Bonjour,

avec le vote en ce moment, pour certains établissements, des voyages, je voulais savoir comment vous appréhendiez la possibilité de devoir effectuer des tests PCR pour aller dans le pays de destination et éventuellement également pour en repartir. Aujourd'hui, ce n'est pas le cas, mais ce peut l'être à tout moment.

On peut donc se trouver dans le cas d'un groupe qui part en mars prochain, avec tarif validé début décembre en CA, début des paiements des familles en janvier, au prestataire en même temps. Fin février, le pays d'accueil annonce test obligatoire à partir du 1er mars à l'entrée et au départ, même avec pass sanitaire. C'est l'impasse... on ne pourra pas forcément voter un nouveau tarif, l'enfant n'aura pas forcément la somme pour payer ce test, les accompagnateurs non plus ; ce n'est pas non plus une clause d'annulation de voyage.

Merci de vos avis.

Le test est la charge de la famille.
L'élève ne peut le produire ? Il ne part pas.
Le truc pénible, c'est si ça arrive à l'aéroport à Chypre ou Bucarest. Qu'est-ce qu'on en fait de Kévin ?
Le seul fait qu'on puisse se poser cette question me semble constituer un argument pour ne pas organiser de voyage. Mais après, je vais encore passer pour un vilain gestionnaire qui ne vient pas en appui de la dynamique et de la politique pédagogique, qui n'a pas réfléchi à la vraie finalité de mon métier...
Et qu'est-ce qui se passe si entre le départ et l'arrivée, le pays d'arrivée décrète une quarantaine de 10 jours, alors que le séjour devait en durer 5 ? Et si entretemps, c'est la France qui décrète une quarantaine ou un test de moins de 24 heures ?
Perso, si je serais ordo, je serais pas venu je me lancerais pô dans ce genre de drouille... Et même, si je serais recteur ou Dasen, j'enverrais un p'tiot mail aux CE pour leur dire qu'on arrête avec les voyages pour le moment... Mais je suis qu'un pauvre intendant besogneux de province...

Goldored a écrit:

Le test est la charge de la famille.
L'élève ne peut le produire ? Il ne part pas.
Le truc pénible, c'est si ça arrive à l'aéroport à Chypre ou Bucarest. Qu'est-ce qu'on en fait de Kévin ?
Le seul fait qu'on puisse se poser cette question me semble constituer un argument pour ne pas organiser de voyage. Mais après, je vais encore passer pour un vilain gestionnaire qui ne vient pas en appui de la dynamique et de la politique pédagogique, qui n'a pas réfléchi à la vraie finalité de mon métier...
Et qu'est-ce qui se passe si entre le départ et l'arrivée, le pays d'arrivée décrète une quarantaine de 10 jours, alors que le séjour devait en durer 5 ? Et si entretemps, c'est la France qui décrète une quarantaine ou un test de moins de 24 heures ?
Perso, si je serais ordo, je serais pas venu je me lancerais pô dans ce genre de drouille... Et même, si je serais recteur ou Dasen, j'enverrais un p'tiot mail aux CE pour leur dire qu'on arrête avec les voyages pour le moment... Mais je suis qu'un pauvre intendant besogneux de province...

D'accord à 100% avec toi cher collègue. Il y a un moment donné les autorités devraient prendre leur responsabilité.

nb: quand je vois qu'on doit distribuer des autotests antigéniques aux élèves de 6° et qu'on les retrouve par terre ( les tests) sur le parvis, ça me rend fou.
Cette fin d'année va être compliquée!

iggy a écrit:

l'enfant n'aura pas forcément la somme pour payer ce test, les accompagnateurs non plus ;

