Article 23 du décret relatif au CIGeM des AAE puis article 3-1 du décret n° 2008-836 fixant l'échelonnement indiciaire d'iceux.

Une attachée principale devrait pouvoir trouver ça toute seule ahem...

la dame venant de réussir l'examen professionnel n'est pas encore nommée APAE
elle a donc une excuse, elle n'est qu'AAE

en 2017 j'étais content : collé avec 11/20 et cette année : collé avec 7/20. Moins content......dur dur. Parmi les questions posées le jury m'a demandé quel problème (logistique) se posait concernant le (futur) logiciel OPALE. C'est quoi ce problème qui se pose ?

Moi j'ai été collé sur la mise en situation.
Vous avez un collègue qui est formateur académique et dont les absences paralysent le service.
Que faites vous?
Moi j'ai dit réunion, programmation de ses absences sur le long terme et réorganisation du service en fonction des missions , réattributions de certaines, interdiction pour raison de service si vraiment compliqué...
L'IGAEN m'a dit que la personne était payée en plus pour ses missions, et qu'il était à plein traitement, donc que je devais lui faire rattraper les heures...
J'étais pas d'accord, en disant que l'amplitude horaire de la semaine était potentiellement dépassé, que pour des questions de sécurité il n'allait pas rester seul un après midi ou pendant les vacances, que concrètement ça allait poser des soucis au rectorat si ses formateurs doivent en plus récupérer les heures et que partant de ce principe on faisait aussi récupérer les arrêts maladie, ormis le premier jour qui fait l'objet d'un jour de carence ...

Bon j'ai compris, pour l'avenir: si la personne est convoquée pour être formateur, elle rattrape car elle conserve son plein traitement et le service est non fait !

ma mise en situation a été : vous êtes DGS d'une université (sic) et il y a un piquet de grève d'étudiants qui bloque l'entrée en cours. Que faites-vous ?

marc69000 a écrit:

Bon j'ai compris, pour l'avenir: si la personne est convoquée pour être formateur, elle rattrape car elle conserve son plein traitement et le service est non fait !

En fait il s'agit d'une autorisation de cumul : c'est sur le temps libre. Donc ça joue pas sur le travail de l'agent qui doit toujours faire son service. Même s'il s'agit du même employeur.

La participation à jury de concours c'est le même principe.

je l'ai eu à la 3ème tentative donc ne pas se décourager

concernant l'approche de l'oral comme dit l'autre collègue ne pas arriver en s'excusant de son parcours

je dirais : assertivité sans trop d'arrogance, voire limite parole performative. En tout cas avoir l'air absolument convaincu de ce qu'on dit même si ce n'est pas forcément le cas. Au pire on passe un peu pour un escroc mais pas pour un dégonflé ou une personne velléitaire. Comme disent les amerloques : " fake it until you make it ". J'ai tendance à y aller un peu au flan et vu l'hilarité manifeste d'au moins un des membres du jury ce n'est pas passé inaperçu mais peu importe

pour répondre au collègue sur l'exposé : on m'a conseillé de faire une approche différente au niveau de la trame par rapport au RAEP. Donc j'ai fait une approche thématique et transversale pour la présentation de 10 minutes alors que le RAEP était classiquement chronologique. Demander à des collègues qui ont réussi l'exam leurs RAEP pour voir ce qu'ils m'ont dit dedans, faire relire le sien à un maximum de gens en notant toutes leurs observations puis en faisant un tri dans celles-ci

Il faut avoir envie de montrer qu'on est bon, qu'on a fait des choses bien, parce que oui on est bon dans ce qu'on fait et qu'on a fait des choses bien : le reste on le passe gentiment sous le tapis c'est pas une autocritique à la mode URSS qu'on doit faire mais un exercice de style on l'où doit se vendre et "charité bien ordonnée commençant par soi-même", on a toutes les bonnes raisons de se donner le beau rôle, autant en profiter

la préparation joue effectivement énormément. Cette année j'avais commencé à réviser pendant les vacances des mois auparavant, j'ai priorisé mes tâches au boulot en faisant comprendre à mes collègues que j'allais prendre un peu de retard sur certaines choses, j'ai passé des week-ends à la médiathèque de chez moi à bouquiner et à rêvasser (la rêverie est très importante car elle féconde l'esprit). Parce que très clairement sans préparation et sans un minimum d'investissement ça ne passe pas...

