Je suis face à une situation qui m'embarrasse beaucoup et pour laquelle j'hésite à intervenir en craignant que cela génère plus de soucis que cela n'en règle.
Ce matin, j'ai "surpris" deux personnes de mon service ensembles, disons très près l'une de l'autre pour faire correct.
Heureusement, ils ne m'ont pas vu ce qui nous aura au moins évités d'avoir à être génés tous les 3.
Sur le fond, ça m'est complètement égal. Je peux même comprendre un peu car les 2 intéressés sont chacun en couple et j'imagine donc qu'ils ne doivent pas pouvoir trop se voir ailleurs qu'au collège. Mais bon, je trouve ça un peu inconscient quant même de leur part.
J'aimerais leur dire d'être un peu plus discrets car il est clair que si une autre personne les surprend, ça va générer des histoires du type vaudeville qui n'amèneront que des problèmes.
Mais, je ne sais pas trop comment procéder: je me vois mal leur dire que je les ai vus; ni même que quelqu'un d'autre m'en a parlé. Je précise qu'à ma connaissance, personne ne semble être au courant.
De plus, je pars à la rentrée; est il donc judicieux d'évoquer ce problème maintenant ?
Jusqu'à présent, je n'avais jamais constaté quoique se soit à leur sujet et ce sont par ailleurs 2 personnes qui font très bien leur travail. Je suppose
que la période des permanences a favorisé cette imprudence de leur part.
J'avoue que je n'arrive pas à savoir quelle est la meilleure attitude à adopter: fermer les yeux ou leur en parler ?

se taire.

multiplier les passages dans l'établissment avec chaussures bruyantes et/ou bruit de trousseau de clés à la façon "gardien de prison".

lorsqu'ils ne sentirons plus tranquilles je pense que le problème se résorbera de lui-même.

courage

mart a écrit:

De plus, je pars à la rentrée; est il donc judicieux d'évoquer ce problème maintenant ?
Jusqu'à présent, je n'avais jamais constaté quoique se soit à leur sujet et ce sont par ailleurs 2 personnes qui font très bien leur travail. Je suppose
que la période des permanences a favorisé cette imprudence de leur part.
J'avoue que je n'arrive pas à savoir quelle est la meilleure attitude à adopter: fermer les yeux ou leur en parler ?

En gros, je les convoquerais/réunirais entre 6 yeux, leur dirais qu'ils font bien leur travail, que la période des permanences a favorisé cette situation, que ce ne sont pas mes histoires, mais que nous sommes sur un lieu de travail. Si je ferme les yeux là, un jour j'aurais le cas sur temps scolaire, même s'ils me jurent le contraire, que de toute façon ils savent qu'ils ont fait une bétise, que je ne dis rien pour cette fois, mais que la prochaine et j'espère qu'il n'y aura pas de prochaine, je serais sans pitité. Sur ce, bonne journée, bon courage pour le boulot.

Voilà. C'est peut-être pas formidable, mais à mon sens il convient d'être clément et ferme à la fois.

Dis-moi ce qu'au final ce que tu as fait et comme ils ont réagi (si tu leur en a parlé). C'est le genre de situation où je ne serais pas non plus très à l'aise.

mart a écrit:

Ce matin, j'ai "surpris" deux personnes de mon service ensembles, disons très près l'une de l'autre pour faire correct.
ème maintenant ? ..........
quelle est la meilleure attitude à adopter: fermer les yeux ou leur en parler ?

Tout dépend de ce que tu as vu et de l'endroit où s'est produit la "chose".
Imagine un moment que la dame reparte chez son mari avec ta signature décalquée à l'envers sur les fesses. Le cocu pourrait t'accuser de complicité.

Sinon, puisque tu pars, je pense qu'il ne faut rien dire. Peut-être une allusion discrète ton dernier jour de service avec un grand clin d'oeil pour leur montrer que le chef sait toujours tout et les inciter à être plus prudent à l'avenir.

Moi je laisserais tomber...

c'est répréhensible de fabriquer de futurs élèves?

Autre solution : message anonyme dans le casier/sur le bureau.
"vous avez été vus, c'est embarrassant". Pas un mot de plus.

Une seule solution, leur rappeler les termes de la circulaire 88-079 et son annexe technique, la circulaire 91-132. Cela devrait les calmer un bon moment. Dans le cas contraire je n'hésiterais pas à dégainer le décret 85-924. Je ne te conseille pas d'aller jusqu'au décret 62-1587, tu n'y gagnerais rien, surtout si tu pars en septembre.

