Bonjour,

L'alarme intrusion de l’établissent arrive en fin de vie. Je m’interroge sur l'utilité de procéder à son remplacement compte tenu des éléments suivants :
-absence d'intrusion depuis de nombreuses années,
-déclenchements intempestifs de l'alarme
-coûts d'une nouvelle alarme et d'un contrat de maintenance,
-présence dans l'établissement d'un système de déclenchement automatique des lumières qui dissuade en cas d'intrusion
-absence d'intervention d'une société de gardiennage en cas de déclenchement de l'alarme + l'alarme n'est pas reliée à un téléphone de service
-absence d'éléments de valeur dans le collège
...

Par ailleurs, le collège a déjà subi des bris de vitres sans intrusion, sans déclenchement de l'alarme et l'assurance n'a fait aucune demande quant à l'alarme intrusion.

A votre connaissance, y a t-il une règlementation qui impose de disposer d'une alarme ? Quel seraient les inconvénients selon vous à ne pas avoir d'alarme ?

Aucune obligation dans ce domaine. J'ai travaillé dans un collège sans alarme, et sans problème.
Il n'y a en général presque rien à voler dans un eple. Le risque n'est pas tellement les voleurs, mais plutôt les vandales et autres pyromanes.
Une alarme simple, sans contrat, couplée à l'éclairage, avec quelques détecteurs de présence à double passage (pour éviter les fausses alertes) dans 5/6 points stratégiques (couloirs, escaliers...éloignés des rideaux qui bougent à la moindre brise) devrait suffire.

Idem ici, la centrale arrive en fin de vie mais on remplace car on est dans un quartier sensible bien que l'on n'est pas eu une intrusion en 10 ans seulement un bris de vitre au niveau de l'atelier sans que le/les intru(s) soit rentrés à l'intérieur.

Je croise les doigts pour que cela dure.

Le CE est responsable de la sécurité des biens et des personnes dans l'établissement, autrement dit en cas d'intrusion non détectée qui aurait permis à des individus de se livrer à des dégradations dans l'établissement ou à des attaques sur des personnes la responsabilité du CE serait recherchée. 
Mais la marge de manœuvre du CE est étroite car :
- Il n'est pas possible de demander à des agents non formés d'effectuer une levée de doute en cas de détection d'intrusion, ce serait les exposer à un danger disproportionné si la présence d'un intrus armé et/ou dangereux était avérée,
- Il n'est pas possible de déléguer la mission de levée de doute à un prestataire privé si les infrastructures de télécommunication sont vétustes et saturées.
Alors comment faire quand le serpent se mord la queue ? 
1- On installe quand même une alarme avec un contrat de maintenance et on botte le cul du commercial si l'entretien ne tient pas sa promesse (déclenchements intempestifs = mauvais réglages = toi pas payer jusqu'à réglages corrects),
2- On écrit un gentil mail à la CT avec copie au CE pour dire qu'on a fait la part qui revient à l'occupant mais qu'on est tous bien conscients des limites du bouzin car ni les infrastructures ni le budget alloué ne permettent la tournée des grands ducs pour obtenir un réel service de protection des biens et des personnes et tu demandes l'air de rien s'il n'y aurait pas quelque part quelqu'un qui réfléchirait à la politique globale de sécurisation des EPLE.
Ton mail fera le tour de la CT et tu seras appelé par un gentil gars très bien informé (ce n'est pas ironique) qui t'appellera des hautes sphères de Pampelune pour t'annoncer que "oui, on est bien conscients du problème, la rénovation est en cours mais votre établissement n'est pas prioritaire car votre installation n'est pas encore assez antédiluviennne, vous êtes prévus dans la vague 202*** ".
À partir de là, deux possibilités :
Tu attends la vague, façon Brice de Nice
Ou 
Tu fais ton marché des télécommunications en attendant l'an de grâce 202***.

La charge de l'installation ou du remplacement de ce bousin revient à la collectivité et nullement à l'établissement.
Et ce n'est pas obligatoire.

Cela dépend car ici la CT donne une subvention travaux. Si le remplacement ne dépasse pas le plafond de dépense de 60000 € alors le collège peut exécuter sur son budget. Gain de temps à la clé pour le collège mais c'est autant d'argent qu'il ne pourra pas utiliser pour d'autres projets de travaux.

Au fait, c'est quoi le problème de cette alarme ? En général, ce sont quelques détecteurs de mouvement qui sont en défaut ; en changer quelques uns (ou une sirène) ne coûte pas cher. Si c'est la centrale, on peut la changer avec une, de la même marque de préférence (dans le respect du seuil CCP) ou compatible avec le câblage et les détecteurs en service. C'est cette dernière partie avec une longue main d'oeuvre qui est la plus onéreuse.

C'est peut-être le  même problème que celle de mon collège pour Arsène Lupin mais il le précisera, j'imagine.

Ici : mauvais report de la ligne analogique vers le télésurveilleur, les tests cycliques de la ligne dysfonctionnent à 80%. Passage en gsm ou en numérique pour le report chez le télésurveilleur.

Autres probèmes : la carte électronique de la centrale pour une marque qui ne commercialise plus de pièces détachés sur ses modèles qui datent du début des années 90.