Goldored a écrit:

L'entretien ne résoudra rien ; il faut rédiger de façon neutre, sans enthousiasme... Il y a des formules qui sont transparentes pour les évaluateurs mais qui ne créent pas - trop - de conflit avec les agents évalués.
Il faut le marquer à la culotte au quotidien. Être présent(e), recadrer quand c'est nécessaire, accompagner, stimuler. Toujours de façon neutre. Bref du bon gros management.

Quand je fais ça il hurle au harcèlement 
je veux bien les fameuses formules sinon.

Il y a deux ans, j'ai écrit pour mon adja : "souffre d'un manque de formation sur ces questions".
Et la buse a fait une demande de recours hiérarchique au prétexte que "non, elle ne souffre pas".

Enfin, ça et le reste, plus elle écrivait des trucs dans son recours, plus elle s'enterrait, là où j'avais essayé de lui trouver des excuses...
Cet exercice est fait pour ne pas faire de vague.

Les formules ne sont pas sur catalogue. Elles varient selon le contexte. Mais on fait bref, sans aucun superlatif... C'est déjà significatif.
Plutôt que de signaler un manque, on peut dire que des progrès ont été faits et qu'il en reste à faire...


Il faut lui rappeler que le harcèlement est un délit pénal, au même titre que la dénonciation calomnieuse. Qu'un peu de mesure et de sérénité serait profitable à tout le monde.
Après, s'il est trop déconnant au quotidien, on peut aussi envisager une mise au point musclée. Factuelle, mais très ferme. Pleine d'autorité. Du genre : "à partir de maintenant, on va faire comme je vous le dis. Si vous suivez pas, ce sera rapport, rapport et rapport. Un par jour s'il le faut. Et si ça ne suffit pas encore, je me fais fort de vous faire jarreter d'une manière ou d'une autre !".
Dit aussi calmement que fermement, ça peut marcher.
À la toute fin, si ça n'a pas marché, il y a la possibilité d'une visite d'un sous-sol avec un pote albanais...

Goldored a écrit:

Il faut lui rappeler que le harcèlement est un délit pénal, au même titre que la dénonciation calomnieuse. Qu'un peu de mesure et de sérénité serait profitable à tout le monde.
Après, s'il est trop déconnant au quotidien, on peut aussi envisager une mise au point musclée. Factuelle, mais très ferme. Pleine d'autorité. Du genre : "à partir de maintenant, on va faire comme je vous le dis. Si vous suivez pas, ce sera rapport, rapport et rapport. Un par jour s'il le faut. Et si ça ne suffit pas encore, je me fais fort de vous faire jarreter d'une manière ou d'une autre !".
Dit aussi calmement que fermement, ça peut marcher.
À la toute fin, si ça n'a pas marché, il y a la possibilité d'une visite d'un sous-sol avec un pote albanais...

Le CE m'interdit de faire des rapports alors que je pourrai en faire un par semaine depuis septembre.
Je vais choisir la réponse D : l'albanais dans le sous-sol.

Il se méfie de moi car il est à l'heure le matin (bon en mm tps quand il m'a vue une fois à 6h30 devant la porte ça lui a fait drôle) et il s'est rapproché auprès d'un syndicat mais celui-ci lui a dit de se calmer car c'est lui qui allait avoir des pb.
Après la rumeur sur le harcèlement il en vient à balancer que l'OP et moi on est ensemble   et bien entendu zéro soutient du CE qui trouve que j'ai fait preuve d'autoritarisme avec lui. Gros lol car il continue de n'en faire qu'à sa tête. Donc à part lui tendre des pièges sur son entretien pour mieux le ferrer l'an prochain ou lui casser les rotules je vois pas trop cmmt faire.

Demander au CE de vous montrer il s'en prendrait puisqu'il a l'air si malin... ?

Catiteo. Je te rassure. 2 membres sur 9 de mon équipe m'ont reproché d'être trop présente, trop organisé les services... Dans les autres bahuts, ils s'autogéraient très bien tout seul. Donc, je le prend au mot devant mon CE : "si je comprends bien, je suis trop derrière vous. Combien de fois par jour suis je derrière vous et vous fait des remontrances ? Bah je ne sais pas, je ne vous vois pas".... Et là le CE l'explose.... Donc il a été rappelé que ce n'était pas une équipe auto-gérée mais que le rôle du gestionnaire est d'organiser le service.

