Tarif de vente à la cafétéria

Bonjour,

nous travaillons sur un projet de cafétéria avec vente de productions du SRH (wrap, sandwich, salades, salades de fruits, paninis notamment).

Nous allons devoir acquérir quelques équipements dont un terminal de paiement compatible avec le porte monnaie électronique des élèves. Parfait quand on ne veut pas de manipulation d'argent de caisse etc, puisque c'est l'élève ou le personnel qui recharge son porte monnaie (en fait sa carte d'accès au self et au bahut).
Le personnel sur place sélectionne les produits vendus et encaissées via ce terminal.

Néanmoins il faut fixer des tarifs de vente. Je me demande s'il est possible d'intégrer dans le prix de vente l'achat des équipements nécessaires au fonctionnement de cette cafétéria. Il ne s'agit pas de réaliser un bénéfice mais bien d'intégrer sous forme de % ajouté au prix de revient les équipements .

Qu'en dites vous ?

Produits vendus à la cafétéria issus d'un restaurant pédagogique (AP) ou du service de restauration (SRH) ?

SRH

La restauration ce n'est plus de la compétence de la collectivité territoriale de rattachement ? Ce n'est pas elle qui fixe les tarifs ?

C'est elle qui a compétence et quand elle ne l'exerce pas c'est le CA qui fixe ces tarifs

Nicolas a écrit:

Néanmoins il faut fixer des tarifs de vente. Je me demande s'il est possible d'intégrer dans le prix de vente l'achat des équipements nécessaires au fonctionnement de cette cafétéria. Il ne s'agit pas de réaliser un bénéfice mais bien d'intégrer sous forme de % ajouté au prix de revient les équipements .

Comme le collègue il appartient normalement à la CT de fixer les tarifs, cela dit si elle délègue cette responsabilité au CA pourquoi pas.

Mon avis pour ce qu'il vaut est que pour fixer un tarif il faut prendre en compte non seulement le prix des denrées mais aussi les coûts annexes de fonctionnement et d'équipement. Ma réponse serait donc positive.

Pour moi, ce serait même une obligation puisque cette nouvelle offre induit des coûts supplémentaires d'équipement et de fonctionnement. Je ne vois pas pourquoi les convives de la restauration subventionneraient les repas des convives de la cafeteria (même si ce sont les mêmes personnes).
P.S. : Le mot "bénéfice" n'a rien de scandaleux en comptabilité... plus encore dans un EPLE, où il n'y a pas de partage des bénéfices entre associés ou versement de dividendes à des actionnaires et que les bénéfices d'aujourd'hui couvriront les déficits de demain (ou ceux d'hier).

Merci !

"Politiquement", je prévoirais de dire au CA qu'une analyse de gestion sera conduite après quelques mois, pour revenir vers le conseil en vue de caler les tarifs au plus juste, selon les résultats. L'objectif étant de faire un bénéfice entre 0,2 et 1,5 %, c'est assez délicat.