Pour nous l'intérêt se situe page 129 et 130 :

Citation :

La tâche du chef d’établissement ne pourrait être que facilitée par la dissociation des fonctions de président du conseil d’administration et de responsable de l’exécution des décisions prises. L’exemple des établissements agricoles en montre tout l’intérêt. Cela mettrait fin à une ambigüité entre le rôle de représentant de l’Etat qu’est le chef d’établissement et la fonction plus générale qui revient au président du conseil d’administration d’un établissement d’enseignement. Le rythme élevé du renouvellement de population des chefs d’établissement donne l’occasion d’élargir le vivier des responsables de demain à des cadres de l’enseignement privé. La commission juge souhaitable d’offrir chaque année 10 % des postes mis au recrutement à des cadres des autres fonctions publiques ou du secteur privé (un texte est en préparation à la fonction publique sur ce sujet)

Jean-Mic a écrit:

Pour nous l'intérêt se situe page 129 et 130 :

Citation :

La tâche du chef d’établissement ne pourrait être que facilitée par la dissociation des fonctions de président du conseil d’administration et de responsable de l’exécution des décisions prises. L’exemple des établissements agricoles en montre tout l’intérêt. Cela mettrait fin à une ambigüité entre le rôle de représentant de l’Etat qu’est le chef d’établissement et la fonction plus générale qui revient au président du conseil d’administration d’un établissement d’enseignement. Le rythme élevé du renouvellement de population des chefs d’établissement donne l’occasion d’élargir le vivier des responsables de demain à des cadres de l’enseignement privé. La commission juge souhaitable d’offrir chaque année 10 % des postes mis au recrutement à des cadres des autres fonctions publiques ou du secteur privé (un texte est en préparation à la fonction publique sur ce sujet)

L'intérêt de l'affaire est surtout de mettre à mal ou à rien l'autonomie des EPLE.
Et il n' y aura pas grand monde pour la défendre.
Cette référence à la structure de décison des lycées agricoles est une vieille lune, puisque depuis la réorganisation des établissements agricoles (remonter au temps de M.Rocard je crois bien) où le rapport privé/public n'est pas le même que dans l'enseignement général et professionnel , on l'agite.
Avant d'en tirer des conclusions hâtives, il faudrait étudier avec soin les résultats de la chose et les rapports concrets avec la sphère politico-économique du monde agricole et surtout les contraintes afférentes.
Les gestionnaires en tireront-ils avantages plus qu' inconvénients ?
Les récits des manières discutables des nouveaux maîtres des CT, que l'on lit ici, même de contributeurs pas les plus mal disposés à leur égard, m'en aurait fait douter si je n'affirmais pas depuis longtemps que l'herbe n'y est pas plus verte que dans le pré de l'Etat.
Et surtout que faire sauter le verrou du CE est le premier souhait des CT pour n'avoir plus que des cadres aux ordres. A leur ordre.

clones

Il y a surtout un point que je m'explique encore très mal dans ce raisonnement: comment quelqu'un d'étranger au fonctionnement d'une structure, quelle qu'elle soit, peut-il être le mieux placé pour en présider les destinées, et par exemple son conseil d'administration ?
Nous sommes tous et toutes ici bien placés pour savoir qu'à suivre aveuglément les textes, nous pourrions fort bien réunir un CA chaque semaine ou presque, tant sa consultation et surtout son accord sont requis pour que nos établissements fonctionnent dans le bon respect de la règlementation voire de la légalité. Nous avons déjà souvent du mal (et c'est peu que de le dire) à convaincre nos actuels CE, pourtant issus du sérail, de la nécessité jurididique de faire les choses règlementairement, j'imagine donc mal un quidam issu du privé (et donc auquel la culture administrative-notamment juridique- est parfaitement étrangère) être parfaitement réceptif aux subtilités des actes administratifs, de l'EPCP, ou des nécessités de conventionnement avant d'agir ou d'engager crédits.
J'y vois là l'effet d'une idéologie libérale largement répandue qui ne peut voir dans l'"Administration" qu'un vaste conglomérat de planqués abrités derrière une montagne de textes abscons et déconnectés du réel, opposée au pragmatisme régnant dans le privé qui saura sans nul doute faire bouger (et rapidement) les choses sans s'encombrer de textes que personne ne connaît et dont tout le monde se fout.

Je suis rassuré, pas un mot ou une phrase concernant les fonctions du CPE.

Le mot gestionnaire, lui, est cité 7 fois en 271 pages...

Il s'agit des gestionnaires de personnel, à savoir les services académiques...

néthou a écrit:

.....
J'y vois là l'effet d'une idéologie libérale largement répandue qui ne peut voir dans l'"Administration" qu'un vaste conglomérat de planqués abrités derrière une montagne de textes abscons et déconnectés du réel, opposée au pragmatisme régnant dans le privé qui saura sans nul doute faire bouger (et rapidement) les choses sans s'encombrer de textes que personne ne connaît et dont tout le monde se fout.

pas eu le temps encore de lire ce fameux rapport :

mais pour naviguer souvent dans des eaux où je croise plus de paquebots libéraux que de chalutiers travaillistes, je peux confirmer: l'Administration sous toutes ses formes est la structure à abattre , les fonctionnaires, des planqués irresponsables croulants sous les avantages de toutes natures, et les beaux parleurs des vicitmes jamais reconnus à leur haute juste valeur.....

c'est à ce moment là du discours que j'aime bien proclamer haut et fort que moi, je suis fonctionnaire.....

wizzz a écrit:

Je suis rassuré, pas un mot ou une phrase concernant les fonctions du CPE.

Le mot gestionnaire, lui, est cité 7 fois en 271 pages...

Et « CPE » apparaît 7 fois aussi

Dons +7 aux cpe car on y est pas!