Je sais que la question a déjà été posée mais j'aimerais son actualisation et si possible un complément d'avis.
Quelle procédure avait vous utilisée - ou préconisez vous - pour rectifier des différences entre le montant des comptes de vos logiciels d'inventaire (EGGImo par exemple) et vots classes 1 et 2 de GFC ?

Merci par avance de votre contribution qui je pense intéressera du monde maintenant que l'arrivée d'Opale avance. Et si je crois savoir que Opale reprendra "automatiquement" les inventaires des logiciels privés (si vous avez des infos je suis également preneur), il ne pourra le faire que si les montants des divers comptes concordent.

Si Op@le reprend les inventaires des logiciels privés, c'est "cool". Jusqu'à présent les informations que j'avait me laissait penser le contraire.
Pour le recollement de l'inventaire GFC / Egimmo (ou IG Immo), j'ai pratiqué 2 "tactiques" et techniques en carrière.
Si la, ou les différences sont minimes, que l'inventaire n'est pas trop gros, je pointe tout et je fait les opérations nécessaires.
Si les différences sont importantes (j'ai eu une fois 4,5 M/euros inexpliqué dans un lycée ouvert en 1954), j'utilise les sorties d'inventaires pour le recollement en partant du postulat que la comptabilité est, jusqu'à preuve du contraire, juste.

Personne n'a eu à résoudre ce problème ?

Bonjour,

je suis en train de plancher sur ce problème. Des erreurs de saisies sur EGiMMO ont été faites sur des exercices antérieurs notamment pour le compte de financement. C'est donc le bazar dans un des EPLE rattaché à l'agence comptable récemment. Le rapprochement balance comptable et biens entrés par exercice sur EGIMMO est éloquent, il aurait dû sauter aux yeux de l'Ac à l'époque

On ne peut pas rectifier les fiches d'inventaire et leur origine de financement une fois l'exercice clôturée, en parcourant le forum j'ai compris qu'il fallait envoyer le fichier à la société pour effectuer des corrections.

Sinon je pense que je pratique comme Marco à savoir

Marco a écrit:

Si la, ou les différences sont minimes, que l'inventaire n'est pas trop gros, je pointe tout et je fait les opérations nécessaires.
Si les différences sont importantes (j'ai eu une fois 4,5 M/euros inexpliqué dans un lycée ouvert en 1954), j'utilise les sorties d'inventaires pour le recollement en partant du postulat que la comptabilité est, jusqu'à preuve du contraire, juste.

  C'est ce que j'ai fait pour un EPLE qui tenait un inventaire double depuis le passage à la RCBC  ;

- un pour les biens entièrement dépréciés sur excel
- un pour les biens non dépréciés sur EGIMMO


Tous les biens dépréciés remontaient à Mathusalem donc grosse sortie d'inventaire en concertation avec l'établissement concerné.

volcan a écrit:

Personne n'a eu à résoudre ce problème ?

C'est un problème purement théorique... Tout le monde sait bien que les inventaires sont rigoureusement tenus à l'éducation nationale.


Sinon, pour le reste, comme j'ai eu la chance de servir dans des établissements ayant eu des agents comptables très conservateurs (20 ans de paperasses entassées dans tous les recoins de l'établissement et 30 ans de COFI), je suis parti de la dernière année où il y avait concordance entre Egimmo et GFC.
Après :
1°- vérification des fiches des biens de l'année en cours ;
2°- édition des états Egimmo pour l'année en cours ;
3°- simulation des écritures avec un tableur ;
4°- vérification de la comptabilité ;
5°- correction de la comptabilité.

Par chance, les erreurs n'étaient pas trop anciennes (moins de dix ans donc on avait encore la comptabilité budgétaire), les immobilisations annuelles limitées,... Après on constate que les données sur Egimmo ne sont pas plus fiables que la comptabilité de GFC ; certaines années c'est coup triple : erreur dans le logiciel d'inventaire, la comptabilité budgétaire, et la comptabilité générale.

