Aller...la pression monte : oral demain pour un premier essai ! On verra....peu rassurée par ce que je lis ici. Je m'apprête à prendre un coup à l'ego d'autant que je n'ai pas envisagé de bachoter. J'ai pris le parti de venir avec ce que je sais et ce que je suis.

Alea iacta est !

biki.net a écrit:

J'ai pris le parti de venir avec ce que je sais et ce que je suis.

Eh ben, c'est déjà pas mal!
La cohérence entre ce que l'on écrit dans le RAEP, ce que l'on dit lors de la présentation et ce que l'on montre lors de l'échange est importante.

Bon oral!

Voilà c'est fait !
J'ai été (très) mauvaise. Je n'ai pas su répondre à certaines questions alors qu'une fois sortie, je me suis dit "mais enfin .....bien sûr !!!"
J'ai répondu quelques bêtises également.
Bref moralité : prépa des potes l'an prochain !

Et la prépa organisé ou financée par ton académie.

Bon courage et pour tout de suite: bonne récupération!

Même si ton essai ne se conclut pas par l'admission cette année, tu auras au moins eu un aperçu de l'épreuve et du chemin qu'il te reste à parcourir pour que l'année prochaine soit celle de la réussite. En tout cas, pour moi aussi l'oral ne s'est pas passé très bien, mais je reviendrai mieux préparée l'année prochaine !

Et vous avez eu quoi comme questions auxquelles vous dites avoir échouées ? Est ce que cela relevait de votre domaine d activité ?

J'ai eu des questions techniques sur Opale (cela relève de la GM en EPLE mais je en suis pas sous opale et je n'avais pas beaucoup d'infos a donner. Je suis allée voir l'environnement dans le bahut d'une collègue qui est sous opale mais voilà....)
Des questions sur les Greta, la différence entre efficience et performance, les procédures et seuils en marchés publics,  l'autofinancement de l'EPLE, la GBCP....etc.
Cela correspond plus ou moins à mon domaine d'activité. 
j'étais trop courte cette année c'est sur....je pense que l'Apae est à ma portée mais avec une bonne préparation

Bonjour,

J'ai eu des questions sur l'université, citer les différents conseils, nommer les personnels d'une université, la première chose que fait un agent comptable qui va être nommé, les marchés publics, comment motiver des futurs enseignants, les niveaux de sanction à l'égard d'un fonctionnaire.
En mise en situation, je suis chef de service, un de mes gestionnaires découvre inscrit au C2 d'un professeur des écoles enseignant en école primaire une condamnation pour agression sexuelle sur mineur. Que dois-je faire ? 
J'étais trop faible sur mes réponses, manque de temps de préparation. J'ai eu un bon jury qui met en confiance.
A retenter l'année prochaine.

C'est tombé !
Bravo aux admis. Sans surprise pour moi, Next.

J'y suis allée pour voir et j'ai vu.

Une prépa l'an prochain et je retente en arrivant affûtée

Je viens de voir ma note : 11/20. Je me dis que c'est encourageant et que si j'arrive préparée c'est à ma portée

Du coup, ça me motive !

réussi pour moi !

A ben moi, aussi c'est next... J'avais rêvé cette nuit de la note. Je n'ai pas été déçu, c'est exactement la même... et c'est la cata de chez cata.  
A l'année prochaine.

Perso, je songe de plus en plus à la réussite via le tableau d'avancement.

Ou à admettre que je suis arrivée à mon maximum intellectuel et professionnel.

J'ai eu 10, c'est la première fois que je le passais, je pensais que ce serait pire que çà. Cà encourage pour l'année prochaine

Patronette, je pense que la réussite ou non à ce type d'exercice ne définit absolument pas notre valeur professionnelle. Je vois tellement de "cravateux" avec des discours formatés/stéréotypés/hors-sol qui sont des branquignoles sur le terrain réussir ce type d'exercice qu'il ne faut pas voir cet échec comme une remise en cause de ta valeur professionnelle.


