bonjour,

aux collègues ayant la biométrie
quelle est la vitesse de passage des élèves ?

et si la biométrie est couplée à un distributeur de plateau?

merci bien

Autre question sur la biométrie : QUID des microbes et de la transmission des petites bestioles avec ce système.

Citation :

quelle est la vitesse de passage des élèves ?

 proportionnelle au nombre de places libres au self, au menu du jour, à l'emploi du temps du jour ( oraux blancs etc ....), à la longueur des doigts, aux microbes qui corrodent le lecteur, à la sortie scolaire non signalée ...


Sinon on peut lire sur le site d'un commerçant bien connu : https://www.axxxse.net/materiels-restauration/lecteur-biometrie-quiz.htm

Citation :

Le fait de taper un code puis de positionner sa main sur une plaque sera toujours plus long que de passer une carte magnétique ou de présenter une carte de proximité. Un rythme d'un peu plus de 6 passages par minute (soit environ 400 convives à l'heure) est raisonnable. Attention à établir des plages de services qui intègrent cette donnée.

Avant : lecteur Myfair et Tu*****LF : un rythme de 10 passages minutes (brone wifi couplée à une tablette qui gère les oublis de carte). Aujourd'hui, A***SE : le rythme ? ça dépend si les microbes ont leurs mains qui ont poussé dans la nuit, s'ils ont oublié leur code, s'ils chahutent avec le copain, .... 6 c'est tenable si ça se passe bien. Pour l'hygiène produit hydroalcoolique en distributeur juste après le passage de main.

Donc chez vous on n'ouvre pas non plus les poignées de portes? haha. Ici, on a installé du gel hydroalcoolique et maintenant ils ont les mains propres (avant, c'était loin d être le cas).
Plus sérieusement, le passage de 450 DP se fait sur une heure et 15 minutes avec BIO ou carte et distributeur de plateau.

Bon courage.

gestionnaire 83 a écrit:

Donc chez vous on n'ouvre pas non plus les poignées de portes?

Rarement la même porte par 1 000 personnes. En règle générale seul un nombre réduit d'élèves ouvrent et ferment les portes (notamment de leur classe) ce qui donne un risque de contamination réduit par rapport à la bio. Mais puisque c'est nettoyé à chaque utilisation ou que chaque élève se lave les mains avant....

la surface utilisée pour ce type de lecteur est imperméable aux bactérie à 99.99 %

Dédé a écrit:

la surface utilisée pour ce type de lecteur est imperméable aux bactérie à 99.99 %

Les 0.01% qui restent,  sont particulièrement virulents

dédé a écrit:

la surface utilisée pour ce type de lecteur est imperméable aux bactérie à 99.99 %

C'est quoi une surface imperméable aux bactéries ?

Nicolas a écrit:

dédé a écrit:

la surface utilisée pour ce type de lecteur est imperméable aux bactérie à 99.99 %

C'est quoi une surface imperméable aux bactéries ?

Ca existe ou ça existera mais cette affirmation de 99.99 % ressemble surtout à de la pub commerciale ; je n'ai trouvé aucun fabriquant de surface anti bactérienne qui avance un pourcentage aussi important.

autre question

A**** propose un lecteur biométrique nécessitant l'entrée d'un code à 4 chiffres

le lecteur couplé à un distributeur doit permettre une économie de personnel
si un élève oublie son code la présence d'un personnel est nécessaire

aussi est il possible de supprimer le code ou d'imposer un code facilement identifiable genre mois et jour de naissance
merci de vos réponses

imperméable aux bactérie...ça veut surtout dire que la surface ne retient pas les bactéries après nettoyage...elles restent en surface du matériaux... 
l'inox est très imperméable aux bactéries! un coup de désinfectant et hop, plus de bactéries....
Cela ressemble surtout à une argument fallacieux.

Temps de passage : pas testé MAIS : sachant que de toute manière, il est nécessaire que chaque personne tape un code préalablement au scan, je pense que le temps de passage reste supérieur à une carte avec code barre ou puce RFID. En biometrie, il faut 2 actions  : le code puis la lecture biometrique.

Idiot vous pensez? 2 opérations à effectuer au lieu d'une? Oui, certainement.
Sauf évolution technologique récente, entrer un code au préalable permet d'identifier l'élève dans la machine. Le scan biométrique arrive ensuite pour comparer l'empreinte biométrique posée sur la machine, et celle enregistrée dans le logiciel pour le code préalablement tapé.

