L'obligation de mobilité est toute relative lorsque l'on voit des CE tourner à l'intérieur d'un même département. Enfin cela permet de les connaître plus rapidement.

néthou a écrit:

La première en est-elle vraiment une ? Avoir un statut équivalent à celui des Perdirs entraîne mobilité obligatoire comme eux; l'ensemble des collègues y est-il favorable ?
Nous intégrer dans le corps des personnels de direction signifierait trahir une loi d'airain de notre Ministère: mettre sur un même pied pédagogues et administratifs. Ça oui, c'est pas demain la veille...

Bonjour,

Pourtant cela a évolué, le SGA est au-dessus des DSDEN. il est l'adjoint du recteur.
Cela a été renforcé pour les nouvelles académies régionales englobant 2 académies.

Donc qui peut le plus peut le moins.

néthou a écrit:

Ce que tu dis pour les AC me semble également valable pour les GM, mais cette obligation de mobilité changerait l'idée de notre métier, et partant, la manière de l'exercer et le déroulement d'une carrière.

Tu parles des GM comme si cela existera encore dans cinq ans.
Remarque dans cinq ans les tests Op@le n'auront peut-être pas commencé, puisque tout se passe comme je l'avais prophétisé.

Bonjour,

Je suis pour l'obligation de mobilité.
Même pour des GM en poste depuis des lustres.

néthou a écrit:

La première en est-elle vraiment une ? Avoir un statut équivalent à celui des Perdirs entraîne mobilité obligatoire comme eux; l'ensemble des collègues y est-il favorable ?

Ce ne pourrait être valable que pour les personnels de cat. A.
Mais on n'aura jamais le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière.
Cette obligation de mobilité ne me choque pas ; a fortiori dans un cadre revalorisé.

néthou a écrit:

La première en est-elle vraiment une ? Avoir un statut équivalent à celui des Perdirs entraîne mobilité obligatoire comme eux; l'ensemble des collègues y est-il favorable ?

Pas favorable personnellement avec des enfants loin d'être grands et une épouse qui travaille. J'ai signé pour ça et je vis très bien avec mon salaire actuel.

L'intendant zonard a écrit:

Tu parles des GM comme si cela existera encore dans cinq ans.
Remarque dans cinq ans les tests Op@le n'auront peut-être pas commencé, puisque tout se passe comme je l'avais prophétisé.

Bah, 5 ans, dans ce Ministère, c'est demain.
Ça prendra vraisemblablement plus de temps pour que l'on s'aperçoive qu'on a plus trop besoin de nous.

Ce qui est une manière de réponse à Goldored: quand on aura remplacé tous les A par des B (ou même quand on ne les aura pas remplacés du tout), cette question de statut ne se posera plus...




Quand à la mise en oeuvre pleine et entière d'Op@le, ça prendra bien 20 ans...

néthou a écrit:

Bah, 5 ans, dans ce Ministère, c'est demain.

Quandon parle d'informatique, c'est sûr !

néthou a écrit:

Ça prendra vraisemblablement plus de temps pour que l'on s'aperçoive qu'on a plus trop besoin de nous.

Bin là je ne parierais pas cher là-dessus. En plus on a de joyeuses amabilités comme la SEMOP 78 qui servent de préfiguration, là on doit avoir un rectorat qui phosphore à plein tubes pour savoir comment économiser 80 postes d'attaché au bas mot, je serais à leur place j'irais jusqu'au bout et peut-être plus vite que ça (et je n'ai aucune vocation pour une carrière d'équarrisseur, je n'irai pas le faire).

néthou a écrit:

Quand à la mise en oeuvre pleine et entière d'Op@le, ça prendra bien 20 ans...

Là encore, quand le truc sera en place, 80% du travail "comptable" aura disparu, et ça se verra très vite ! Naturellement, il y aura toujours des cinglés pour continuer à imprimer les documents dématérialisés, qui agraferont des bandes machine pour vérifier les calculs de l'ordinateur (je les vérifierai d'ailleurs moi-même, mais un temps seulement)... Sauf que ces différentes stratégies pour peigner la girafe ne résisteront pas longtemps à leur propre inutilité intégrale, ni à la première difficulté d'arrêt maladie dans le service etc. Même si le rectorat tarde à supprimer les postes.

Tiens, je ne m'étais pas aperçu qu'on ne subissait pas déjà "une ou deux contraintes". Sûrement des trucs que je me suis imposé à moi-même...

L'intendant zonard a écrit:

néthou a écrit:

Ça prendra vraisemblablement plus de temps pour que l'on s'aperçoive qu'on a plus trop besoin de nous.

Bin là je ne parierais pas cher là-dessus. En plus on a de joyeuses amabilités comme la SEMOP 78 qui servent de préfiguration, là on doit avoir un rectorat qui phosphore à plein tubes pour savoir comment économiser 80 postes d'attaché au bas mot, je serais à leur place j'irais jusqu'au bout et peut-être plus vite que ça (et je n'ai aucune vocation pour une carrière d'équarrisseur, je n'irai pas le faire).

C'est vrai que la SEMOP du 78, ça pourrait donner des idées à l'adjudant certains qui n'en manquent pas pourtant (copyright extrapolé Boby Lapointe).

Mais n'oublie pas le contexte parisien et de ses 3 académies, souvent en pointe pour pas mal de choses (et quand il était recteur de Créteil, not' Ministre, en haut-fonctionnaire zélé, n'en manquait point d'idées et d'innovations...).

Disons qu'en dehors de Paris, le fonctionnement est quelquefois plus plan-plan, plus "provincial"...
(et je te parle même pas de la Creuse ! (Salut Titi !))

Simplement, il faut compter avec l'inertie de notre Ministère.
On ne vire pas quelques milliers de cat.A du jour au lendemain:
- en les recasant dans les gros EPLE ou en services
- en les fourguant aux CT
- en attendant qu'ils prennent leur retraite (surtout si on en éloigne la perspective... Mr green )
- en attendant qu'ils se barrent d'eux-mêmes
(rayer la mention inutile)

Parce qu'entre ne plus avoir besoin de nous en EPLE et savoir quoi faire de nous après nous avoir éjectés, y'a nuance, et qui peut durer un certain temps (copyright Fernand Raynaud).

néthou a écrit:

Simplement, il faut compter avec l'inertie de notre Ministère.
On ne vire pas quelques milliers de cat.A du jour au lendemain:
- en les recasant dans les gros EPLE ou en services
- en les fourguant aux CT
- en attendant qu'ils prennent leur retraite (surtout si on en éloigne la perspective... Mr green )
- en attendant qu'ils se barrent d'eux-mêmes
(rayer la mention inutile)

Parce qu'entre ne plus avoir besoin de nous en EPLE et savoir quoi faire de nous après nous avoir éjectés, y'a nuance, et qui peut durer un certain temps (copyright Fernand Raynaud).

Cela ne se fera pas du jour au lendemain mais sur quelques années.
Et surtout il suffit de se tenir au courant des nouveaux textes pour se rendre compte que tous les outils réglementaires pour une mobilité forcée en dehors du MEN sont déjà opérationnels.
Enfin, ce qui est possible aux Finances le sera encore plus facilement chez nous :
"Dans un courrier du 4 septembre, détaille le média spécialisé Acteurs publics, le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, annonce aux agents de la direction générale des finances publiques (DGFIP) que leur direction connaîtra une baisse de 1 500 équivalents temps plein en 2020, de 1 800 en 2021 et de 1 600 en 2022. Sur le périmètre ministériel, 5 775 suppressions d’emplois sont envisagées." 30 000 postes ont déjà disparus en 15 ans aux Finances.