Bonne intervention à partager ici, élocution lors du séminaire des gestionnaires dans le nord pas de calais le mercredi 27 juin.
"....Chers collègues,
Merci à tous pour vos félicitations et remerciements suite à mon intervention lors du séminaire du 27 juin 2007.
Un petit résumé (avec quelques arguments complémentaires) pour nos collègues absents :
En préambule, je précise que mon intervention ne s'inscrivait pas dans une démarche syndicale, car je ne suis pas qualifié pour le faire. J'ai simplement voulu adresser à Madame la Secrétaire Générale quelques remarques en tant que jeune gestionnaire sortant de l'IRA en 2005.
1- Le premier point évoqué était sur la position du gestionnaire au sein de l'équipe de direction (et notamment par rapport à l'adjoint). Faisant parti de l'équipe de direction sans vraiment y être. Difficile de se situer... Le premier point ammène le suivant :
2- La paye. Équivalente pour certains de nos collègues gestionnaires matériels débutants à des personnels de catégorie C territoriaux alors qu'il y a deux catégories d'écart ! Quid des catégorie B gestionnaires et des C administratifs ? du déroulement de carrière (avancement, notation...).
3- Concernant les primes, c'est la déprime. Là encore les injustices sont flagrantes. La prime IAT/IFTS (par ailleurs 8 fois inférieure à la moyenne interministérielle) est assujettie à l'attribution du logement de fonction. Nos primes ne sont pas revalorisées sur le point d'indice contrairement, là encore, aux autres personnels comme, par exemple, les enseignants avec les HSE et les HSA ! Enfin, l'indemnité de caisse n'a pas bougé depuis 8 ans (et le coût de la vie ? et les responsabilités ? et la charge de travail ?). Je comprends mieux pourquoi mes collègues sortant de l'IRA ne choisissent pas les postes de gestionnaires (à de très rares exceptions près malheureusement).
4- Le logement de fonction, déclaré comme un "avantage" en nature, n'en n'est pas un dans les faits comme vient de l'expliquer ci-dessous notre collègue. Et encore il reste de nombreux autres arguments à faire valoir (manque d'intimité, dérangements, astreintes, Heures sup...).
Or, j'ai le sentiment que nous n'adressons pas de revendications salariales car nous sommes touchés par ce que j'appelle le "complexe" du logement de fonction. J'entends très fréquemment cette remarque "oui, mon salaire n'est pas élevé mais je suis logé donc...". Il faut, à mon sens, s'affranchir de ce complexe comme l'on fait tous les autres personnels logés (personnels vie scolaire et de direction notamment).
5- enfin, la suppression du corps des CASU. C'est la fin de perspectives de carrière et de la reconnaissance (on en a si peu) d'une spécificité d'encadrement administratif supérieur. En sortant de l'IRA, on nous avait dit que l'on pourrait passer le concours de CASU d'ici 3 ans et accéder à des postes à responsabilités. Aujourd'hui on nous dit que c'est fini. Point.
Voilà les différents éléments que j'ai évoqué dans ma brève élocution maladroite. Merci à tous.
Le gestionnaire comptable,..."