Vin à table

Le gestionnaire d'un ER demande s'il a le droit de servir du vin à la table des commensaux, qui déjeunent dans une salle particulière. Si oui doit-il suivre une procédure particulière ?
Ici à l'AC, on sert du vin mais l'Intendant est absent et personne ne peut me répondre.
Merci pour vos réponses !

quelques pistes ici

Plumpy a écrit:

servir du vin à la table [...] dans une salle particulière.

C'est du vin de Mess.
Z'êtes absout, même saoul.




Bref

bien sûr qu'on a le droit de servir du vin mais 1/4 par personne max.
il faut bien soutenir les vignerons français.
je recommande le madiran, un vin qui a des c... enfin du caractère quoi...

Il n'y a aucune logique à interdire le tabac dans les EPLE et à y tolérer (voir encourager) l'alcool.

Chez moi il y a un principe : même repas pour tout le monde : élèves ou commensaux.

N@n@rd a écrit:

Il n'y a aucune logique à interdire le tabac dans les EPLE et à y tolérer (voir encourager) l'alcool.

Chez moi il y a un principe : même repas pour tout le monde : élèves ou commensaux.

Ben si un peu quand même :
d'un point de vue réglementaire d'abord : l'alcool est permis pas le tabac
d'un point de vue de santé publique ensuite : l'usage du tabac nuit à la santé des non fumeurs, l'usage raisonnable de l'alcool ne nuit pas à la santé de ceux qui ne boivent pas, ni de ce qui boivent d'ailleurs dans la mesure où la consommation reste modérée.

attention à l'amalgame. il y a une grande différence entre absorber de la nicotine et du goudron et boire un verre de vin qui fait partie de la culture française.
de + le prix du repas est différent pour les élèves. ça peut justifier une différence de prestation.
si on supprime le vin alors supprimons les patisseries (prévention à l'obésité), les plats cuisinés ( trop salés), la charcuterie (trop gras).etc
mais buvons allègrement du lait de soja OGM ...

[color=darkblue]L'intendant, revenu, m'indique que d'après lui, on peut servir du vin dans la mesure où celui-ci est hors de vue et d'accès des élèves. Dans la pratique, dans mon lycée, nous servons du vin sur demande dans des pichets d'un quart de litre. Ils sont hors de portée des élèves jusqu'à ce que les commensaux les posent sur leur plateau. Il est déjà arrivé que ces pichets demeurent sur les tables de l'espace réservé aux commensaux (pas une salle fermée) et que les élèves fassent comme qui dirait "les fonds de bouteille"
Là on se rejette la responsabilité : manque de surveillance des réfectoires, plateaux mal débarrassés...
Effectivement le plus judicieux me semble-t-il est de loger tous les utilisateurs du SAH à la même enseigne mais il m'intéressait de savoir si il y a réellement une législation sur ce point.

Avec mes profs j'ai pas de pb. il ne reste jamais de "fonds de bouteilles"....
quelle conscience professionnelle...

Plumpy a écrit:

........il m'intéressait de savoir si il y a réellement une législation sur ce point.

Plumpy , il existe un réglementation
La piste pour la trouver vous a été rappelée plus haut par Bipbip

Voici

url=http://www.education.gouv.fr/bo/2000/special8/regl.htmhttp://www.education.gouv.fr/bo/2000/special8/regl.htm

qui stipule très clairement ceci :

La sécurité
- tenues incompatibles avec certains enseignements, susceptibles de mettre en cause la sécurité des personnes ou les règles d'hygiène ou encore d'entraîner des troubles de fonctionnement dans l'établissement.
Il faut rappeler en outre que toute introduction, tout port d'armes ou d'objets dangereux, quelle qu'en soit la nature, doivent être strictement prohibés.
De même, l'introduction et la consommation dans l'établissement de produits stupéfiants sont expressément interdites. Il doit en être de même pour la consommation d'alcool, excepté, pour les personnels, dans les lieux de restauration.
Il est rappelé qu'il est interdit de faire usage du tabac dans les établissements scolaires

Il y a peut-être des réglementations qui permettent ce genre de choses mais je trouve aussi que favoriser la consommation d'alcool ne fait pas partie de nos missions surtout quand on évoque par ailleurs la difficulté qu'il y a à travailler avec des pochtrons. De même, le SAH a été créé pour des élèves à qui on offre des repas équilibrés sur la base de plans alimentaires, là aussi on en a parlé récemment. Les autres rationnaires sont des pièces rapportées généreusement autorisées à bénéficier de ce service, il n'y a donc pas lieu de leur offrir plus même si le tarif de leur repas est plus élevé (ce qui se discute parfois).
Enfin, en tant qu'adultes encadrant des jeunes, l'effort qui consiste à ne pas s'arsouiller au gros rouge qui tâche entre deux cours me semble un strict minimum.