Fougère a écrit:

Le CE m'interdit de faire des rapports alors que je pourrai en faire un par semaine depuis septembre.
Je vais choisir la réponse D : l'albanais dans le sous-sol.

Il se méfie de moi car il est à l'heure le matin (bon en mm tps quand il m'a vue une fois à 6h30 devant la porte ça lui a fait drôle) et il s'est rapproché auprès d'un syndicat mais celui-ci lui a dit de se calmer car c'est lui qui allait avoir des pb.
Après la rumeur sur le harcèlement il en vient à balancer que l'OP et moi on est ensemble   et bien entendu zéro soutient du CE qui trouve que j'ai fait preuve d'autoritarisme avec lui. Gros lol car il continue de n'en faire qu'à sa tête. Donc à part lui tendre des pièges sur son entretien pour mieux le ferrer l'an prochain ou lui casser les rotules je vois pas trop cmmt faire.

Effectivement pas facile : c'est quoi la position du CE ? Pas de vague ? Je fais croire que tout va bien ? Le chien du cuisinier et le sien sont de la même portée ?
Donc à l'entretien tu actes la non réalisation des objectifs : tu blindes hormis la période de confinement M. Cuistot n'a que partiellement réalisé son objectif : en effet et là tu listes de façon factuelle : pas fait les commandes, pas fait les menus à échéance x,  le refroidissement des plats n'est pas fait en cellule de refroidissement , ne respecte pas la législation ex pas de menu végétarien, gaspillage etc etc , ne respecte pas les préconisations de fruits /viandes /poisson du plan alimentaire etc etc

Mais comme le dit Goldored le management c'est pas une heure d'entretien pro par an où on balance que ça va pas même si d'après ce que tu dis il n'y a pas de doute : c'est tous les jours qu'il faut marquer le gars et un fort investissement pour le ramener dans le droit chemin. .
Quant aux objectifs de l'année prochaine il faut que tu sois là pour les faire respecter et surveiller qu'il s'y colle.

Si tu as des preuves sur la rumeur qu'il fait courir; et ben l'avis du CE pour rédiger un rapport tu t'en tamponnes et tu le fais. Il s'agit de toi et de ton intégrité professionnelle. Et vois si l'OP veut te suivre là dessus également.

Sur le rapport avec les compétences souvent il y a une case observations : vas y commente même si tu ne changes pas la croix de case.
Sur l'appréciation générale : tu peux te lâcher en cohérence avec ce qui est dit avant : M. dugenou cuistot est le chef de cuisine depuis  . en tant que chef du service dans un souci de participation à l''éducation des rationnaires il serait souhaitable d'arrêter de leur servir des raviolis en boite tous les jours.
La meilleure gestion des commandes et des quantités servies permettrait de dégager des marges de manoeuvre financières proposer des produits de meilleure qualité nutritionnelle que les friands à la viande.
enfin en tant que chef de service il est de sa responsabilité de faire respecter les normes d'hygiène afin de prévenir tout risque de chaisse généralisée etc etc

Bon courage

univers a écrit:

Et pas besoin de déclasser une personne, comme l'a fort intelligemment dit Goldored il est impératif de juger des actions et des situations de travail plutôt que sur du subjectif qui blesse et braque les personnes.

Petite précision : on ne déclasse pas une personne, on rectifie/modifie un niveau de compétence.

Xena a écrit:

Il y a deux ans, j'ai écrit pour mon adja : "souffre d'un manque de formation sur ces questions".
Et la buse a fait une demande de recours hiérarchique au prétexte que "non, elle ne souffre pas".

C'est du même style que celle qui pleure (littéralement) parce que j'ai dit que j'avais "testé" (qui est pour moi un variant d'"évaluer") leur niveau de compétences pour comparer la réalité avec ce qui est inscrit sur leur rapport. Avoir plus de 250 mots dans son vocabulaire et varier l'utilisation des mots en fonction de sa pensée, c'est pénalisant   

Fougère a écrit:

Après la rumeur sur le harcèlement il en vient à balancer que l'OP et moi on est ensemble 

J'ai eu la même rumeur, également concernant l'OP et moi (dans mon futur-ex établissement). Les gens manquent cruellement d'imagination et d'arguments. Si ces rumeurs étaient fondées, ça signifierait qu'on aurait une forme olympique !

