Bonjour,
J'ai 2 questions à propos d'un voyage (ils partent en Italie, en avion).
- Si un accompagnateur est malade le matin du départ et ne peut partir : comment faites vous ?
- Si un élèves est bloqué à la frontière à l'aller ou au retour (nous avons des élèves mineurs étrangers) : qui reste avec l'élève ? Comment ça se passe ?
Merci par avance de votre retour.

On prévoit toujours une liste complémentaire d'accompagnateurs pour ne jamais être en sous-nombre et pouvoir réagir à toutes les situations, y compris rester à l'hôpital ou à la frontière avec un élève. On n'organise jamais un voyage seul mais on passe par un organisme qui aide à l'organisation en amont et sur le coup si problème.

Un mineur étranger n'a pas davantage de chances d'être bloqué qu'un mineur français sauf s'il est dépourvu de document de voyage ou d'identité il me semble.

De l'intérêt de collecter les autorisations de sortie de territoire à l'avance et de vérifier à la montée dans l'autocar que tous les mômes ont bien leurs papiers d'identité sur eux.
J'ai une petite qui a regardé le car partir avec ses camarades dedans il y a quelques années. A l'époque, il y avait encore l'ancienne mouture d'autorisation de sortie du territoire pour les mineurs et les parents avaient fait la demande en mairie tardivement, ils n'ont pas eu le document avant le jour du départ...
De manière générale, il faut toujours prévoir un taux d'encadrement qui permettra à un adulte de rester à l'hôpital avec un gamin malade ou blessé, au commissariat avec celui qui se sera fait ramasser pour un quelconque méfait, sans pénaliser le reste du groupe.

On est bien d'accord que dans les deux cas qui sont posés, ça va coûter un maximum au bahut, qui se retrouvera à poil sans personne pour l'aider à assurer les frais engendrés.

- parce que le prof qui se fait porter pâle le matin même du départ en avion, son billet était nominatif, et que bien sûr le CE va trouver quelqu'un pour le remplacer (un surveillant qui sera enchanté de partir tous frais payés, ce sont des jeûnes qui n'ont pas encore charge de famille). Mais il faudra payer un billet au prix fort pour le faire monter dans l'avion, à la même place déjà payée pour la petite nature.

- parce que si un élève est immobilisé à l'étranger, soit parce qu'il est abîmé et qu'il gît au fond d'un lit d'hôpital, soit parce qu'il est derrière les barreaux s'est fait poisser en train de voler dans un supermarché ou de négocier des substances récréatives, il faudra aussi aux frais du bahut rapatrier le petit chéri et son accompagnateur, avec les billets plein pot.

Là on commence à se dire que les ratios prudentiels de fonds de roulement à conserver, c'est pas toujours que pour les pannes de congélateur.

Une agence de voyage organisatrice est entraînée à gérer ces situations, et déjà ne pas devoir cadrer tout ça le soir au téléphone mobile avec les carabinieri, pour le CE c'est franchement mieux.

Puisque les autorisations de sortie du territoire ont été évoquées, je rappelle que MobiliSCO les sort pré-remplies, en même temps que la lettre d'engagement, pour constituer un dossier complet très en amont et s'éviter plein d'emm.nuis.

Merci pour toutes vos réponses... Et espérons que tout le monde parte...