt les deux articles de l'IZ sur ce fameux séminaire des APAENES.

Le constat est sévère, si ce n'était la paye, je n'essaierai même pas de devenir attaché principal.

A quoi bon ?

Les "meilleurs" postes sont pris par des CASU (je cite l'IZ), et de toute façon, personne ne semble savoir ce qu'un attaché principal peut bien faire dans un EPLE (" un quoi ? "). La méconnaissance de nos métiers (voire le mépris) que décrit le lapin diabolique laisse songeur.

J'ai reconnu l'environnement dans lequel j'ai évolué pendant l'IRA. L'enchainement de conférences qui pour certaines n'étaient pas dénuées d'intérêt intellectuel, mais pour la plupart tout à fait inutiles. La motivation sous jacente des dites conférences qui n'est manifestement pas de former des personnels d'encadrement (or, à mon sens c'est exactement ce qu'est un attaché et a fortiori un attaché principal). Il s'agit surtout de faire comprendre que ce qui compte c'est la carrière et que quand même, l'EPLE (" le quoi ? "), ce n'est pas très prestigieux.

Bref, à un niveau surement plus élevé et sur un temps assurément plus court, le séminaire des APAENES ressemble trait pour trait à l'IRA. La concurrence entre personnes, l'éloignement considérable du terrain et une bonne dose de cynisme.

Ça ne fait pas envie.

Bon week-end.

J'espère que Picaduros nous sortira d'autres morceaux d'anthologie pour nous détendre.

Trés intéressant l'article de l'IZ sur son séjour à l'EN :
http://www.intendancezone.net/
Révélateur.

Je pourrais dire trés instructif ; mais il ne m'apprend rien et ne fait que confirmer mon opinion : les gestionnaires (qu'ils soient comptables ou pas) n'interessent pas l'Education Nationale. Je ne parlerai pas comme l'IZ de "mépris" (quoique), mais plutôt d'ignorance, de désintérêt, de méconnaissance...
Mais aprés tout est-ce si surprenant ? Que représentent pour l'institution 8000 gestionnaires (avec une majorité de catégorie B) qui vivent dans l'ombre des chefs d'établissements, sans syndicat spécifique à leur métier, face au million de fonctionnaires du ministére ?
Nous nous moquons souvent ici des CPE mais nous vivons le même ostracisme rampant.
On nous parle de secrétaire général d'EPLE : "super secrétaire du CE" ; ce positionnement ne ferait qu'aggraver les choses. Notre avenir - si nous en avons un, ce dont je doute - passe par l'intégration dans un corps de personnel de direction chargé de la gestion ou par la décentralisation.

Bon WE.


Extrait de l'article de l'IZ :
.../...
J'en veux pour preuve de cette déconnexion absolue : en quatre jours, pas une phrase, un mot, une évocation du travail du gestionnaire ou de l’agent comptable en EPLE. Rien. Nada. C’est le boulot de la moitié des présents dans l’amphi tout de même. Il y a mieux : l’élève, vous savez, le truc qui est au centre du système.
.../...
A la question "ils ont fait exprès ou quoi ?" que tout le monde s’est posée, il y a plusieurs réponses possibles :
- pur mépris pour ces petits administratifs, à des personnels de direction on n’aurait certainement pas osé faire cela (très entendu parmi les collègues gestionnaires).
.../...

j'ai lu cet article avec intérêt moi aussi, et je rejoins N@n@rd sur le besoin d'une représentation syndicale spécifique à notre profession, mais j'ai été également navré par l'absence de références à l'EPLE , l'enseignement ou l'élève.
Bon WE

Venue avec peu d'espoirs mais repartie avec une certaine dose d'amertume. De la bonne GRH quoi.
Pour la forme, un petit bonjour, un tout petit au revoir, deux WC et un distributeur insuffisants pour 150 personnes (on nous a laissés trouver tout seuls au bout de trois jours les installations du troisième étage pour voir s'il y en avait des plus malins: ça c'est de la sélection de cadres bien pensée).
Pour le fond, des sujets de conférences arrivant trop tard (après l'examen), l'EPLE complètement absent et ne méritant même pas une conférence, à la différence du supérieur, des intervenants de grande qualité mais parfois dubitatifs eux-même face à la "commande" et s'empressant parfois d'en sortir, des ateliers pour nous demander de réfléchir à notre projet professionnel en aval de l'examen (mieux vaut tard que jamais, des fois qu'on l'aurait passé par hasard) mais pas de projet collectif, de corps ou de métier, et une remarque tellement récurrente qu'elle en devenait risible: nous sommes un vivier pour des emplois d'encadrement supérieur, AENES ou même Perdir. Mais pas de concours accessible, pas d'ouverture de la Direction de l'encadrement, pas de solution pour pouvoir devenir AENES si ce n'est en se faisant connaître pour se voir attribuer un poste à la place d'un CASU pourtant plus légitime.
En fait, je crois que le but réel de ce séminaire, mais qu'on n'a pas pu nous dire ouvertement c'est: vous êtes 302 promus et dans le tas, la plupart vont continuer plus ou moins à faire ce qu'ils faisaient ou à progresser par les moyens normaux. Pour les quelques autres plus jeunes, plus ambitieux ou juste plus malins, à vous de vous faire connaître pour avoir des postes profilés qu'on vous gardera. La règle ne change pas mais elle connaît plus d'exceptions dont une toute petite minorité devra profiter, pour peu qu'elle ait compris le message plus ou moins subliminal qu'on vous délivre ici et aujourd'hui.
Bref, la volonté de ne pas s'ouvrir à accueillir la plèbe dont parle l'IZ mais à en retirer la "substantifique moëlle" pour ne pas risquer de passer à côté des quelques rares éléments qui se seraient fourvoyés au début de leur carrière.
Et sinon mention spéciale au Recteur Bouvier pour la finesse et l'intelligence de son discours, moins langue de bois que les autre sans pouvoir quand même trop en dire, et qui aurait mérité de clore le séminaire (mais sans doute 4 jours étaient-ils trop importants dans son emploi du temps, alors merci pour ces deux jours qu'il nous a donnés).
Et pour conclure, vive le forum et le site qui nous ont permis de nous réunir plus vite et de croiser les expériences plus rapidement. J'ai parfois perçu l'isolement de certains, peut-être pas seuls de leur académie mais exerçant des fonctions qui les isolaient des autres (sans toutefois oublier qu'il existe des ermites de naissance). La solidarité du forum, je l'ai touchée du doigt, elle existe et survit lorsqu'elle sort du monde virtuel où elle est née.