Walking Dead a écrit:

Catiteo. Je te rassure. 2 membres sur 9 de mon équipe m'ont reproché d'être trop présente, trop organisé les services... Dans les autres bahuts, ils s'autogéraient très bien tout seul. Donc, je le prend au mot devant mon CE : "si je comprends bien, je suis trop derrière vous. Combien de fois par jour suis je derrière vous et vous fait des remontrances ? Bah je ne sais pas, je ne vous vois pas".... Et là le CE l'explose.... Donc il a été rappelé que ce n'était pas une équipe auto-gérée mais que le rôle du gestionnaire est d'organiser le service.

En effet, ça me rassure. Perso, je ne circule pas dans le collège, je ne vérifie pas leur travail, je ne vais jamais les voir, pour ne pas qu'ils se sentent espionnés. Mais tout est basé sur des impressions, des ressentis, et tout passe par des filtres inconscients et certainement des névroses. Sauf qu'à un moment, il faut aller se faire soigner (j'en sais quelque chose).

univers a écrit:

Sur le rapport avec les compétences souvent il y a une case observations : vas y commente même si tu ne changes pas la croix de case.
Sur l'appréciation générale : tu peux te lâcher en cohérence avec ce qui est dit avant : M. dugenou cuistot est le chef de cuisine depuis  . en tant que chef du service dans un souci de participation à l''éducation des rationnaires il serait souhaitable d'arrêter de leur servir des raviolis en boite tous les jours.

Ben là, je ne suis pas d'accord. Peut-être est-ce dû à mon côté puriste ou perfectionniste. 

Si on ne change pas la croix, alors on est d'accord. Et le commentaire devrait être en adéquation avec le niveau de compétences renseigné. Sinon, il y a une dichotomie.

Idem en ce qui concerne l'appréciation générale : ça ne gêne personne que cette appréciation soit différente, voire carrément opposée au(x) niveau(x) de compétences saisi(s) ? Moi, oui. Le besoin d'être en cohérence et en unité avec ce que je pense, ce que je constate et ce que j'écris.

J'ai beaucoup de mal à assumer le fait de valider un niveau de compétences expert en communication à un agent que j'invite à adopter une attitude proactive et positive, en particulier en réunion. De la même manière, valider l'expertise en organisation quand, dans le même rapport je propose une formation pour l'organisation de la gestion du stock des produits d'entretien. On frise la schizophrénie.
Ces propos n'engagent que moi, évidemment.

catiteo a écrit:

Bref, je crains de m'attirer l'ire de quelques agents lorsqu'ils vont découvrir leur évaluation. Non pas que j'aie été dure dans mes commentaires, mais j'en ai "déclassé" certains pour ce qui est de leur niveau de compétences.
(...)
Certains agents avaient été surclassés

catiteo a écrit:

univers a écrit:

..

Petite précision : on ne déclasse

Je ne faisais que reprendre ton acception

Nouvelles petites précisions :

- j'avais mis des guillemets, ce qui signifie que mon acception n'était pas à prendre dans son sens littéral, mais ce n'est qu'un détail linguistique;
- j'aurais dû préciser que depuis l'écriture du message où je mentionne le "déclassement" des agents, la situation et les événements ont fait que j'ai pris pleinement conscience qu'il faut être particulièrement attentif et méfiant quant aux termes que l'on emploie. Dans les faits, je n'ai jamais dit à un agent que je le déclassais, j'ai toujours parlé de leur niveau de compétence.

Je distingue parfaitement la personne de sa compétence, de la même manière que je ne dis jamais à mes enfants : "Tu es méchant" mais : "Ce que tu as fait est méchant."

Mais, en effet, mes mots ont pu porter à confusion. Mea maxima culpa.

Pour les plus jeunes dans le métier je partage mes quelques convictions/trucs acquis avec l'expérience : sans donner de leçon parce qu'il 'y a pas de solution miracle, cela se saurait depuis le temps !!!

Et des gamelles , j'en prends encore ...