Il y a sûrement un truc qui coince (et j'ai pas dit qui cloche). Il faut trouver quoi : manque de confiance, excès de stress....un truc qui fait que tu n'arrives pas à endosser le costume au moment de l'entretien.
Je fais de la formation et j'ai fait aussi des jurys : j'ai souvent vu des collègues compétents se saborder inconsciemment ou  se savonner la planche tout seul.
As-tu fait une prépa avec un entretien blanc ? que t'on dit les formateurs ?

Allez, hauts les cœurs ! De toute façon, tu peux y retourner chaque année. Même si la note te fait mal à l'égo, il faut rebondir : soit je gagne, soit j'apprends

Ca passe pour moi également !

Pour ceux qui ont déjà vécu la réussite, savez-vous sous combien de temps nous allons être contactés ?
Merci à ceux qui prendront le temps de répondre.
Cdt,

Des bises à Patinette et Xena.

biki.net a écrit:

discours formatés/stéréotypés/hors-sol

C'est exactement ce qui est demandé aux candidat(e)s...
Peu de chance d'obtenir le sésame si n'appliquez pas ces attendus...

Si quelqu'un voit passer la liste des lauréats, je suis preneuse ^^

C'est pas faux ce que dit biki.net sur les cravateux. Il y a des gens pas vraiment brillants qui réussissent cet examen avec facilité, parce qu'ils sont "dans le ton". En revanche Goldored, être dans le ton ne veut pas dire que des discours creux et convenus suffisent ! Je dois dire que les retours des premiers prépas qui me racontent l'attitude de leur jury me fichent en rogne, y en a qui me semblent ne pas être à leur place de l'autre côté de la table. C'est dur de perdre un an à cause de ça, mais la roue tourne et au bout du compte chacun aura ce qu'il mérite.

Les résultats : https://cyclades.education.gouv.fr/candidat/publication/ABE/admis?contexte=QUJFLE5BVCwyMDIzOkE6QUJFLTEuMywyLEFQWDpUQVM6VEFTOkE6QUJFLTEuMyxUQVM6VEFTOkE6QUJFLTEuMyws

Désolé Goldored, mais j'espère bien pouvoir l'obtenir sans adopter ce type de discours. Au contraire, cela veut dire que l'on comprend ce que l'on fait, qu'on y réfléchit. Je ne me vois pas du tout adopter le vocabulaire convenu "juste" parce que c'est ce que mon interlocuteur attend (et encore moins pour être lauréate d'un examen pro...). De toute façon, cela sonnerait très faux....

On peut très bien répondre aux attentes en étant intègre car ne pas avoir un discours "stéréotypé" ne veut pas dire être à contre courant. Par ailleurs, cela ne veut pas dire que l'on adhère pas à ce que l'on  fait ou à ce que l'on nous demande. Quand j'étais jury, j'en avais assez d'entendre des candidats me caser des formules toutes prêtes ou hyper convenues....je trouvais cela très ridicule en fait et je me demandais toujours ce que ce discours devenait une fois le Graal atteint.

Je verrais bien, j'échouerai peut-être toujours à la porte de l'APAE mais tant pis, je n'ai pas prévu de renoncer à certaines choses car j'ai l'innocence de croire que cela peut se jouer ailleurs

En fait, pour ma part, c'est la première fois que je préparais un exam... Je n'aurais sans doute pas dû.


Je n'ai pas été interrogée du tout sur ma pratique, mais uniquement sur des pans de l'education nationale autre que l'eple, voire sur des pans hors éducation...
Je n'ai pas été interrogée sur des pratiques managériales... Je n'ai pas été interrogée sur des pratiques comptables... J'ai même eu des reproches sur le fait que j'aime faire de la compta alors que je ne suis que GM. Je n'ai pas été interrogée sur les grands enjeux de l’Éducation nationale, aucun. Une vague question sur la réforme de la voie pro, mais vraiment hyper rapide. De toutes manières, il n'y a pas des tonnes de chose à dire dessus si l'on veut rester loyal à l'institution.