Vu! a écrit:

Une seule solution, leur rappeler les termes de la circulaire 88-079 et son annexe technique, la circulaire 91-132. Cela devrait les calmer un bon moment. Dans le cas contraire je n'hésiterais pas à dégainer le décret 85-924. Je ne te conseille pas d'aller jusqu'au décret 62-1587, tu n'y gagnerais rien, surtout si tu pars en septembre.

Armes de destruction massive ?

Ou corpus juridique sur l'utilisation du KamaSutra sur son lieu de travail avec illustrations ?

no zob in job comme on dit outre-atlantique

mais comme tu pars, ne t'emm... pas avec ça

Autre possibilité, laisser trainer "L'adultère pour les nuls" à portée de vue

Bonjour,
Perso, je les rencontrerais mais séparément afin de ne pas leur donner l'avantage du nombre et afin de ne pas provoquer une gène trop grande.
L'idée du message proposé par l'IZ est bonne: "On vous a vu, c'est embarassant...." et il faudra développer là dessus.
La situation est certes délicate mais il ne faut pas la laisser se développer sous peine de voir les problèmes croître.
Juste une dernière chose, s'assurer que ces 2 personnes ne pourront pas communiquer entre elles dans le temps séparant tes deux rencontres, et si possibles qu'elles ne sachent pas que l'autre est également convoqué.
Si ces 2 personnes travaillent dans 2 secteurs différents alors peut - être s'enfermer rapidement dans une salle avec chacun d'eux et en parler discrètement.
Bon courage en tout cas et donne nous le résultat final de ta réflexion (et/ou action).

Vu! a écrit:

Une seule solution, leur rappeler les termes de la circulaire 88-079 et son annexe technique, la circulaire 91-132. Cela devrait les calmer un bon moment. Dans le cas contraire je n'hésiterais pas à dégainer le décret 85-924. Je ne te conseille pas d'aller jusqu'au décret 62-1587, tu n'y gagnerais rien, surtout si tu pars en septembre.

C'est beau comme du VI !

Le fait d'être sur le départ permet de faire l'impasse sur cette histoire.
Toutefois, dans un cas similaire, je crois que je ferais quand même une allusion discrète au fait que si cette relation venait à être connue, leur situation serait délicate et qu'ils risqueraient des observations de la hiérarchie.
La météo est si bonne par chez vous que de telles idées fleurissent ?

Tu peux aussi leur jeter un grand seau d'eau pour les décoller.

BUBU a écrit:

Tu peux aussi leur jeter un grand seau d'eau pour les décoller.

le seul "avantage" à cette situation c'est qu'il ne s'agit pas d'une promotion canapé....mais faudrait pas qu'ils abusent du canapé en promotion donc

BUBU a écrit:

Tu peux aussi leur jeter un grand seau d'eau pour les décoller.

On sait comment finissent les batailles d'eau. Je vois bien l'organisation d'un concours de tee-shirts mouillés pendant les permanences...

Isaac Newton a écrit:

Je vois bien l'organisation d'un concours de tee-shirts mouillés pendant les permanences...

Ouais, mais là ils avaient déjà plus leur tee-shirt.

BUBU a écrit:

Isaac Newton a écrit:

Je vois bien l'organisation d'un concours de tee-shirts mouillés pendant les permanences...

Ouais, mais là ils avaient déjà plus leur tee-shirt.

Z'avaient quand même gardé leurs chaussures de sécurité ?

BUBU a écrit:

Ouais, mais là ils avaient déjà plus leur tee-shirt.

bah...l'un dans l'autre c'est peut-être pas plus mal

Patou a écrit:

BUBU a écrit:

Ouais, mais là ils avaient déjà plus leur tee-shirt.

bah...l'un dans l'autre c'est peut-être pas plus mal

Et inversement... :silent:

vraiment embrassant comme situation.

ce sont des intégristes du "aimez-vous les uns les autres"

Dans cette affaire de "q" et de "r"
d'abord respecter les règles .
Mettre un "r" supplémentaire à embaras .
Un embarras de moins .

C'est comme dans débarras .
deux "r" .
Et pour un bon débarras, mettre les points sur les "i"
sinon l'affaire risque à enfler et que cela ensuite dégénère .
Même si Mart et l'affaire partent en septembre
et en queue-nouille .
euh... je pars vérifier l'orthographe,
Jean-Mic tient au beau tangage
pardon langage .
Cela peut se faire goguenard,
autour d'un champagne et trois coupes,
en leur expliquant que pour le plumard
il y a d'autres formules, surtout le formule one .

