franchir le pas ?

bonjour,

attaché avec 8 ans d'expérience en EPLE, je suis sur le point de décrocher un poste dans le sup' car je souhaite voir autre chose professionnellement et découvrir un autre univers qui bouge bcp en ce moment...

j'hésite encore pour des raisons matérielles, financières (logement) et la mobilité importante (400 km) que cela suppose pour ma petite famille. cependant, j'ai peur de le regretter si je ne franchis pas le pas car le boulot de gestionnaire est en train de partir en lambeaux avec la décentralisation et les suppressions de postes qui s'annoncent sévères. j'ai pas envie de me voir imposer des responsabilités comptables sans les moyens qui vont avec. j'ai peur d'y laisser ma santé et de nuire à ma vie de famille avec mes sempiternelles jérémiades sur nos conditions de travail !

en somme, j'ai envie de changer d'air, de quitter ce métier sclérosant et sans avenir mais ce fil à la patte qu'est le logement il est bien difficile de s'en défaire !

rubicon a écrit:

en somme, j'ai envie de changer d'air, de quitter ce métier sclérosant et sans avenir mais ce fil à la patte qu'est le logement il est bien difficile de s'en défaire !

Tout à fait.

Si tu comptes les IFTS que tu vas récupérer et les avantages en nature en moins à déclarer aux impôts, ça atténue (certes pas à 100%) le coût d'un logement.
A toi de voir si la différence n'est pas le prix à payer pour un travail dans lequel tu t'épanouiras plus (et, en tout cas, dont l'avenir semble moins sombre que le notre).

Pour moi le pas est fait, je quitte l'intendance cet été pour le supérieur et sans aucun regret... Le boulot est intéressant et m'a permis de rester proche de mon enfant quand il fallait. Toutefois, je ne vois pas d'avenir dans un métier mal payé, mal considéré, et avec plein de responsabilités...

Soyons clairs, les responsabilités ne me posent pas de problème en échange de certaines contreparties...

poussicouf a écrit:

Pour moi le pas est fait, je quitte l'intendance cet été pour le supérieur et sans aucun regret... Le boulot est intéressant et m'a permis de rester proche de mon enfant quand il fallait. Toutefois, je ne vois pas d'avenir dans un métier mal payé, mal considéré, et avec plein de responsabilités...

Soyons clairs, les responsabilités ne me posent pas de problème en échange de certaines contreparties...

, d'autant plus que le pouvoir actuellement en place détruit petit à petit le statut de la fonction publique, alors si on perd lemploi et la carrière assurée, le goût du service public finira par ne plus peser lourd face aux avantages que le privé offre en contrepartie des responsabilités et de nos niveaux (très élevés pour ZI, VI et les autres) de spécialisation.

J'aimerais un poste de gestionnaire comptable l'an prochain.
Suis-je fou

GM a écrit:

J'aimerais un poste de gestionnaire comptable l'an prochain.
Suis-je fou

Cela dépend du poste de comptable et de ton expérience... mais sans être totalement fou, faut te surveiller....

Un avis personnel: la brillance du soleil n'est pas aussi éclatante dans le supérieur. C'est vrai que l'avenir du métier de GM est rempli d'incertitudes, ce qui justifie cette "émoragie" vers d'autres ministères, les CT ou le supérieur.
Le "job" n'est ni plus riche, ni plus épanouissant dans le supérieur que dans le secondaire. Selon que vous êtes en UFR ou dans les services centraux (Présidence de l'université), les missions sont différentes. Mais vous serez toujours confrontés à ce que nous vivons tous: la différence d'approche entre le pédagogique et l'administratif. En plus, vous serez parfois amené à faire face à un certain "clientélisme" dans les périodes électorales (doyen en UFR ou Président de l'université). Mais vous serez également, par moment, "frustré" de constatez que vos collègues de la filière ITARF sont mieux rémunérés que vous.

Bien évidemment, il y a de nombreux éléments de satisfaction dans le supérieur. Mais cela est une question personnelle, que vous aurez le temps de développer.