En fait, j'ai été interrogée comme on le faisait avant pour des concours de B... voire de A en concours externe.
Que des questions de culture générale très fermées. Mais je me suis dit "pourquoi pas ?"... Au vu de la note, désormais, c'était parfaitement insultant.

Mais bon, j'aurais un autre jury l'an prochain, une autre démarche aussi.

L'intendant zonard a écrit:

C'est pas faux ce que dit biki.net sur les cravateux. Il y a des gens pas vraiment brillants qui réussissent cet examen avec facilité, parce qu'ils sont "dans le ton". En revanche Goldored, être dans le ton ne veut pas dire que des discours creux et convenus suffisent ! Je dois dire que les retours des premiers prépas qui me racontent l'attitude de leur jury me fichent en rogne, y en a qui me semblent ne pas être à leur place de l'autre côté de la table. C'est dur de perdre un an à cause de ça, mais la roue tourne et au bout du compte chacun aura ce qu'il mérite.

On n'est pas à l'abri d'un accident de recrutement non plus dans les jurys... Mais globalement, avec un jury normalement constitué, je maintiens que ce que je dis reste valable.

biki.net a écrit:

Désolé Goldored, mais j'espère bien pouvoir l'obtenir sans adopter ce type de discours. Au contraire, cela veut dire que l'on comprend ce que l'on fait, qu'on y réfléchit. Je ne me vois pas du tout adopter le vocabulaire convenu "juste" parce que c'est ce que mon interlocuteur attend (et encore moins pour être lauréate d'un examen pro...). De toute façon, cela sonnerait très faux....

On peut très bien répondre aux attentes en étant intègre car ne pas avoir un discours "stéréotypé" ne veut pas dire être à contre courant. Par ailleurs, cela ne veut pas dire que l'on adhère pas à ce que l'on  fait ou à ce que l'on nous demande. Quand j'étais jury, j'en avais assez d'entendre des candidats me caser des formules toutes prêtes ou hyper convenues....je trouvais cela très ridicule en fait et je me demandais toujours ce que ce discours devenait une fois le Graal atteint.

Je verrais bien, j'échouerai peut-être toujours à la porte de l'APAE mais tant pis, je n'ai pas prévu de renoncer à certaines choses car j'ai l'innocence de croire que cela peut se jouer ailleurs

Vous vous plantez dans les grandes largeurs.
Ce qui se dit au SIEC, reste au SIEC. Vous n'y allez pas pour décrocher une médaille mais l'avis de quelques zigues, bons ou nuls, pour vous permettre de faire des trucs plus intéressants et mieux après et dans lesquels - en tout cas je le souhaite - vous aurez tout le loisir d'essayer de garder votre intégrité.
Si vous n'acceptez pas de bouffer votre cravate dans les murs du SIEC, vous aurez du mal à le faire dans la vraie vie, parce qu'il y a toujours un moment où dans cette vraie vie, on est contraint au moins temporairement de s'assoir sur ses principes.
Il ne faut pas être idéaliste (on m'a reproché de l'être quand j'étais jeune dans mon orga syndicale... ), il faut être réaliste. Avoir des principes, tenter les concilier au maximum avec les exigences et les contraintes de ses fonctions, se battre pour chaque fois que c'est nécessaire, mais accepter parfois de reculer pour ne pas être brisé et pouvoir repartir à l'assaut... comme en Ukraine, on recule pour mieux avancer, on ne se rend jamais.
Et le SIEC, ce n'est pas le vrai champ de bataille. C'est une session de test dont il faut accepter la contrainte - bonne ou idiote.

Xena a écrit:

En fait, pour ma part, c'est la première fois que je préparais un exam... Je n'aurais sans doute pas dû.

N'importe quoi.
Il y a une part de roulette dans ces examens concours.
Tu peux le décrocher.

Goldored a écrit:

Xena a écrit:

En fait, pour ma part, c'est la première fois que je préparais un exam... Je n'aurais sans doute pas dû.

N'importe quoi.
Il y a une part de roulette dans ces examens concours.
Tu peux le décrocher.