N@n@rd a écrit:

Il n'y a aucune logique à interdire le tabac dans les EPLE et à y tolérer (voir encourager) l'alcool.

Chez moi il y a un principe : même repas pour tout le monde : élèves ou commensaux.

Merci pour ces indications...je n'avais pas réussi à utiliser le lien donné par Bip-Bip.

LMDV a écrit:

Il y a peut-être des réglementations qui permettent ce genre de choses mais je trouve aussi que favoriser la consommation d'alcool ne fait pas partie de nos missions ...

Je partage tout à fait ce point de vue
Et, pour en revenir à la question initiale de Plumpy, si actuellement son EPLE ne propose pas de vin au repas, je ne vois pas ce qui l'empêche de continuer ainsi , bien au contraire .Dans ce sens, les bonnes initiatives ne sont pas particulièrement difficiles à prendre

Par contre, au vu du texte cité plus haut, il sera plus délicat- pour un CE nouvel arrivant dans l'établissement aux habitudes en la matière bien ancrées - de faire marche arrière
Sauf à intégrer son objectif "EPLE sans aloccol" dans un projet CESC, par exemple, ce qui lui permettra de faire passer la chose en douceur.

Fin de journée /semaine difficile

La solution à propos du vin, c'est que sa qualité soit suffisemment mauvaise pour en diminuer la consommation...



Je pratique avec succès

Citation :

La solution à propos du vin, c'est que sa qualité soit suffisamment mauvaise pour en diminuer la consommation...

ici ce fut le cas. Depuis, personne ne réclame plus rien et tous préservent leur estomac

barbule a écrit:

Fin de journée /semaine difficile

C'est Newton qui t'a embêté ma Bubulle ?

Vieil intendant a écrit:

C'est Newton qui t'a embêté ma Bubulle ?

Newton m'embêter

Lui .. ., moi 8)

Je te rappelle , cher VI , que nous sommes une équipe solidaire qui ne saurait se laisser déstabiliser par quelque mesquinerie que ce fut .
non, simplement un dérapage de souris que LMDV, avec son oeil de lynx , n'a pas manqué de souligner
...

Pfff, il n'y a que des canidés migraineux sous état grippal perpétuel pour ne pas se rendre compte que je suis de fort agréable compagnie, alliant conversation brillante et sympathie naturelle. 8)

Amha du vin tous les jours à table, même si c'est envisageable quand il y a un réfectoire des profs séparé, ce n'est pas une bonne chose. J'ai eu été dans un collège où ça se pratiquait, et sur les deux bouteilles descendues par jour, une et demi l'était par la même personne. On a d'ailleurs cessé cette pratique quand ladite personne est partie en retraite, et personne n'a jamais réclamé.

Quant à l'idée de prendre du mauvais pour dissuader la consommation, j'en ai une bonne : jeune gestionnaire souhaitant bien faire, j'avais trouvé justement le vin servi absolument infect. J'ai commandé quelque chose de vraiment meilleur (goûté et approuvé par mes soins), et nos amis les profs m'ont proposé de me noyer dedans. Je ne suis pas oenologue, mais quand même...

Pour conclure, le vin tous les jours, non. Mais il faut, en revanche, proposer une boisson appropriée à de régulières occasions : repas thématique, 3e mercredi de novembre et autres. C'est ponctuel et ce n'est pas un appel à la consommation systématique, c'est très apprécié , car alors ils se rendent compte que l'on a pensé à eux. Et à la limite on peut se permettre, comme c'est occasionnel, de se fournir en produits de qualité, toujours pour soigner l'image du service.

Servir aux commensaux du vin payé sur le R2 6011, ça peut être qualifié de détournement de fonds publics puisque l'argent des élèves est détourné pour acheter quelque chose qui manifestement ne leur est pas servi. Enfin j'espère.

Le Forgeron a écrit:

Servir aux commensaux du vin payé sur le R2 6011, ça peut être qualifié de détournement de fonds publics puisque l'argent des élèves est détourné pour acheter quelque chose qui manifestement ne leur est pas servi. Enfin j'espère.