SvP

SVP a écrit:

Dans cette affaire de "q" et de "r"
d'abord respecter les règles .
Mettre un "r" supplémentaire à embaras .
Un embarras de moins .
SvP

2"r" si se soulager momentanément passe par la, why not comme diraient nos copains outre manche...(le propos était juste pout dédramatiser... un rien humoristique et "clin d'oeilesque")

Sinon je serais plutôt d'accord avec Patou..tout ça reste du domaine de la vie privée ... et qui n'est pas la tienne... Couple illégitime, adultère, etc, vaste débat, mais tant qu'il n'y a pas interférence sur le boulot, je dirai que ce n'est pas mon problème.

anabiose a écrit:

Sinon je serais plutôt d'accord avec Patou..tout ça reste du domaine de la vie privée ... et qui n'est pas la tienne... Couple illégitime, adultère, etc, vaste débat, mais tant qu'il n'y a pas interférence sur le boulot, je dirai que ce n'est pas mon problème.

Bonsoir Anabiose,
vos affaires s'arrangent-elles ?
Pour ce qui est de cette affaire de sentiments,
je crois qu'il ne faut pas laisser croire que cela ne se sait pas .
Si Mart a vu, d'autres l'ont vu . Ou en seront témoins .
Seront persuadués que cela se sait dans les bureaux .
Et ils en feront publicité .
Il faut stopper l'affaire au plus tôt .
Le bon ton je crois, pour ne pas que les relations professionnelles des bureaux en soient affectées, voire celles dans un cercle plus large que celui des bureaux, est un mélange de rappel à la loi façon comme cela a été suggéré et rigolade entre gens (trois pas plus, Mart et les zolibrius) qui ne sont nés de la dernière pluie .
Mart n'est pas le confesseur . Mais si une bouteille de champagne et une admonestation font que la première fait passer la seconde, c'est à moindre frais . Il y aura bien un crédit pédagogique qui traine pour solder l'affaire .
Le chef de service doit assurer le fonctionnement de l'ensemble .
Le chef de service n'a pas à juger les relations non professionnelles entre ceux qui le composent . Mais s'il y a risque de conflit ou simplement d'interférences négatives, le choix doit être clair . Même dans un pays où la gauloiserie n'est pas un péché digne de confesse, il doit trancher .
Enfin, pas l'objet du délit .

SvP

SVP a écrit:

Bonsoir Anabiose,
vos affaires s'arrangent-elles ?

...Pour ce qui est de cette affaire de sentiments...
Le chef de service doit assurer le fonctionnement de l'ensemble .
Le chef de service n'a pas à juger les relations non professionnelles entre ceux qui le composent . Mais s'il y a risque de conflit ou simplement d'interférences négatives, le choix doit être clair . Même dans un pays où la gauloiserie n'est pas un péché digne de confesse, il doit trancher .
Enfin, pas l'objet du délit .

SvP

Pour répondre à votre question, ça pourrait être pire...

Quand au sujet du post, je m'identifie plus "au rajout" qu'au reste.
Y a t il péril en la demeure pour Mart? Tout me semble fondé sur un visuel plus que sur un comportemental, mais si le risque professionnel existe et est tangible, alors, oui tranchons, sinon, je maintiens ma position, le privé, même s'il heurte reste du domaine du privé.

J'ai connu un agent qui n'aurait pas hésité à dégainer le téléphone portable pour immortaliser la scène et faire chanter les tourtereaux.

En premier lieu, merci de vos réponses.

Par rapport à ce qu'écrit Anabiose, il est clair que si personne d'autre que moi n'est témoin de leur idylle, il n'y aura aucun problème professionnel.
Mais ma crainte est qu'ils ne soient vus ou devinés par d'autres plus portés vers les commérages.
C'est pour cela que je pense qu'il serait peut être souhaitable que je prenne sur moi pour faire l'effort de leur parler. Juste pour leur dire qu'ils risquent gros en terme de tranquilité pour eux même si leur secret est découvert et porté sur la place publique.
Je n'ai absoluement pas l'intention d'évoquer le fond de leur histoire qui, comme le dit Anabiose, est d'ordre exclusivement privé et je n'ai pas du tout l'intention de porter le moindre jugement ou même d'émettre un avis quelconque sur le fait qu'ils soient en couple.

Je crains juste que cela entraine des histoires pour eux et par voie de conséquence pour les autres au sein du collège. Et c'est en ce sens qu'en tant que chef de service, il serait suremment préférable que j'intervienne.

Mais, je crois que ma crainte de l'embarras devant une telle explication sera plus forte que ce que je devrais faire...