Je me permets de le faire car j'ai commencé avec des positionnements assez radicaux en matière de management, et si j'ai eu la satisfaction intellectuelle 'd avoir fait mon boulot', en terme de résultats j'ai dû améliorer ma copie ... aboutir à des arrêts maladie ou des personnels en mal-être, personne n'est gagnant et certainement pas les élèves ...

C'est rien d'extraordinaire et cela s'apparente parfois à des banalités mais cela me sert bien ...

1. Toujours prendre les personnes et les situations là où elles sont

Et à partir de là construire le (parfois très long) chemin pour les faire évoluer vers ce qu'on estime qu'elles devraient être.

Cela n'empêche pas certains changements radicaux, mais qu'il convient de mesurer pour vois si les équipes peuvent absorber.

Ensuite comme l'a rappelé Goldored, c'est un boulot quotidien et en utilisant plusieurs leviers :
  - la clarté des objectifs expliqués dans le discours de rentrée (et quand l'occasion se présente on les rappelle et déclinés à partir de la politique du bahut), dans lequel on fixe deux ou trois priorités qu'on rappelle régulièrement et qui permettent de fédérer et à chacun de se positionner
  - le levier du management par les circonstances : à chaque fois qu'il y a un petit évènement on en profite pour redonner le cap qu'on a fixé en début d'année et faire du management
   - valoriser tant qu'on peut, cela donne la liberté de dire quand cela ne va pas.

2. Il vaut mieux que le ressentiment des personnes qu'on encadre soit dirigé contre le chef plutôt qu'entre eux

Une équipe qui se déchire, c'est de mon point de vue ce qu'il y a de pire.

3. Le pouvoir ce n'est pas le chef qui le détient

mais plutôt celles et ceux qui font tourner le bahut au quotidien, il suffit de trois ou quatre arrêts maladie pour s'en rendre compte ou d'une plainte collective envoyée à l'échelon supérieur pour sentir à quel point tout chef peut-être très vite mis en difficulté ...

4. Etre attentif aux 'signaux faibles'

Sans dramatiser à chaque incident, il y a des indices qui s'ils sont répétés doivent nous alerter avant que la situation ne se dégrade franchement.

5. Ne pas prendre tout au premier degré
Souvent les personnels ont besoin de 'se vider' d'une manière ou d'une autre et parfois le seul fait de pouvoir s'épancher 'solutionne' le problème

6. Plus les gens sont heureux et autonomes sur leur lieu de travail et mieux cela marche

7. Dès lors que soit même en tant qu'encadrant, on se retrouve sous l'emprise de la colère ou autre émotion, on est aveuglé

J'évite toujours de prendre les décisions importantes dans ces moments là, et pourtant certaines situations m'agacent au plus haut point !

Merci Nicolas, je prends tes conseils 

Je (on) s'inspire aussi de tes expériences

Si je peux rendre service 

Les savants appellent cela l'intelligence collective je crois
Courage à toi et à Fougère ... Et à nous tous par la même occasion ... Le management, c'est le plus casse-g., le plus chronophage et donne parfois lieu aux attaques les plus difficiles à encaisser car personnelles ...

J'ai fait les premières évaluations cette année dans un établissement de 13 ATTEE, mais uniquement pour l'agent chef et le chef de cuisine. 
La collectivité demande que les évaluations des agents soient réalisées par le responsable direct sur le terrain. Moi ça me convient comme solution. 
Le problème est que l'agent chef ou même le chef de cuisine n'ont jamais fait ça car l'ancien gestionnaire fait tout. Donc ils ne sont pas formés pour les techniques d'évaluation. 
Résultat : des évaluations discutables, mais c'est le choix de la CT.

Le choix de la CT correspond à la réglementation. L entretien est réalisé par le n+1.
Vous devez vous soucier de l'accompagnement et de la formation de l'encadrant et du chef cuisine pour réaliser des évaluations de qualité.

Nicolas a écrit:

Courage à toi et à Fougère ... Et à nous tous par la même occasion ... Le management, c'est le plus casse-g., le plus chronophage et donne parfois lieu aux attaques les plus difficiles à encaisser car personnelles ...

