Je suis tombé hier soir sur ce documentaire, ma foi intéressant et très bien fait (pour une fois que l'on prend du temps pour parler d'un sujet), qui relate une expérimentation de 6 mois d'une collectivité dans un collège de Dordogne visant à faire passer son service de restauration en 100% bio.
C'est très instructif, le problème de l'introduction du bio dans un service de restauration est abordé sous toutes ses facettes (bon, pas vraiment l'aspect achat, mais le but du documentaire n'est pas là), on y voit un principal rappeler des choses pertinentes sur les élèves, et même un truc que l'on ne voit jamais, une collègue gestionnaire, une vraie ! (bon, pas trop quand même, hein, faut pas exagérer)
On peut juste regretter un manque de remise en contexte par rapport à un collège lambda (le collège expérimentateur compte 320 élèves, et quand on voit l'équipe de cuisine, on reste dubitatif), de même on aurait aimé plus de détails sur l'accompagnement financier apporté.
Mais il est particulièrement intéressant de voir quels problèmes sont rencontrés quand on veut passer d'un système à un autre, comme le souhaite la collectivité à l'origine du projet, que ce soit pour ceux qui produisent (chefs, agents, gestionnaire) ou pour ceux qui consomment (les élèves); et ce malgré toute la bonne volonté des animateurs du projet, un chef engagé et expérimentateur venu conseiller un chef compétent mais un peu "à l'ancienne", une diététicienne très compétente (et très jolie, en plus) qui apporte une dimension supplémentaire par sa nature nutritionnelle à la restauration.
Avec même une remise en perspective réjouissante des politiques d'achat "local" des collectivités (les 5 dernières minutes sur la certification Ecocert et l'inauguration qui suit...). Mais je vous laisse découvrir par vous-mêmes.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/dordogne/perigord/bio-ecole-perigourdine-revolutionne-sa-cantine-premiere-france-filmee-france-3-1831604.html
_________________
"Quand je dis quelque chose et que mes adversaires politiques applaudissent, je sens que j'ai dit une bêtise". Karl Liebknecht