En fait dès le lendemain de mon échec l'année dernière, avec un mélange de dépit et de détermination, j'ai ouvert un dossier dans mon ordinateur où j'ai toute l'année versé des documents et des copier/coller de tous les trucs de "culture générale administrative éducation nationale" qui me paraissaient dignes d'intérêt. ça permet ensuite avec les oraux blancs de s'habituer ou de se réhabituer à avoir une parole et du répondant, la capacité à construire des réponses à partir d'éléments de base, d'argumenter, etc. Il faut de l'entraînement et trouver des sparring partners qui n'hésitent pas à poser les questions qui fâchent

j'avais collé sur le mur de mon bureau mon relevé de notes de mon échec (j'ai fini par le retirer au bout de quelques mois quand même...).

J'ai trouvé tout un tas de membres de ma famille, de collègues ou d'autres personnes pour me faire des oraux blancs en mode " déstabilisation " : je pense que ça a été déterminant. Ne surtout pas hésiter à solliciter les collègues (profs, hiérarchie, etc. n'importe qui de sympa et prêt à se prêter à l'exercice : en général les collègues aiment bien jouer le rôle de l'interrogateur).

Je suis sorti de l'oral cette année pas sûr à 100 % de ma réussite mais avec la conviction que cette fois ma préparation avait été bonne sur le plan physique, intellectuel, mental, organisationnel, etc.

Bonjour, loupé cette année encore peut-on avoir un retour sur le nombre d'admis parmi ceux qui ont fait la prépa des potes svp ? Je n'ai pas fait la prépa proposée par le rectorat suite à une mauvaise expérience sur la prépa au concours d'attaché mais là ça fait 2 fois que j'échoue à cet examen alors je m'interroge... Je le passerai de nouveau l'année prochaine, j'ai déjà des idées sur comment présenter mon parcours différemment que chronologiquement. Par contre il va falloir travailler sur la gestion du stress, l'agressivité du jury, etc... Je ne suis pas quelqu'un qui se laisse impressionner dans la vie quotidienne mais devant ce maudit jury, pour peu qu'il y en ait un qui soit coriace et je flanche ! C'est pas du tout mon genre alors ça

RETU, donc les membres du jury récupèrent leurs jours d'absences ?

RETU a écrit:

marc69000 a écrit:

Bon j'ai compris, pour l'avenir: si la personne est convoquée pour être formateur, elle rattrape car elle conserve son plein traitement et le service est non fait !

En fait il s'agit d'une autorisation de cumul : c'est sur le temps libre. Donc ça joue pas sur le travail de l'agent qui doit toujours faire son service. Même s'il s'agit du même employeur.

La participation à jury de concours c'est le même principe.

Le règlement intérieur de la centrale prévoit, il me semble, pour les formateurs, une limite à 10 jours par an (en interne), les 5 premiers sans poser de congés.

paul889 a écrit:

en 2017 j'étais content : collé avec 11/20 et cette année : collé avec 7/20. Moins content......dur dur. Parmi les questions posées le jury m'a demandé quel problème (logistique) se posait concernant le (futur) logiciel OPALE. C'est quoi ce problème qui se pose ?

Le débit internet pour la connexion je suppose.

On récupère les heures passées à tutorer, juger, former.....
Lol si on considère que la plupart d'entre nous n'ont pas d'emplois du temps et encore moins les 1607h...

marc69000 a écrit:

RETU, donc les membres du jury récupèrent leurs jours d'absences ?

Oui, sinon ils seraient rémunérés deux fois sur la même période.

Boh... dans les lycées les profs sont payés pour les jurys et corrections de bac en plus de leur salaire (alors que leurs élèves sont à la maison début juin) et ca ne choque personne...
J'en connais même qui en tirent argument pour demander qu'à l'avenir on leur paye les corrections des devoirs des élèves pendant l'année !

ampelmann a écrit:

Boh... dans les lycées les profs sont payés pour les jurys et corrections de bac en plus de leur salaire (alors que leurs élèves sont à la maison début juin) et ca ne choque personne...
J'en connais même qui en tire argument pour demander qu'à l'avenir on leur paye les corrections des devoirs des élèves pendant l'année !

Ici, ils ont même obtenus de ne pas être présent dans l'établissement et de ne pas surveiller les épreuves lorsqu’ils ont des copies à corriger..