Merci Nicolas 
J'ajoute que ce qui est compliqué à gérer, c'est tout ce qui interfère/parasite les relations professionnelles, et qui se situe sur le plan de l'individuel : les blessures d'ego, les névroses (et il y en a), les filtres, les impressions, les interprétations, les postulats etc.

J'ai toujours privilégié les managements participatif et délégatif, je pense que cela ne changera pas. Maintenant, il faut ajuster plusieurs paramètres.

Cerise sur le gâteau me concernant : une Méditerranéenne qui travaille avec des Alpins, c'est le choc des cultures !

Tout ce que tu dis est totalement vrai et nous sommes absolument pas préparés à gérer ces interférences psychologiques ou même ces chocs de culture que tu évoques fort justement et que j'ai vécus à l"inverse de toi ... A la base je suis un nordeux/taiseux et quand je suis arrivé dans le chud avec tous ces g.eulards, l'apprentissage a été rude 

Mais je me suis adapté 

Et bien d'accord aussi sur le type de management qu'il faut adapter ... Pour certains le participatif/délégatif ne fonctionne absolument pas ...

Les trois qualités du manager sont dans l'ordre :
- l épaisseur du cuir : il faut apprendre à ne pas se laisser toucher par les 'piques' 
- la souplesse pour être en mesure de s adapter à toutes les situations : il faut maîtriser autant l écoute/ le participatif que le directif froid et distancié
- la patience : beaucoup de situations nécessitent du temps pour se solutionner, temps qui est aussi un gage du sérieux et de la cohérence du manager 

J en ajoute une dernière : l'expérience qui seule façonne progressivement un bon manager qui doit avoir le goût pour l'humain ... Dont les facettes ne sont pas toujours reluisantes ...

Nicolas je te rejoins sur ton message et te remercie de ce complément d’infos.
Pour l’épaisseur, cela se couple avec l’expérience car ce n’est qu’avec le temps et l’observation que, selon moi, on peut y arriver. Notre ego est également à prendre en compte, selon qu’il est en forme, maltraité ou malade.

La CE a réuni les agents hier matin. Ils vont faire appel à leur syndicat pour savoir si j’ai le droit...de faire des comptes-rendus de réunions ! La bonne blague. L’OP lui a indiqué qu’il ne correspondra plus que par mail avec moi. Ok, ça va pas être simple et il a intérêt à relever ses mails très régulièrement

Merci à tous pour vos conseils et avis

Nous ne sommes pas toujours parfaits, mais certains ATTEE font vraiment n'importe quoi!    Et profitent aussi de la faiblesse des CT pour persister dans leurs errements...

Suite (et j'espère fin) de la saga.

Ce matin : réunion avec la CT, en compagnie de ma CE. Visiblement, on s'oriente vers une médiation (prestataire extérieur mandaté par le département), et l'élaboration d'un cahier des charges en partenariat avec les agents. J'ai précisé à la CT que je ne suis en poste de remplacement que pour quelques semaines, et que je ne faisais pas une affaire personnelle de ce qu'il se passait au collège. J'ai ajouté que j'avais remarqué des dysfonctionnements, des positionnements à rétablir, un recadrage général de qui-fait-quoi à prévoir.

Cet après-midi : réunion avec les agents, présidée par la CE. Durant cette réunion, j'ai beaucoup pensé aux conseils et recommandations que vous m'aviez partagés, en particulier à ceux de Nicolas. Du coup, j'ai crevé l'abcès et j'ai clairement (mais calmement) dit à l'agent de maintenance que la situation devait s'arranger, que je n'avais jamais rompu la communication et que c'était dans l'intérêt de tout le monde d'apaiser les tensions. Je lui ai également affirmé que je ne changerais pas ma déclaration sur les propos qu'il m'a tenus, il a ré-affirmé qu'il n'avait jamais tenu ces propos. Bref !  J'ai conclu en disant que nous avions un vrai désaccord, que chacun campait sur ses positions (1 partout, balle au centre) mais qu'il fallait dépasser ce désaccord pour retrouver une ambiance de travail sereine et professionnelle. 

À la fin de la réunion, les tensions s'étaient quelque peu apaisées. 

Vous m'avez permis de prendre du recul, de sortir de l'émotionnel, de me questionner sur les enjeux et de réaliser que tout ceci ne justifiait pas de se miner la santé. Peu importe ce que les agents en feront, perso je me sens tellement plus légère !

