Bonjour,
Opale m'interroge sur la répartition des contrôles du comptable et de ses assistants. Je suis habitué sous gfc à vérifier de manière exhaustive tous les documents comptables après un premier contrôle de mes collègues, mais sous Opale ? Contrôlez vous de la même façon ? Mes yeux, mon énergie et surtout mon inexpérience m'inciteraient à ne plus contrôler certaines choses qui seraient totalement déléguées à mes collègues ( à mes risqus et péril diraient certains), par exemple les ribs ... Je souhaite avoir les retours d'expériences de collègues plus aguerris ayant plus qu'une petite compta sous Opale et savoir si ils peuvent continuer de fonctionner sous GFC ou si ils ont adaptés leur façon de travailler ( c'est la pratique induite qui m’intéresse, pas la théorie qui me dit qu'il faut que fasse strictement la même chose... avec 10 EPLE un mandat au 6011 papier me prend 5 minutes, sous Opale il m'en prendra beaucoup plus et un comptable en burn out ne sera pas plus efficace). Cdt,

Ce n'est pas le changement GFC-Opale qui doit être pris en compte mais le passage de la RPP à la RGP qui doit adapter le contrôle.

Bonjour,
La remarque est en effet pertinente mais justement , concrètement, quels sont les impacts que cela a entrainé dans vos agences ? On fait du contrôle hiérarchisé selon les risques et on fait valider ce plan ?

On fait effectivement du contrôle hiérarchisé sans le formaliser car cela n'est pas possible à l'EN. Donc pas de plan et aucune validation possible.
Il faut identifier les risques qui peuvent générer un préjudice financier significatif pour l'établissement. Cela concerne principalement les contrats (différences entre facture et contrat, date de fin de contrat, revalorisation non contractuelle, etc...). Les rémunérations sont un domaine hyper sensible. Le respect du code des marchés concerne principalement les ordonnateurs mais le comptable doit être attentif aux pénalités éventuelles, aux astreintes, etc...

Disons qu'on peut être moins attentif aux centimes sur les factures du SRH mais lire avec attention les contrats et la concordance entre facture et PJ.

Bonjour,
J'apprécie énormément la concision et la précision de la réponse !! Merci beaucoup.
Concrètement cela signifie t'il que vous vérifiez toutes les factures déjà vérifiées par vos collègues sous Opale, que vous ne vérifiez plus les ribs par ex en 2eme contrôle ou par exemple les factures du 6011 vous validez directement ss regarder par exemple ?

Si lors de son contrôle, l'AC constate que le fournisseur a commis une erreur de réactualisation en faveur de l'Eple. Doit-il exiger que l'Eple fasse un mandat complémentaire de la différence ?

olivedugrandouest a écrit:

Bonjour,
J'apprécie énormément la concision et la précision de la réponse !! Merci beaucoup.
Concrètement cela signifie t'il que vous vérifiez toutes les factures déjà vérifiées par vos collègues sous Opale, que vous ne vérifiez plus les ribs par ex en 2eme contrôle ou par exemple les factures du 6011 vous validez directement ss regarder par exemple ?

Ce n'est pas ce que j'écris. J'adapte mon contrôle. Je contrôle à fond certaines factures, notamment quand un contrat est joint, quand c'est un nouveau fournisseur, quand il s'agit de frais de déplacements,quand le montant est important, quand l'objet est spécial, etc... et passe plus rapidement sur d'autres comme les petites factures du SRH.
De plus le double contrôle dépend énormément de la qualité-compétence de la personne qui fait le premier contrôle. Elle dépend aussi du temps dont on dispose.
Il ne peut à mon sens y avoir de règle valable pour tous les établissements.
Et lors de son intervention pour Espac'EPLE, la DAF a confirmé qu'il ne pouvait y avoir de procédure de contrôle hiérarchisé formalisé en EPLE.
Cela dit - et ça me fait de la peine de le dire pour la qualité de mon métier - avec la disparition de la RPP les risques pour le comptable sont extrêmement réduits désormais.

Petit curieux a écrit:

Si lors de son contrôle, l'AC constate que le fournisseur a commis une erreur de réactualisation en faveur de l'Eple. Doit-il exiger que l'Eple fasse un mandat complémentaire de la différence ?

Normalement le gestionnaire et après le comptable doivent vérifier l'adéquation entre la facture et le contrat (y compris la revalorisation) et faire un rejet lorsque cette adéquation est inexistante. Avec la RPP il y avait un risque pour le comptable ; avec la RGP... ben... aucun... sauf si ce genre d'erreur se reproduit et démontre une gestion comptable problématique... mais cela relève de l'autorité hiérarchique, pas du juge.
Perso comme j'aurais commis une erreur je signalerais au fournisseur... mais ça c'est moi. Et bien entendu l'erreur ne peut être rectifiée que par une facture rectificative du fournisseur, pas par une action de l'EPLE.