Bonjour,

Je suis confrontée à une situation délicate, l'un de mes agents sent l'alcool, mais ne montre pas de signes clairs d'ébriété , élocution normale, ne titube pas,..
J'ai fait part de mes doutes à la CT, mon interlocuteur m'invite je cite à "emmener l'agent à la médecine du travail où on le fera souffler dans le ballon", je suis assez dubitative par rapport à cette explication.
Mon CE est au courant et me soutient dans ma démarche, nous sommes aussi désarmés l'un que l'autre et ne savons pas comment faire.
Si vous avez été confrontés à ce cas de figure, quels conseils pouvez vous m'apporter ?

Merci de votre aide et bonne journée

Avant de le faire souffler dans le ballon il faut en parler avec l'intéressé, lui montrer que l'on a des doutes sur sa consommation d' alcool et qu ' on peut faire appel à la médecine du travail pour l'aider .
Celà le fera peut être réagir

Bonjour,
comme quoi notre Région représente bien ce problème

Soit vigilante à ce sujet très délicat.
J'ai eu un chef de cuisine qui sentait l'alcool et au final il prenait des pastilles à l'anis et dégageait cette odeur très caractéristique.
Un autre agent avait un discours décousu et titubait durant son travail. Il s'avérait que c'était son traitement anti-douleurs.
Le flagrant délit est l'idéal mais très difficile dans les faits.
Pour la collectivité, elle ne se mouillera pas...

Bon courage

Oui, attention, une odeur d'alcool peut aussi provenir d'un parfum... Inutile de braquer un agent à cause de pastilles à l'anis ou d'un parfum de mauvaise qualité...

lillette a écrit:

Bonjour,

Je suis confrontée à une situation délicate, l'un de mes agents sent l'alcool, mais ne montre pas de signes clairs d'ébriété , élocution normale, ne titube pas,..
J'ai fait part de mes doutes à la CT, mon interlocuteur m'invite je cite à "emmener l'agent à la médecine du travail où on le fera souffler dans le ballon", je suis assez dubitative par rapport à cette explication.
Mon CE est au courant et me soutient dans ma démarche, nous sommes aussi désarmés l'un que l'autre et ne savons pas comment faire.
Si vous avez été confrontés à ce cas de figure, quels conseils pouvez vous m'apporter ?

Puisque le chef est sur la même longueur d'ondes, voir à 3 l'agent en question pour dissiper doutes et odeurs.
S'il y a une raison autre, la question sera réglée.
Si les doutes initiaux étaient confirmés, ça posera le problème et vous verrez ensemble ce qu'il y a lieu de faire.

lillette a écrit:

"emmener l'agent à la médecine du travail où on le fera souffler dans le ballon",

Pas spécialement une bonne idée. Déjà on n'emmène pas un agent, on emmène un enfant au parc jouer au ballon si on veut, mais on n'emmène jamais un agent contre son gré, on peut juste "inviter".

J'ai récemment été confronté à un problème similaire : j'ai demandé à ma CT de me fournir la procédure à suivre dans de pareils cas. Je l'ai suivie à la lettre. Le seul conseil que je te donnerais est de faire de même (après avoir obtenu ladite procédure par écrit bien sûr)

Sommes-nous le gardien des agents mis à disposition par la CT? A un moment il faut bien poser les mots.