Bonjour à tous, en réponse à vicio oui oui et encore oui ! Il faut persévérer, je l'ai passé 4 fois je n'ai jamais eu de notes catastrophique : 10,50 puis 10,75 puis 11 et la dernière note 14,50 !!!!
C'est un concours de circonstances.

Concours de circonstances... Le terme est parfaitement approprié

Raté cette année sur des mises en situation.
affecté en rectorat, dans une équipe exclusivement féminine, vous devez gérer des demandes de télé-travail. Cela va poser un pb d'absences dans l'équipe le mercredi, comment vous faites pour gérer ?

J'ai eu beau répondre que je n'acceptai qu'un ratio de 50 % d'absences et que donc je refuserais toutes les demandes qui dépasseraient ce seuil, il n'a pas eu l'air convaincu. Il m'a demandé les critères pour refuser telle demande plutôt que telle autre, je lui ai dis que mon premier critère c'était le critère du "premier arrivé, premier servi" qui a ses défauts, mais qui a le mérite de marcher... 

Vu ma note, c'est pas  la bonne réponse, alors quelqu'un a une idée ?

couicouic a écrit:

Raté cette année sur des mises en situation.
affecté en rectorat, dans une équipe exclusivement féminine, vous devez gérer des demandes de télé-travail. Cela va poser un pb d'absences dans l'équipe le mercredi, comment vous faites pour gérer ?

J'ai eu beau répondre que je n'acceptai qu'un ratio de 50 % d'absences et que donc je refuserais toutes les demandes qui dépasseraient ce seuil, il n'a pas eu l'air convaincu. Il m'a demandé les critères pour refuser telle demande plutôt que telle autre, je lui ai dis que mon premier critère c'était le critère du "premier arrivé, premier servi" qui a ses défauts, mais qui a le mérite de marcher... 

Vu ma note, c'est pas  la bonne réponse, alors quelqu'un a une idée ?

la note n'est jamais lié à une réponse précise mais toujours à l'ensemble de la prestation. Il faut donc regarder plus globalement la présentation, la posture, les réponses pour l'année prochaine.

sur la mise en situation, 50% d'absence s'est énorme. Il aurait également été possible de préciser qu'on proposerait d'autres jours de télétravail (le télétravail n'étant pas un temps partiel / pas de lien avec la garde des enfants le mercredi !) tout en s'assurant qu'il y au moins x jours dans la semaine où toute l'équipe est présente pour pouvoir organiser les réunions de servies.

Moi j'aurais répondu que le télétravail n'est pas un temps partiel mais un simple aménagement des modalités d'exercice des fonctions. Cela n'impose pas non plus de rester exclusivement chez soi. En cas de réunion par exemple, les personnes en télétravail sont tenues d'y assister. De même, le service doit pouvoir être organisé pour que les personnes en télétravail soient en mesure de répondre de la même manière que si elles étaient à leur bureau (basculement d'appels téléphoniques vers leurs téléphones personnels, par exemple). Après, tout dépend de la nature des fonctions aussi. Ce serait par exemple compliqué de mettre en place un télétravail dans un service de gestion des personnels où il y a des applications spécifiques comme EPP et Agora et beaucoup d'éditions d'arrêtés à faire.

couicouic a écrit:

Raté cette année sur des mises en situation.
affecté en rectorat, dans une équipe exclusivement féminine, vous devez gérer des demandes de télé-travail. Cela va poser un pb d'absences dans l'équipe le mercredi, comment vous faites pour gérer ?

J'ai eu beau répondre que je n'acceptai qu'un ratio de 50 % d'absences et que donc je refuserais toutes les demandes qui dépasseraient ce seuil, il n'a pas eu l'air convaincu. Il m'a demandé les critères pour refuser telle demande plutôt que telle autre, je lui ai dis que mon premier critère c'était le critère du "premier arrivé, premier servi" qui a ses défauts, mais qui a le mérite de marcher... 

Vu ma note, c'est pas  la bonne réponse, alors quelqu'un a une idée ?

