je l'avais lu sur rue89.com et voici la confirmation sur lemonde.fr
Le MEN va dépenser 220 000 € pour nous surveiller sur le net. je serais curieux de voir le CCP et la remise des offres.


C'est très facile de localiser par l'ip et comme je le répète tjs l'anonymat n'existe pas sur internet.

Il faudrait être soit très naïf, soit mal informé, soit les deux pour croire que cette procédure est nouvelle.
Simplement, ce qui était autrefois confié à un service d'Etat, les RG, le sera désormais à une société privée.

D'où l'appel d'offres .

C'est tout.

J'arrive pas à trouver la liste des sites "étudiés" ; quelqu'un l'a vue ?

Hélas non, n@n@rd voudrait bien avoir les pages manquantes, moi aussi d'ailleurs, je vais relancer celui qui m'a expédié les docs , peut-être les a t-il ???

Peut-être que nous sommes des lanceurs d'alerte ...

C'est le moment de se lâcher :

- nos revendications sont simples, : plus de personnels, plus de reconnaissance, plus d'argent ...

100 00 € pour surveiller des profs, c'est pas cher! Quand on voit déjà le travail quand ça demande dans un eple!

Lina Inverse a écrit:

- nos revendications sont simples, : plus de personnels, plus de reconnaissance, plus d'argent ...

Euh, plus dans quel sens: plus, +++ ou plus, nada, disparition, non-existence ?

Vieil intendant a écrit:

J'arrive pas à trouver la liste des sites "étudiés" ; quelqu'un l'a vue ?

Si tu cliques sur annonce , dans l'article du Monde, tu as accès au détail de l'appel d'offres et aux services auprès desquels tu peux te renseigner


Signé : ton balai faubert préféré

Mon bon génie, plus de rien = rien, plus de plus = plus , moins que rien = rien, moins que plus = moins , je voulais dire d'avantage de personnels , de formations, de reconnaissance (financière entres autres), pour le service public qui nous évite d'être dans ce monde là :

je vous préviens c'est long mais instructif :et d'avoir des services publics dignes de ce nom.
https://www.dailymotion.com/playlist/xp7tk_Angledor_la-mort-a-credit

Dear Isaac, you should eat an apple , as the grandma say : "an apple a day keep the doctor away"

Lina Inverse a écrit:

Mon bon génie, plus de rien = rien, plus de plus = plus , moins que rien = rien, moins que plus = moins ,

Lina, il manque un élément déterminant dans ta démonstration:
et oui, l'étymologie nous apprend que "rien" , c'est toujours quelque chose .

Et c'est là que les choses se compliquent ...

Lina Inverse a écrit:

Dear Isaac, you should eat an apple , as the grandma say : "an apple a day keep the doctor away"

Your grandma is wise.

But she forgets one thing: "To throw an apple in their heads keep the intruders away"

voici la copie du lien : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article74057
IL Y A TOUT CE QUI CONCERNE CET APPEL D'OFFRE pour le moins surprenant.
Les caisses de l'état ne sont pas vides pour tout, et surtout pas pour donner du fric à une entreprise privée dont on est à peu près certain que la confidentialité ne sera pas respectée . Je ne pense meme pas que cela figure dans les clauses du marché. J'ai lu en diagonale, parce que pas trop de temps à y consacrer, mais ça vaut quand meme la peine de regarder ça de plus près.

Je ne me lasse pas de savourer la phrase suivante:

"Les informations signifiantes pertinentes sont celles qui préfigurent un débat, un « risque opinion » potentiel, une crise ou tout temps fort à venir dans lesquels les ministères se trouveraient impliqués."

cette notion de "risque-opinion" est merveilleuse dans le non-dit.

Bonjour la novlangue : risque -opinion

Pour Barbule et oui rien c'est peut être quelque chose , alors moins que rien qu'est ce que c'est ???? et bon à rien ??? et de rien ??? éclaire ma lanterne ?

Isaac, an apple away from is tree, make the famous law of universal gravitation become reality in Principia and also a disease wich is knew by the medical corporation as the "Newton Ouch Damned apple disease"

doudou a écrit:

voici la copie du lien : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article74057
IL Y A TOUT CE QUI CONCERNE CET APPEL D'OFFRE pour le moins surprenant.
Les caisses de l'état ne sont pas vides pour tout, et surtout pas pour donner du fric à une entreprise privée dont on est à peu près certain que la confidentialité ne sera pas respectée . Je ne pense meme pas que cela figure dans les clauses du marché. J'ai lu en diagonale, parce que pas trop de temps à y consacrer, mais ça vaut quand meme la peine de regarder ça de plus près.