Merci 

Triple félicitions catiteo 
- pour avoir tenu le choc qui a dû être bien rude à vivre
- pour les résultats obtenus qui vont faire avancer tout le monde ct, ce, agents, toi ... Et nous !
- pour avoir eu le cran de venir ici exposer la situation sans fard et avoir fait ton miel des différentes réactions ... Perso, j'ai pris une leçon grâce à toi ...

Bravo donc ... Et merci 

PS : je suis plutôt clébard que matou habituellement mais je fais une exception 

Oh merci Nicolas c’est trop gentil  
Si ce retour d’expérience peut servir à d’autres collègues, ce n’est que mieux !

Allez Catitéo pour que tu ne te sens pas seule. Entretien évaluation ce matin avec un agent... Au cours de la discussion, elle me dit que c'est normal que j'ai lavé / désinfecté tout le lycée pendant le confinement puisque je suis logée. Elle me dit que c'était un ordre de la région. Je lui explique que je dépends pas de la région mais que la région a demandé à SON personnel logé de nettoyer si nécessaire. Il a fallu rappelé la chaine hiérarchique......... parfois on se sent seul

La même... Je lui demande d'utiliser les autolaveuses pour nettoyer en profondeur. Mais madame, on n'utilise plus ou presque plus ces machines maintenant et on n'a pas le temps. Et là, tu desperes en tentant d'argumenter mais l'agent était tellement sur de lui que rien de transperce sa carapace.

Résultat : je fais passer le technicien hygiène de la région (référent entretien) pour faire des explications de texte car forcément, je n'y connais rien.

Y a du lourd dans nos établissements
Soit on n’utilise pas le même alphabet (car on a en face des agents qui ne comprennent pas), soit les codes de la communication ne sont pas partagés !

 Ça pose question quand même...

Walking Dead a écrit:

Allez Catitéo pour que tu ne te sens pas seule. Entretien évaluation ce matin avec un agent... Au cours de la discussion, elle me dit que c'est normal que j'ai lavé / désinfecté tout le lycée pendant le confinement puisque je suis logée. Elle me dit que c'était un ordre de la région. Je lui explique que je dépends pas de la région mais que la région a demandé à SON personnel logé de nettoyer si nécessaire. Il a fallu rappelé la chaine hiérarchique......... parfois on se sent seul

La même... Je lui demande d'utiliser les autolaveuses pour nettoyer en profondeur. Mais madame, on n'utilise plus ou presque plus ces machines maintenant et on n'a pas le temps. Et là, tu desperes en tentant d'argumenter mais l'agent était tellement sur de lui que rien de transperce sa carapace.

Résultat : je fais passer le technicien hygiène de la région (référent entretien) pour faire des explications de texte car forcément, je n'y connais rien.

C'est un véritable jeu pour certains agents de prendre le contre-pied de ce qui leur est demandé par le gestionnaire... Et ils savent qu'ils ne risquent pas grand chose en cas de différends...

Bonjour,

Je ne suis pas d'accord. Sinon à quoi bon se fader ces entretiens ou du moins les viser.

Quand quelque chose ne va pas il faut le dire et le faire remonter.
Que la CT ne fasse rien n'est pas un probléme.

Ici j'ai fait des rapports lourds qui ont été suivis d'effet, des demandes de "sondes" au domicile pour des contrôles maladie qui ont été faits par la CT.
Au retour les agents concernés l'ont fait savoir.
De plus au sein de la communauté des agents s'ils voient que l'on agit envers les ramiers ils prennent mieux en compte notre rôle.
Ca remet les pendules à l'heure.

Après à l'impossible nul n'est tenu.

"Que la CT ne fasse rien n'est pas un probléme."
C'est malheureusement là tout le problème...

Je suis d'accord avec Peky. C'est un peu facile de se réfugier derrière la CT qui ne ferait rien... car les CT n'ont aucun intérêt à ne rien faire et à continuer à payer des tire-au-flancs. Je pense qu'au contraire elles sont contentes d'avoir des relais de terrain.

Bien sûr, je suis conscient du fait que cela ne vaut pas pour toutes les CT et qu'au contraire, certaines se défient de "leurs" gestionnaires... là encore, ne généralisons pas