Consommation de boissons énergisantes : circulaire

BO n°31 du 31 juillet 2008

Circulaire n°2008-229 du 11 juillet 2008 interdisant la consommation des boissons énergisantes dans les établissements scolaires.

Lire la circulaire n°2008-229


A noter :
L'existence de cette circulaire est rappelée dans la
Lettre d'information de l'ESEN nº85 du 22 Aout 2008

J'espère qu'un parent d'élève ou mieux encore, un élève majeur portera cette circulaire ridicule devant le juge qui se chargera de la dézinguer.
Si maintenant, on doit aussi se récupérer les tartufferies du ministère de la santé qui essaie de refiler ses echecs à l"éduc, merci. On a assez des nôtres.

C'est une jurisprudence européenne qui a permis au taureau rouge de gagner contre la vache folle (métaphore). Comment un chef d'établissement pourrait-il interdire la consommation de cette boisson au motif que le ministre de la santé ne l'aime pas. Si la France avait continué à interdire la vente du produit dont tout le monde connait le nom, elle aurait été condamnée à une lourde indemnité. Les établissements scolaires ont-ils vocation à payer des amendes pour non respect des textes européens?

A peine rentré, déjà énervé!

Je pense qu'un chef d'établissement peut - et doit - contrôler ce qui se vend dans son établissement.

N@n@rd a écrit:

Je pense qu'un chef d'établissement peut - et doit - contrôler ce qui se vend dans son établissement.

Qu'il sache ce qui se vend: aucun doute.
Qu'il veille à ce que ne soit pas consommé ce qui est illicite dehors: évidemment.
Qu'il veille à ce que ne soit pas consommé ce qui est licite dehors mais illégal dedans: Bien sûr mais les moyens ne sont pas toujours à la hauteur des déclarations (combien d'amendes distribuées à des élèves ou des personnels qui fument en établissement et par qui?)
Qu'il veille à ce que ne soit pas consommé ce qui est licite dehors et pas illicite dedans "Les boissons “énergisantes” ne doivent pas être consommées par les enfants et les adolescents.
Toute vente et tout usage de ces boissons sont donc interdits dans les établissements scolaires.
Il appartient en conséquence aux chefs d’établissement de s’assurer qu’aucun de ces produits n’est mis à disposition des élèves (distributeur, cafétéria, foyer, restauration scolaire..), et de veiller à ce que ceux-ci n’en fassent aucune consommation dans l’établissement scolaire." : On va faire fouiller les sacs pour y chercher du raide boule?
Que des "hauts responsables" fassent preuve de bêtise et d'hypocrisie, rien de bien nouveau. Que nous ayons a jouer les supplétifs dans cette mascarade, j'attends la réaction du syndicat majoritaire des PD.

Dernier point, le titre de la circulaire: SANTÉ DES MAîTRES ET DES ÉLÈVES
Sans commentaire.

Mais si, mais si,....

C'est au gestionnaire de faire la police et de confisquer.... au moins pour son usage personnel, il en a bien besoin et ce qui m'a manqué au long de ces 3 années ! (Mais ici, même les bouteilles d'eau sont interdites (sauf canicule) pour éviter les batailles d'eau )

Colombane a écrit:

Mais si, mais si,....

C'est au gestionnaire de faire la police et de confisquer.... au moins pour son usage personnel, il en a bien besoin et ce qui m'a manqué au long de ces 3 années ! (Mais ici, même les bouteilles d'eau sont interdites (sauf canicule) pour éviter les batailles d'eau )

Si le R.I. prévoit non pas l'interdiction des batailles d'eau mais seulement celle des bouteilles, il est mal fichu et tombe à l'eau : parce qu'avec préservatifs c'est bien plus efficace et rigolo. Et c'est gratuit ou quasiment (voir la circulaire n° ... du ...)

Question de la circulaire,
- dans la forme, le Nanard a raison.
- dans le fond les ministres se donnent de l'importance, les recteurs donnent de l'importance à l'importance qu'ils attachent aux ministres et à la diffusion des circulaires.
- pour conclure, J.Mic conclut très bien.

Les précités, sauf les Nanard et J.Mic, prennent les personnels de direction pour des billes à qui il faudrait tenir la main pour leur indiquer la bonne. Remarquez que tenir la main d'une bille mériterait circulaire pour ce faire.


Bref