En ce moment, j'attaque le "nettoyage" de l'inventaire du LGT pour le passage à Op@le ; le dernier doit dater des années 1990... Mais cela va aller vite pour certains trucs (je pense que je ne vais pas retrouver les micro-ordinateurs achetés en 1992, ni les magnétoscopes de 1985 ; par contre le coffre-fort de 1925 je sais où il est), mais cela risque d'être difficile pour certains trucs vu le laconisme des fiches d'inventaire.

J'ai eu la chance de toujours retrouver l'origine du problème, après des recherches dans les caves humides archives. Des écarts d'arrondis liés à l'euro, des biens rentrés dans le logiciel sans durée d'amortissement, des biens sortis deux fois dans GFC, des erreurs de saisie de comptes de financement ou de classe 2, etc. Tout est rentré dans l'ordre.

Il reste un truc qui sort de l'ordinaire, mais le bousin est bientôt amorti donc normalement on va s'en sortir.

volcan a écrit:

Je sais que la question a déjà été posée mais j'aimerais son actualisation et si possible un complément d'avis.
Quelle procédure avait vous utilisée - ou préconisez vous - pour rectifier des différences entre le montant des comptes de vos logiciels d'inventaire (EGGImo par exemple) et vots classes 1 et 2 de GFC ?

Merci par avance de votre contribution qui je pense intéressera du monde maintenant que l'arrivée d'Opale avance. Et si je crois savoir que Opale reprendra "automatiquement" les inventaires des logiciels privés (si vous avez des infos je suis également preneur), il ne pourra le faire que si les montants des divers comptes concordent.

Bonjour,

Dans mes établissements les distorsions gfc et egimmo étaient pharaonique et n'avaient aucun sens.

par ex, dans un de mes collège, le compte 139 ne fut créer qu'en 2012 et la réforme de la RCBC.

Constatant la situation inextricable avec des écritures de regul rcbc complètement fausse, j'ai opté pour la méthode suivante:

-Contrôle de la réalité de l'inventaire sur egimmo.

-sortie des bien n'existant plus

-passage des écriture d'amortissement réel et sous subvention manquant sur gfc.

-En cas d'un 139 trop important, diminution de celui ci par une écriture en classe 2.

Cette méthode à l'avantage de ne pas modifier la variation de fonds de roulement; seulement le résultat de l'année.


Il y a peut être d'autres méthodes mais dans mon cas désespéré après multiples réflexions et constatant les écritures absurdes de régul, j'ai opté pour celle-là.

Il y a plus de 10 ans, j'ai intégré deux collèges dans mon agence et ces derniers n'avaient pas de véritable inventaire... juste un grand registre papier dans lequel était entassés un fatras de factures et des notifications de subventions.

Je ne pensais plus tomber sur ce genre d'inventaire depuis le passage à l'euro au cours duquel on nous avait demandé de tout informatiser et où nous nous étions échinés à régler les problèmes d'écart d'arrondi que posait la transition franc/euro.

Les soldes en classe 1 et 2 de mes deux collèges ne comportaient donc aucune explication... à part l'ex-pièce 14 justifiant le solde des comptes 1068 au COFI.

J'ai fait des réserves et j'ai attendu une réaction des autorités (j'attends toujours!   ).

Après quelques années, en l'absence de réaction face à mes réserves, j'ai fait un tableau de sortie des biens de l'inventaire, j'ai présenté la situation à l'ordonnateur du collège et nous avons soumis la sortie "générale" au CA.

J'ai pu solder complètement les comptes de classe 2 et les comptes de subvention de classe 1 (mais pas les 1068, enfin pas complètement   ).

Après nous avons re-rentré ce que nous avons pu (ce que nous expliquions).
J'ai quitté cette agence comptable en laissant des inventaires cleans... mais avec un état de l'Actif "light" pour deux établissements.

Un intéressant jugement un peu ancien  sur le sujet


https://www.ccomptes.fr/fr/documents/13692

2 cas de figure:
- les différences sont minimes: recherche des possibles erreurs et rectifications des ecritures
- les différences sont très importantes et les archives inexistentes; je reprends tout à zero mais à l'inverse d'un collègue, je considère que le plus important est la réalité du terrain et je modifie ensuite la comptabilité avec des décisions du CA; cete 2e méthode qui oblige une mobilisation de tous les personnels remet en mumière l'importance du suivi de cet inventaire.