En effet,  il n'est pas (n'était pas?) possible de scanner une empreinte et de la comparer avec TOUTES les empreinte stockée dans la mémoire de l'ordi pour trouver à quel élève elle appartient. 
Donc le code a saisir avant permet de faire une comparaison entre une donnée biométrique élève Z enregistrée et appelée par le code, et la donnée biométrique présentée à l'instant T sur le lecteur.

pourquoi on utilise pas l'iris de l’œil
ce serait ou sera plus simple et évite de taper un code

J'ai un temps pensé à la biométrie pour mon lycée.
Mais j'y ai renoncé en raison du temps de passage plus important qu'avec une carte.
C'est lié comme expliqué plus haut par la nécessité de taper le code.
Je suis curieux de savoir si des établissements avec beaucoup de rationnaires l'ont adoptée.

tata a écrit:

pourquoi on utilise pas l'iris de l’œil 
ce serait ou sera plus simple et évite de taper un code

même problème qu'avec autre chose (contour de main ou empreinte digitale)
D'une part cette technologie est probablement hors de prix, d'autre part il faudra un code pour présélectionner le bon "oeil" dans la machine et comparer avec celui qui est présenté au lecteur.
Il n'est pour le moment pas possible apparemment de scanner l’œil et de le comparer avec tous les enregistrements d'iris de la machine pour retrouver le bon élève. Ou alors, il faut des serveurs ultra puissants...

Pas certain que les parents apprécient un telle technologie en plus...

faut arrêter un peu avec ces conneries de bactéries. Nos élèves arrivent le matin, se bécotent, se passent les mains dans les cheveux, se serrent la louche..etc Le monde est bactéries, il faut juste essayer que chacun prennent l'habitude de se laver les paluches avant la restauration, mais les échanges de bactéries, y compris les méchantes, se font toute la journée par contacts.
D'ailleurs dans les sociétés trop aseptisées les gens n'ont plus assez de défenses naturelles et tombent malades à la moindre occasion.
J'ai bouffé tout et n'importe quoi, n'importe où et n'importe quand, sans sanitaires à disposition et parfois bien dégueu, et ni moi ni mes guerriers ne sommes tombés malades, on s'est plutôt fait des anticorps de combat!

Sans parler des écrans de portable ...

Tapenade a écrit:

Sans parler des écrans de portable ...

  très bien vu!

V.M.B a écrit:

Tapenade a écrit:

Sans parler des écrans de portable ...

  très bien vu!

Sur mon portable ce sont mes microbes à moi perso !

Taratata, il paraît que le téléphone portable est pire que le bol de cacahuètes que les poignées de portes des toilettes...

gestionnaire 83 a écrit:

Ici, on a installé du gel hydroalcoolique et maintenant ils ont les mains propres (avant, c'était loin d être le cas).

Parce que tu crois qu'on a les mains propres après s'être passé cette cochonnerie dessus ? On se retrouve seulement avec de la purée de microbes morts étalée sur les mains, et ça s'est, quelques secondes après l'évaporation de l'alcool, le meilleur bouillon de culture imaginable pour un microbe. La généralisation mal pensée d'un tel produit est de nature à créer des accidents sanitaires soignés, avec sélection de bestioles résistantes, problèmes cutanés parce que le produit est agressif, j'en passe et des meilleures. Ce truc est à réserver aux périodes d'épidémie intense, pour limiter la casse compte tenu des convives qui n'ont pas le minimum d'hygiène personnelle.

Il ne faut surtout pas abandonner la bataille du lavage régulier des mains sous prétexte que le gel de perlimpimpin règle tous les problèmes. J'ai fait installer un lave-mains et un sèche-mains moderne à proximité de l'entrée de la chaîne de self. Cela sert hélas assez peu mais au moins le boulot est fait. En quarante ans d'existence personne n'y avait songé, alors qu'il y avait l'espace pour le faire.

Le truc de taper un code, cela a deux motifs :

- il est très nettement plus simple de demander à la machine de contrôler une forme (la main qui se présente est-elle bien celle du n°1234 ?) que de lui demander de reconnaître une forme. On a accès à une puissance de calcul croquignolette pour pas bien cher, mais tout de même, la reconnaissance de forme ça bouffe énormément de cycles processeurs.

- cela renforce la position éthique de la reconnaissance de concours de la main comme une pratique non invasive : il est impossible de la pratiquer sans la participation volontaire de l'intéressé·e. La démarche n'est pas qu'une machine identifie une personne, mais que la personne se déclare à la machine et lui fournisse la preuve que c'est bien elle.

La reconnaissance de l'iris, elle, peut être pratiquée à l'insu de la personne (enfin on peut tenter de s'en prémunir en portant des lunettes fumées en permanence, mais bof) : elle n'a vraiment pas sa place dans le cadre scolaire. A l'instar des empreintes digitales par exemple.

En tout cas des collègues ayant adopté la biométrie RCM m'ont confirmé que cela ralentit le flux. Les débuts peuvent être laborieux, le temps que tout ce petit monde s'y accoutume. Une bonne option peut alors être d'y inscrire les gens progressivement, sans prétendre généraliser le système à tout le monde dès le début : ceux qui avaient déjà des cartes les conservent, sauf à demander à ne plus les utiliser, et on fait adhérer à la RCM les nouveaux, et ceux qui perdent leur carte. Il est de toutes manières nécessaire d'offrir le choix.