Les accompagnateurs qui n'ont pas l'argent pour un test ?!? Sérieux ? Et s'il fallait un passeport ou un visa c'est l'EPLE qui paierait aussi ?
Bon, cela étant plusieurs solutions :
- annuler le voyage : c'est du bon sens, le tourisme en ce moment ce n'est pas une bonne idée (je suis stupéfait quee les EPLE envisagent encore des voyages à l'étranger).
- modifier par acte du CA le voyage. Un Ca d'ici mars ça doit quand même être possible.
- faire acter par le CA la prise en charge des tests : la meilleure solution, surtout au retour, si on veut continuer le tourisme.
- le fonds social pour les élèves désargentés et (à vérifier) le remboursement des tests aux accompagnateurs avec les frais de déplacements en le mentionnant sur l'OM

je suis bien d'accord avec vous qu'il serait bienvenu que nos autorités prennent l'initiative d'annuler les voyages hors du territoire pour cette année scolaire. Mais c'est pas gagné...

Le cas de figure illustré par Goldored est bien celui que je crains, avec absence de circulaire rectorale pour annuler les voyages, volonté de l'ordo d'en faire et kekonfait de Kévin à Bucarest qui vient de décréter test PCR au retour une fois Kévin arrivé sur place !

la pagaille...

Reste à voir la possibilité de souscrire une éventuelle assurance via le prestataire pour se prémunir de ce risque faute d'annuler ce voyage.

Dans mon établissement tout le monde applique la bonne vielle méthode du déni. Si on en parle pas, le problème n’existe pas !

J'attends la reprise de janvier pour relancer le sujet auprès du chef et des enseignants, avec le secret espoir de faire annuler tout ces échanges...
(Qu'est ce que je vais faire de 40 danois si les frontières ferment pendant leur séjour ici ?!)

volcan a écrit:

iggy a écrit:

l'enfant n'aura pas forcément la somme pour payer ce test, les accompagnateurs non plus ;

Les accompagnateurs qui n'ont pas l'argent pour un test ?!? Sérieux ? Et s'il fallait un passeport ou un visa c'est l'EPLE qui paierait aussi ?
Bon, cela étant plusieurs solutions :
- annuler le voyage : c'est du bon sens, le tourisme en ce moment ce n'est pas une bonne idée (je suis stupéfait quee les EPLE envisagent encore des voyages à l'étranger).
- modifier par acte du CA le voyage. Un Ca d'ici mars ça doit quand même être possible.
- faire acter par le CA la prise en charge des tests : la meilleure solution, surtout au retour, si on veut continuer le tourisme.
- le fonds social pour les élèves désargentés et (à vérifier) le remboursement des tests aux accompagnateurs avec les frais de déplacements en le mentionnant sur l'OM

je parlais de l'argent pour payer les tests de tous les élèves ; à plus de 100€ l'unité en Irlande par exemple, ça commence à compter...

Des voyages à l'étranger alors que les cas explosent.... et après on vient se plaindre qu'on ne récupèrera pas l'argent versé

Goldored a écrit:

Le test est la charge de la famille.
L'élève ne peut le produire ? Il ne part pas.
Le truc pénible, c'est si ça arrive à l'aéroport à Chypre ou Bucarest. Qu'est-ce qu'on en fait de Kévin ?
Le seul fait qu'on puisse se poser cette question me semble constituer un argument pour ne pas organiser de voyage. Mais après, je vais encore passer pour un vilain gestionnaire qui ne vient pas en appui de la dynamique et de la politique pédagogique, qui n'a pas réfléchi à la vraie finalité de mon métier...
Et qu'est-ce qui se passe si entre le départ et l'arrivée, le pays d'arrivée décrète une quarantaine de 10 jours, alors que le séjour devait en durer 5 ? Et si entretemps, c'est la France qui décrète une quarantaine ou un test de moins de 24 heures ?
Perso, si je serais ordo, je serais pas venu je me lancerais pô dans ce genre de drouille... Et même, si je serais recteur ou Dasen, j'enverrais un p'tiot mail aux CE pour leur dire qu'on arrête avec les voyages pour le moment... Mais je suis qu'un pauvre intendant besogneux de province...

Aucun voyage prévu ici, et j’espère que ça va durer.
C’est un peu kamikaze, je trouve, de se lancer dans de tels projets, compte-tenu du flou dans lequel on navigue depuis bientôt 2 ans.