Mais bien sûr que je recommencerais... Je te dis juste que d'habitude je ne prépare rien, et je fais carton plein. Là, j'ai fait l'effort de me préparer et le résultat est plus que décourageant. Et faut le faire pour me décourager, je suis plutôt pugnace.

Goldored : j'ai rencontré pas mal "d'accidents" alors. Et je suis navrée mais même 1 seul accident est un accident de trop : l'institution en prends pour 40 ans, sans parler des collègues qui ont à les souffrir.

Quand à "ce qui est dit au SIEC, reste au SIEC"..peut être mais moi je ne suis pas prête à me prostituer dans une salle avec 3 personnes même s'il n'y a pas de caméras. J'ai toujours refusé de bouffer ma cravate...je suis d'ailleurs plutôt connue pour avoir des rapports très francs avec tous mes interlocuteurs. Je suis souvent tentée de croire que si les gestionnaire bouffaient moins leurs cravates, la profession n'en serait peut être pas là où elle est.

Quant à l'acceptation de la contrainte, ce n'est pas parce qu'un candidat sait rentrer un carré dans un rond  qu'il sait accepter la contrainte, ça prouve surtout qu'il est prêt à faire ce qu'on lui demande pour satisfaire une ambition perso, c'est moins honorable et ce n'est pas tout à fait la même chose....

Oui mais certains combats valent la peine d'être menés et, à mon sens, d'autres pas. Refuser la contrainte et l'ouvrir dans certaines circonstances professionnelles est tout à fait honorable. Je pense a contrario que refuser de dire le temps d'une demi-heure ce qu'un jury veut entendre, pour n'être pas moins honorable, est un peu vain : il n'y a aucune conséquence, ce sont des opinions sur des politiques publiques et des idées autour de cas pratiques virtuels qui sont échangées.

En outre, il s'agit d'un jeu de dupes : on dit ce que le jury veut entendre mais lui-même, pas si sot, sait bien qu'on lui dit ce qu'il veut entendre. Chaque membre du jury s'est un jour retrouvé du mauvais côté de la table d'un oral.

Mieux vaut entrer totalement dans le jeu ou ne pas le faire. Mais y entrer à moitié ne me paraît pas la bonne méthode.

Je suis déçu pour Xena.

Ah non, vous n'allez pas me faire chialer... Oui, parce que c'est peu connue, certes, mais les guerrières chialent beaucoup !
C'est très mignon néanmoins de te soucier de ma pauvre carcasse. Merci infiniment.

J'ai bien réfléchi et je sais ce qui pêche par rapport à ce que dit Goldo. Même si je retire mon armure et que je range mon épée, j'ai un profil qui peut faire très peur.
Je faisais peur dans le privé quand j'ai voulu redevenir salarié, c'est pour cela que je suis rentrée dans le public.
Je pense que je fais désormais aussi peur dans le public.

Faut que je travaille la posture à la baisse en fait...  C'est très clair, maintenant. 

LFDG a tout dit. Avec, comme à son habitude, une très bonne synthèse et un ton parfait, qualités que je lui envie.
Coucou Grinch' au passage !
On peut également rappeler qu'il ne s'agit pas de se trahir mais souvent de montrer que l'on est capable d'exprimer une position retenue et consensuelle par exemple pour ne pas foutre le feu au service où on sera affecté. Ce qui explique le jeu de dupe décrit par LFDG.

J'ajoute que Mme Goldo est pas du genre très souple et avait du mal à envisager de jouer la comédie pendant une épreuve (prostitution toussa toussa). Et pis, un jour, elle a accepté d'entendre ce que lui serinait Mister Goldo avec moins de talent que l'Grinch' et elle a décroché le concours d'entrée à l'IRA haut la main. Et elle continue à être aussi intraitable aujourd'hui sans être devenue la marionnette des bien-pensants du MEN. Et je garantis qu'elle n'a reçu aucun pognon en échange des bassesses dans lesquelles elle s'est compromises pendant l'épreuve ! Ou elle m'a rien dit... Et elle aurait gardé l'artiche pour elle ? Oh la vache ! Va falloir qu'on cause ce soir !