Je me demande si la personne qui t'a posé la question a bien compris ce qu'est le télétravail, elle doit confondre avec le temps partiel......
Le problème n'est pas le présentiel mais le service rendu aux usagers, tu peux très bien rendre un service équivalent voire meilleur sans aucun agent physiquement présent. C'est juste une question d'organisation et de logistique. (pas de réception du public le jour X)

Je n'ai encore jamais passé l'APAENES et j'hésite encore à me lancer (pas trop envie de me retrouver AC d'un groupement comptable en déshérence depuis Pompidou) mais je crois que la posture compte beaucoup. Le plus difficile est de trouver le juste milieu entre aplomb et arrogance.

couicouic a écrit:

Raté cette année sur des mises en situation.
affecté en rectorat, dans une équipe exclusivement féminine, vous devez gérer des demandes de télé-travail. Cela va poser un pb d'absences dans l'équipe le mercredi, comment vous faites pour gérer ?

J'ai eu beau répondre que je n'acceptai qu'un ratio de 50 % d'absences et que donc je refuserais toutes les demandes qui dépasseraient ce seuil, il n'a pas eu l'air convaincu. Il m'a demandé les critères pour refuser telle demande plutôt que telle autre, je lui ai dis que mon premier critère c'était le critère du "premier arrivé, premier servi" qui a ses défauts, mais qui a le mérite de marcher... 

Vu ma note, c'est pas  la bonne réponse, alors quelqu'un a une idée ?

Ma réponse serait de rappeler les modalités du télétravail : c'est surtout pas un aménagement du temps de travail mais une nouvelle organisation du travail. Expliquer que sa mise en place est défini par décret. Que sa mise en place ne peut pas désorganiser un service. 
Mettre l'aspect sur le volet écologique (très tendance), et si en qualité de décideur je dois prioriser les demandes, j'expliquerais que je favorise les collègues les plus éloignés du site (en Kms ou temps). La situation familiale ne rentrerait pas en compte dans mes choix car il est attendu exactement le même rendement.
Ta réponse : 1er arrivé, 1er servi a du faire marrer le jury. Pour foutre le bordel dans une équipe rien de mieux comme technique injuste.  

Merci de toutes vos réponses pertinentes qui m'aident à y voir plus clair !

pour ce qui est de passer le concours Re-Init, n'hésites pas, vu ta réponse, tu as largement le niveau, et qui a dit que les APAE étaient obligés de changer d'affectation ? Chez moi, il y en a plein qui dorment dans leur fauteuil...

Merci encore

couicouic a écrit:

et qui a dit que les APAE étaient obligés de changer d'affectation ?

Avant... les lauréats du concours d'APASU étaient "obligés" de muter sur des postes de comptables... mais à l'époque il y avait plein de comptables.

J'ai eu droit à la question suivante : "un des vos collaborateurs dégage une mauvaise odeur, comment gérez vous la situation ? Il ne s'agit pas d'une maladie. N'y a t-il pas une instance qui pourrait vous aider à solutionner ce problème ?"
Pour ma part, quelqu'un qui a un problème d'hygiène doit rencontrer le médecin de travail. 

Le rapport du jury 2019 est ici :

https://siec.education.fr/mes-outils/docutheque-131/rapports-de-jury-examen-professionnel-attache-principal-d-administration-de-l-etat-450.html

APAE 2019 le moins sélectif sur les 5 dernières années !!! pourquoi moins de candidats

Peut être parce que la tendance était à la baisse du nombre des élus année après année (étale pour cette année versus l'année dernière) et qu'il n'y a pas de postes "d'APAE" non plus à la sortie pour tous mais beaucoup restent sur leur poste d'AAE

L'APAE ne peut être que positif :
- si l'on souhaite évoluer et occuper des postes à responsabilité ou des emplois fonctionnels, le grade de principal est très souvent indispensable ;
- si l'on ne souhaite pas évoluer, il y a une forte probabilité d'être nommé sur place (pas sûr à 100% quand même - cf. certains exemples déjà décritsz sur le forum) et il faut reconnaître que c'est le "bon plan" de faire la même chose en étant payé plus !

Franchement pour le simple citoyen c'est un peu difficile à comprendre et à accepter que les mêmes (ou quasi-mêmes) fonctions peuvent être exercées par 3 grades différents (et surtout 3 niveaux de rémunération sur les FiPu) pour un même poste de gestionnaire. Je ne suis pas convaincu du tout que ce soit ni de la bonne gestion des deniers publics ni de la bonne GPEC.

Bonjour,
Avez-vous une idée des dates de la "formation" prévue pour la promo des APAE 2019? Quand serons-nous informés et convoqués? combien de temps cela dure- t-il?
merci pour vos réponses
bon week-end prolongé à ceux qui peuvent en profiter