@ doudou

A ma connaissance ce sont les littéraires de chez fabula.org qui ont été les plus attentifs. Venant d'eux qui ne sont pas dans l'opposition systématique cela a du poids. Les autres médias internet ont répercuté ensuite. Puis les autres.
http://www.fabula.org/actualites/article26772.php

Cela est à comprendre quoiqu'en disent les revenus de tout avec le projet de loi du Sénat qui veut allonger le temps de mise en cause des porteurs de nouvelles (et de diffamations) de 3 mois à un an.

http://www.mediapart.fr/journal/france/131108/diffamation-sur-internet-l-edito-video-de-mediapart

Le 4 novembre, les sénateurs ont voté une proposition de loi qui pourrait tout changer sur Internet. Si leur projet devait être adopté définitivement, la durée de prescription du délit de diffamation sur le réseau passerait de trois mois (loi actuelle) à un an. Du coup, blogs citoyens, sites d’information, forums en tous genres s'en trouveraient sérieusement fragilisés. D’autant, et c’est une première, que les sénateurs UMP, centristes et socialistes (les communistes ont voté contre), se sont mis d’accord pour distinguer, avec des arguments où l’absurde le dispute à l’ignorance, sites d’information issus de médias établis (presse, télé, radio), qui resteraient soumis au régime en vigueur (trois mois), de tous les autres, suspectés d’emblée d’être moins prudents, et qui passeraient à un an.


A dire vrai, cette proposition de loi fait suite à de nombreuses autres. Depuis l'avènement du Net, au milieu des années 90, c'est presque une habitude. Celle du 4 novembre 2008 est l'une des plus préoccupantes. Elle touche, ni plus ni moins, à la liberté d'expression. Et à la loi de 1881 qui consacrait la liberté de la presse, tout en accordant à quiconque le droit légitime d'ester en justice s'il s'estime diffamé. Trois mois, c'était le délai raisonnable que le législateur d'alors avait trouvé. On va voir (notre vidéo) en quoi ce délai est toujours valable. Et en quoi les arguments sénatoriaux et ceux de la ministre de la justice, venue soutenir le texte «au nom du gouvenment», se démontent un à un.

Mais d'abord, la proposition de loi dans son intégralité:

« Le délai de prescription est porté à un an si les infractions ont été commises par l’intermédiaire d’un service de communication au public en ligne. Ces dispositions ne sont toutefois pas applicables en cas de reproduction du contenu d'un message diffusé par une publication de presse ou par un service de communication audiovisuelle régulièrement déclaré ou autorisé lorsque cette reproduction est mise en ligne sous la responsabilité de leur directeur de publication. »


Et ce site de la toile, non référencé organe de la bonne presse officielle fait partie de ces porteurs de nouvelles zaffreux valant 12 mois de surveillance. Comme tout bloggeur lambda ou organisateur de gestionnaires.
Assez incertains ces gens là aux yeux du pouvoir pour vouloir quadrupler le temps pendant lequel on pourra leur trouver matière à procès.
Par exemple, comme si d'aventure invraisemblable, un forumeur (quel c.n!) ici se mettait à vouloir écrire - ce qui est absolument inconcevable, hein ? - et que la modération laisse passer, de son mi_nistre, qu'il est un pôv'c.n et qu'il doive se ca_ss_er pour avoir cassé les lycées pour de raisons purement comptables de diminution d'heures d'adultes face à élèves ou de comptables et d'agences, même si quelques indemnités sont à la clef. Bien sûr c'est faux. Il n'est pas pauvre. Mais le risque sera réel et coûteux.

Va falloir apprendre si les sénateurs emportent le morceau à toujours commettre le mot laudateur, flatteur et caressant à l'endroit des susceptibles d'être susceptibles à la lecture de propos inconvenants et d'en connaître l'hébergeur et l'auteur via l'IP et de les faire remonter au commanditaire de l'appel d'offre.

Bref

Ce serait amusant si cette annonce (la mise en place d'une veille d'opinion) créait un mouvement de contestation sur le net.
Un bel exemple "d'opinion- risque".