Une demande qui vient de m'arriver.
D'un côté l'idée me semble judicieuse.
De l'autre j'avais en mémoire qu'on ne pouvait faire de bénéfices sur les ventes d'un EPLE et en particulier sur les OC.
J'ai relu l'article du boss sur www.gestionnaire03.fr avant de poser ma question

La réponse est comptable.
Les recettes d'OC sont imputées au service AP. Elles ne sont pas affectées à un type de dépenses du service et servent à financer la totalité des dépenses du service AP, et donc aussi les voyages. C'est un choix de gestion qui appartient au CE qui peut, de fait, limiter les dépenses de l'enseignement qui réalise les OC, puisqu'il ne pourra pas financer ses achats par cette recette, pour financer les autres actions et dépenses pédagogiques de AP. De fait toujours si les dépenses du voyage excédent les recettes la différence est automatiquement prise sur les autres lignes du service AP : langues, EPS, professionnel... Ne jamais oublier que les voyages ne sont pas un budget annexe mais une simple ligne de l'AP.

Par contre les OC passent par la compta du bahut et ne sont pas vendus par une association qui ferait ensuite un don.

J'entends qu'on peut financer les voyages par les OC dès lors qu'on crée un déficit équivalent sur le financement de ces OC.
Ma question était insuffisamment détaillée : peut-on vendre un OC plus cher que son prix de revient et avec la différence financer un voyage ?
Ma réponse est non car pas de vente supérieure au prix de revient, c'est juste ?

Revenons aux fondamentaux : c'est le CA qui fixe les tarifs. Si le CA fixe pour ses OC un tarif élevé, à part les gens qui ne voudront peut-être plus acheter si c'est trop cher, qui s'en plaindra !? On n'est pas dans le cadre du Service public, les OC sont à vendre à qui n'en veut et personne n'a d'obligation ni de forte nécessité d'y recourir. C'est dans le cas inverse, si les OC représentent par un prix anormalement bas une concurrence déloyale aux professionnels du secteur, qu'il peut y avoir un problème.

J'ai aussi ce genre de demandes. Les OC ne sont pas considérés comme un TP, mais un moyen de faire du fric pour financer un projet le plus souvent hors programme (aller dans un parc d'attraction).
Ici l'avidité court-circuiterait complètement la finalité pédagogique première de l'OC si on n'y mettait pas le holà, quand on le peut. A cause de l'obsession de faire du chiffre qui anime les élèves et les profs des sections de vente les étapes intermédiaires sont négligées : peu importe dans quelles conditions sont fabriqués les gâteaux, pourvu qu'on en vende en nombre. Peu importe la qualité des babioles que le lycée reçoit d'un déstockage, pourvu que leur revente génère du bénéf'. Les Mini Entreprises servent de paravent à ces basses besognes si on n'y prend garde, c'est leur côté obscur. 
Après les profs s'étonnent qu'on veuille augmenter la durée des stages en voie pro. Mais si le lycée ne privilégie plus la finalité pédagogique (décomposer les étapes d'une vente, préparer une action commerciale, effectuer un bilan financier) je vois mal ce qui s'oppose à l'allongement de la durée des stages.

Je trouve scandaleux qu'on utilise les OC pour financer les voyages. C'est comme si le tourisme (car il ne faut pas se cacher la réalité de 90% des voyages) prévalait sur la pédagogie ; comme si la priorité "éducative" d'un établissement était le caractère social ou festif des voyages. Pour moi c'est un non sens en matière de pédagogie et de gestion.

Voilà la réponse que j'attendais

De toute façon, j'avais dis non déjà

J'ose même pas dire les OC en question je me le réserve pour le bêtiser

J'ai eu le cas cette année qui voulait que le bénéfice des Oc restauration leur serve à faire un don à une association... Sachant que ce n'était même pas les profs de la section cuisine, hein... Alors, il est pour qui le bêtisier ?