Bonjour, 

dans le cadre de notre politique développement durable, nous tentons de maîtriser au mieux le gaspillage alimentaire (surproduction et surplus de stock , en surgelé et froid positif à l'approche des vacances)

Je viens de découvrir des circuits de ventes liés au gaspillage alimentaire via des app sur nos chers smartphone. 
Je ne ferai évidemment aucune publicité pour l'un ou l'autre des prestataires qui assurent la vente de ces denrées pour le compte des commerçants.

L'idée de base : nous mettons en vente, au tarif d'un repas extérieur par exemple, un surplus de stock ou de production de repas (même si ce dernier cas me semble plus compliqué). Ainsi, il est devient possible de vider nos frigos avant les périodes de fermeture  (éviter de flinguer un congelo qui tomberait en panne le 5 aout) et de les valoriser les marchandises.

Je me demande si ce type de pratique est envisageable en EPLE : Se déclarer chez ce type de prestataire, et assurer la remise des marchandises aux gens qui s'y inscrivent et payent via l'application.


Qu'en pensez vous?

Bonjour,

Votre idée peut être intéressante pour un particulier, mais pour un eple cela s'apparente à de la concurrence déloyale vis-à-vis des commerçants. 
Si j'étais votre comptable, je refuserai la prise en charge de la recette issue de cette revente de produits.

A mon sens 2 autres problèmes : le principe de spécialité et l'absence de vote des tarifs de ces prestations.

J'en pense que c'est une idée à oublier rapidement.
Je pense également que si il y a surproduction et stock de surgelés au moment des vacances, c'est la gestion du SRH qui est en cause.

Merci pour ces avis.

En l'espèce, il ne me semble pas y avoir de problème de gestion de stock. Quelques cartons de surgelés qui subsistent. Je ne souhaites pas les mettre à la poubelles, mais suis inquiet d'une panne de congelo pendant les vacances qui ruinerait immédiatement notre installation.
Quelques fois de la surproduction, mais cela reste rare. Vendre cette marchandise en dehors du self me semble toutefois hautement risqué (impossible même) en terme de responsabilités sanitaire.

Je vais rapidement creuser la question l'année scolaire prochaine, voir si la CT serait favorable, si une recette en ce sens est acceptable et si la logistique n'est pas trop complexe coté cuisine...

Ce type de pratique, à la marge, serait juste une petite goutte d'eau plutôt dans l'optique réduire le gaspillage plutôt que de faire entrer de la monnaie. (certes, ce n'est pas positionnement "politique" qui va rendre la chose légal ou possible j'en ai bien conscience.) 

Je reviendrai sur ce sujet ici si j'ai des pistes ou une mise en place possible.

S'il y a des stocks de périssables pour une valeur peu significative, alors le mieux c'est d'en faire don à la banque alimentaire/restos du coeur.

Attention avec la fausse bonne idée d'arrêter les chambres froides pendant l'été : ça abîme salement le matériel de se prendre des écarts de température. Le 25 août, la chambre froide sera à un douillet 25 °C, et il faudra la faire redescendre à -20 °C.

Une démarche écologiquement cohérente consiste effectivement à vider la chambre froide négative (quitte à mettre les quelques denrées restantes dans une armoire de plus petite taille), mais pas pour l'arrêter : on lui donne une consigne à -5°C. Elle consommera notablement moins, et on n'abîmera pas le matériel.

Et on évite -4° parce que c'est vulgaire.