Elliot a écrit:

Pour ma part, je pense vraiment que la prestation de l'ex recteur Bouvier valait la peine d'être entendue. Il faudra attendre quelques jours ou semaines pour la retrouver sur le site de l'Esen. Vous nous direz ce que vous en penserez.

Je m'exprimais de manière générale , en jouant sur les mots , et sous forme de boutade , bien entendu .
Audace que je ne me serais pas permise si vous aviez cité le nom d'un intervenant , comme vous venez de le faire .

Ce sera pour ma part avec plaisir que j'écouterai l'intervention sur le site de l'ESEN , comme je le fais de temps à autre .

En attendant , bon courage à vous pour la reprise

Chacun sait qu'après une aussi longue absence, nos bureaux n'ont pas franchement bonne mine, tant nous leur avons manqué !

Pour le reste , nous ne sommes que des jaloux, aigris de n'avoir pu bénéficier d'un séjour au Futuroscope pour y rencontrer les copains du forum

Projet avorté de détournement pour l'Intendance en chansons : Qu'as-tu appris à l'école, mon fils ? de Graeme Allwright. Projet avorté, car en fait il n'y a pas un mot à changer de la chanson d'origine.

n@n@rd a écrit:

Notre avenir - si nous en avons un, ce dont je doute - passe par l'intégration dans un corps de personnel de direction chargé de la gestion ...

Je suis totalement d'accord avec cette assertion et je crois qu'elle mériterait d'être creusée syndicalement... la notion de corps de gestion est dorénavant plus ou moins péjorative par rapport à celle de corps de direction.

Il serait intéressant qu'il y ait - vraiment - un adjoint à la pédagogie et un adjoint à la gestion, au moins à partir d'une certaine taille d'EPLE.

Le fait que les deux appartiennent au même corps renforcerait la cohésion de l'ensemble et justifierait d'ouvrir le concours de personnel de direction aux administratifs.

Cela diversifierait les débouchés de tout le monde, y compris ceux de l'actuel corps de direction car les adjoints peu satisfaits de leurs fonctions pédagogiques (ça existe) pourraient s'orienter vers la gestion et les futurs chefs pourraient avoir exercé dans les deux domaines avant d'être principal ou proviseur.

Ca y est, je me mets à délirer... j'ai peur d'avoir attrapé la grippe A

L'intendant zonard a écrit:

Projet avorté de détournement pour l'Intendance en chansons : Qu'as-tu appris à l'école, mon fils ? de Graeme Allwright. Projet avorté, car en fait il n'y a pas un mot à changer de la chanson d'origine.

Tiens l'IZ, cadeau :


Qu’as-tu appris à l’ESEN, mon fils
A l’ESEN aujourd’hui
Qu’as-tu appris à l’ESEN, mon fils
A l’ESEN aujourd’hui
J’ai appris qu’il me faudra beaucoup de peine
Qu’il y a des bons et des mauvais APEN
Que je peux être administrateur un jour
Mais seulement si je me tiens bien toujours
C’est ça qu’on m’a dit à l’ESEN, Papa
C’est ça qu’on m’a dit à l’ESEN

Qu’as-tu appris à l’ESEN, mon fils
A l’ESEN aujourd’hui
Qu’as-tu appris à l’ESEN, mon fils
A l’ESEN aujourd’hui
Que si je veux faire carrière
Il faut aller au ministère
Que l’EPLE s’était bien éprouvant
Et qu’on y perdait son temps
C’est ça qu’on m’a dit à l’ESEN, Papa
C’est ça qu’on m’a dit à l’ESEN

Qu’as-tu appris à l’ESEN, mon fils
A l’ESEN aujourd’hui
Qu’as-tu appris à l’ESEN, mon fils
A l’ESEN aujourd’hui
Que pour monter il faut être fort
Avoir des relations et jamais tort
J’ai appris qu’il suffit pas d’être fort en thème
Et qu’on choisit toujours les mêmes
C’est ça qu’on m’a dit à l’ESEN, Papa
C’est ça qu’on m’a dit à l’ESEN

Qu’as-tu appris à l’ESEN, mon fils
A l’ESEN aujourd’hui
Qu’as-tu appris à l’ESEN, mon fils
A l’ESEN aujourd’hui
J’ai appris qu’être cadre c’est beau
Mais que nous ne sommes pas égaux
Qu’il n’y a pas de place pour tous
Et que j’aurais ma chance si je les pousse
C’est ça qu’on m’a dit à l’ESEN, Papa
C’est ça qu’on m’a dit à l’ESEN]