Le R2 est financé par les utilisateurs du service. Les commensaux en font partie. Si la cantine était gérée par le soviet des parents d'élèves, ça serait peut-être différent, mais là, le gestionnaire, et l'ordonnateur ont encore un tout petit peu de pouvoir de proposition.

Vous avez un peu raison tous les deux
oui on décide mais il est anormal que les élèves et donc leurs parents (du moins ceux qui payent) supportent le prix de l'achat du vin
Chez moi il y a 2 tarifs de TR 3 et 3.30€
Une bouteille de bon vin se négociant à des prix importants ce sont bien les parents qui supportent l'achat

Le Forgeron a écrit:

Servir aux commensaux du vin payé sur le R2 6011, ça peut être qualifié de détournement de fonds publics puisque l'argent des élèves est détourné pour acheter quelque chose qui manifestement ne leur est pas servi. Enfin j'espère.

C'est oublier que ceux qui payent au ticket payent plus cher que ceux qui payent au forfait. Par conséquent, non seulement les commensaux paient leur part de coût de revient mais ils financent une partie du coût des forfaits.
Chez moi , il y a du vin à table. Si un p'tit malin s'amusait à dire que c'est un détournement de fonds publics, c'est direct procès en diffamation !! Non mais sans blague !!!

Je suis d'accord sur le fait qu'il ne s'agit en aucune façon d'un détournement de fonds ; mais moins sur l'analyse de la participation des commensaux. Que la CT finance le SAH en prenant en charge pour partie le personnel et l'investissement pour les élèves est normal. Cela l'est moins pour les commensaux, surtout ceux relevant de l'Etat. Hors nous savons tous que les commensaux ne payent pas le coût réel du repas.

Notre CT, interventionniste j'en conviens, a réglé ce problème d'alcool à table.
Quand elle a fixé les tarifs pour l'ensemble des lycées de la région elle a bien précisé que ces tarifs ne comprenaient pas la fourniture de boisson alcoolisées. Toutefois si les établissement voulaient continuer à en servir c'était un service annexe facturé et représenté par l'achat d'un "ticket" particulier.
ici ça été simple, il n'y a plus d'alcool pour les commensaux (avant vin et bière).
Cela s'est passé sans trop de problème (peut-être parceque la décision ne venait pas de l'établissement mais de la région ?).

N@n@rd a écrit:

Je suis d'accord sur le fait qu'il ne s'agit en aucune façon d'un détournement de fonds ; mais moins sur l'analyse de la participation des commensaux. Que la CT finance le SAH en prenant en charge pour partie le personnel et l'investissement pour les élèves est normal. Cela l'est moins pour les commensaux, surtout ceux relevant de l'Etat. Hors nous savons tous que les commensaux ne payent pas le coût réel du repas.

Ton analyse que je pourrais partager d'ailleurs n'implique pas que l'argent des familles soit utilisé pour les commensaux, mais seulement que l'intervention de la CT profite aussi aux commensaux, ce qui est quand même un peu différent. Il me semble donc toujours justifié de tordre le cou à cette vieille antienne, selon laquelle les familles paient le repas et le vin des commensaux.

On est d'accord sur l'analyse.

Puisque je peux me permettre de laisser un post dans ce fil, j'ajoterai mon garain de sel . Dans le collège où j'exerce depuis 2002 , avec le premier CE et après concertation avec la médecine scolaire, il avait été décidé ( par le CE) de supprimer le vin à table car les fonds de bouteilles disparaissaient, les professeurs étant eux très raisonnables sur leur consommation personnelle . La disparition de ces fonds de bouteilles n'a jamais pu être imputé à qui que ce soit ( plas de flag en somme ). Pour " compenser " sachant que les besoins nutritionnels des adultes sont différends de ceux des enfants nous apprtons depuis de légères modulations aux repas des professeurs . Avec l'ancien CE ça se passait comme ça . Avec le nouveau c'est très différend, d'ailleurs c'est elle qui est à l'origine de mon départ ( une SAENES ça fait moins chic qu'un ATTACHE ou un ATTACHE principal ) . Quand je suis arrivée en 2002 j'étais :

ET TRES BIEN NOTEE AVEC EXCELLENTES APPRECIATIONS , avec le nouveau c'est devenu :
. Mais c'est de ma faute, je n'ai pas su m'adapter .

Cordialement .