- Catwoman a écrit:
- Bonjour
le département 53 veut que les collèges abaissent leur taux de contribution entre services à 14 % afin de répondre à la loi EGALIM sans augmenter le tarif des familles (ticket à 4.00 €).
Pour cela, nous sommes 2 collèges à être "audités" pour évaluer nos dépenses de charges communes.
Voici mes questions :
Quel est votre taux de charges communes actuel par département ou région ? Pour mon collège, il est de 17.5 %.
Qu'incluez vous dans les charges ?
Comment estimez vous les frais de viabilisations ?
Quel est votre taux de l'ex-FARPI ? Le nôtre est de 35 %
Qui connait le mode de calcul de l'ex-FARPI depuis le transfert du SRH aux CT ?
Ces questions anticipent l'arrivée d'Opale qui sonnera le glas de la contribution entre services.
Je vous remercie
Foutage de gueule.
Ca fait des années que nous pratiquons ici avec la totalité des charges inscrites au SRH et donc sans reversement en ALO. 14 % c'est ridicule. Le ratio denrées alimentaires / charges de fonctionnement (FARPI compris) oscille entre 50/50 ou 52/48 ; cela dépend en fait des dépenses de viabilisation.
Pour les charges de viabilisation c'est "facile", extrait d'un article paru dans la revue Intendance :
Comment réaliser une gestion budgétaire autonome du SRH.
Si certains types de charges (denrées alimentaires, vêtements spécifiques pour le personnel, produits de lavage vaisselle, fournitures et matériel de cuisine, réparations, etc…) ne posent pas de problème pour être retracées directement au SHR par une ventilation des factures, on trouve plus rarement dans les comptabilités des SRH les dépenses liées à l’administratif (achat tickets, photocopies, papeterie), au téléphone pour les besoins propres du service, la partie des contrats de maintenance générale, d’alarme, de contrôles périodiques, la documentation, la viabilisation, etc... Ces dépenses sont soit retracées en totalité dans le service ALO sans prise en compte de leur fait générateur, soit englobées forfaitairement dans le reversement pour charges générales sans analyse de leur poids réel.
Il serait donc souhaitable pour avoir une vision précise du coût du service de restauration qu’à côté des traditionnels comptes 6011, 6065, 6068, 6285, 6561 (groupement d’achat), 6562, 6588, voir les 6063 et 615, on trouve également au SRH les comptes 6064, 616, 622 (honoraires d’huissiers par exemple), 626, 6281, 6288 et les 606 de la viabilisation.
On argumentera que si l’individualisation des dépenses d’entretien, de réparation ou de produits de nettoyage est facile à réaliser connaissant le service de destination, il en va autrement pour d’autres types de dépenses comme la téléphonie, l’administratif, sans compter la viabilisation en l’absence de compteurs divisionnaires.
Pourtant la répartition du montant d’une facture entre divers services budgétaires est déjà une pratique courante ; il semble relativement facile pour la plupart des fournitures ou même des contrats concernés pour partie par le SRH d’effectuer cette opération.
Pour les autres dépenses difficilement identifiables pour la répartition entre ALO et SRH il y a la solution retenue par certaines collectivités de l’utilisation des clés de répartition après analyse des dépenses des établissements. Si la fixation de ces clés est laissée à l’appréciation de l’établissement, un acte du CA les arrête. A titre d’exemple, les pourcentages de répartition suivants sont utilisés par des lycées de la région Auvergne-Rhône-Alpes :
- Assurance, affranchissements et téléphonie : 5,00 % des factures concernées
- Contrats et contrôles obligatoires non individualisables : 5,00 % des factures concernées
- Déchets : 65,00 % des factures concernées
- Autres services non individualisables : 5,00 % des factures concernée
Pour les dépenses de viabilisation, les calculs sont affinés et on utilise des clés de répartition en fonction des m² ou de bases de calcul individuelles. On prend en compte par exemple la consommation estimée de l’eau par utilisateur (on trouve sur internet les consommations moyennes d’eau par type de structure) et la surface des bâtiments de restauration et d’internat par rapport à la surface totale des locaux de l’établissement. On retrouve ce mode de calcul dans le document ci-dessous.