AGQNRR a écrit:

Fini le sentiment de sécurité et l'investissement à long terme et même à court terme ( ah quoi bon s'investir si je demain je peux être viré ).

Ce qui est certain, c'est que l'inverse est faux : ce n'est parce que on a un emploi stable que l'on s'investit. Hélas.

Plutôt d'accord . Et bien je plaindrai ces gens là si j'avais du temps à perdre. En effet ,vu le temps que nous passons au travail, autant s'y investir et le rendre le plus agréable possible .
Seule condition : laisser le travail là où il est c'est à dire : au boulot et l'empêcher d'empiéter sur la vie perso.
Chose que je n'ai pas réussi à faire lorsque j'étais gestionnaire .

A l'heure où je vous écris, j'ai le cafard, comme tous les vendredis; abandonner (pendant 2 jours seulement) dans quelques heures le personnel charmant et compétent me rend triste!
Quand vient le dimanche soir, quel bonheur, je suis heureux à tel point que j'ai du mal à m'endormir; ces nuits-là sont légères mais le réveil est au top à l'idée de retrouver tous ces personnels frais et dispo.!
Il m'arrive très souvent des cauchemars (violent, ils finissent toujours par me réveiller) les nuits du vendredi au samedi, surtout les pleines lunes; je devrai être en retraite depuis plusieurs années et ai fait le choix de quitter cet employeur "jetant" le personnel à 55 ans!
Mais quel bonheur, encore (je veux) une petite dizaine d'années...

RETU a écrit:

AGQNRR a écrit:

Fini le sentiment de sécurité et l'investissement à long terme et même à court terme ( ah quoi bon s'investir si je demain je peux être viré ).

Ce qui est certain, c'est que l'inverse est faux : ce n'est parce que on a un emploi stable que l'on s'investit. Hélas.

C'est bien exprimé. Mais il n'est pas correct de faire savoir qu'ici ou là et par chez moi, il arrive parfois - mais pas partout, ce n'est pas volonté de généraliser, n'est-ce pas ? - que la disparition de l'emploi pas stable oblige un (ou plus) titulaire d'un poste à se remettre à devoir s'activer. Et là c'est très douloureux si l'on a perdu l'habitude, ou que l'on ne l'ait jamais eue (emploi clanique), de travailler efficacement.

Rien à voir, juste l'écran d'un site que je découvre.
Le moins aurait été de signifier qui avait dessiné, voire celui qui avait publié, le concombre masqué.
C'est lâche quand Mandrika est à la table à dessin.

Encore un site qui gave le mou. Mais qui cite le site G03 à profusion.
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Source


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Enfin libre... Un titre probablement justifié.
Encore que l'invité "ras la casquette" aurait, puisque libre, pu écrire ici non-masqué & sans casquette...

Je ne partage pas cette affirmation que l'on entend souvent . La liberté réelle se construit avant la date de la retraite. Pas forcément à taux plein. On est libre bien avant la date.
Emplois choisis, refus ou acceptation des possibilités, trajectoires définies à 2 si en couple, hasard des rencontres professionnelles, aléas, certes. Mais on est libre dès que l'administration - nécessaire - ne peut plus rien qui pourrait modifier votre vie. Dès lors, on en est indépendant. Et le conjoint s'il est un de la FP, aussi.

Cadeau suisse pour IZ


Source
https://twitter.com/chappatte

P.S.
Perso. à l'IZ.
L'ensemble des éléments sont testés. N.Auto et zoreilles sont Ok. Made in 69 aussi. W. également mais pour autre chose. RIFKIN un plaisir.  

Les Clones

Je suis même partie depuis le 18 septembre.....Mon remplaçant a été nommé à la rentrée et nous avons fait la passation ensemble le 15.
J'ai rendu mon tablier à 61 ans après 42 ans de service à l'Education Nationale. j'ai pu partir au titre des carrières longues.
Seuls les "anciens" se souviennent peut être de moi car je m'étais faite silencieuse sur le site au cours de cette dernière année,  trop occupée à soigner mon cancer du sein et à travailler. Malgré deux opérations au cours de l'été 2016, 6 cures de chimio et 25 séances de radiothérapie, j'ai pu terminer ma carrière sans fausse note.
Ce métier a failli avoir ma peau mais je n'ai pas fui (clin d'oeil au boss).....Au contraire, je pense que travailler m'a permis de surmonter  mes douleurs. Même lorsque physiquement c'était un peu dur, j'ai toujours réussi à m'accrocher. Le travail m'a porté même si cela va vous sembler débile.

J'ai exercé le métier d'AC pendant 14 ans avec beaucoup de passion (parfois trop), ce qui m'a valu des soucis notamment dans la RH des ATTE avec la collectivité. Et tout vient à point: le président du CD venu faire la rentrée au collège m'a rendu un hommage appuyé!

Aujourd'hui je suis en mode farniente; cà fait bizarre de ne plus avoir à se lever de bonne heure, de prendre le thé à 16h avec les copines, d'aller à la piscine en pleine journée, d'aller chercher les petits enfants à l'école....

A tous les jeunes collègues: même si nos conditions de travail sont parfois difficiles, je peux vous dire que nous exerçons un métier passionnant et varié. Je ne crois pas m'être ennuyée une seule seconde au boulot. J'ai eu bien  sûr comme tout le monde des moments de découragement, de lassitude mais j'ai toujours su rebondir et repartir. Non je ne suis pas maso.....Je n'ai ni regrets ni amertume.Alors accrochez vous et reprenez le flambeau!!!

Et maintenant:

Hébin CJ, triompher à la fois du crabe et du MEN, ça mérite amplement une bonne phase de détente ! Profite, et reviens nous faire bénéficier de tes lumières quand l'envie t'en prendra.

Calamity a écrit:

Le travail m'a porté même si cela va vous sembler débile.

Je comprends parfaitement, soigne toi bien et bon repos bien mérité

ça fait plaisir t'avoir de tes nouvelles.
j'en ai eu de temps en temps par notre collègue commune, mais j'avoue que je ne prends pas assez le temps de prendre des nouvelles des autres.
Il faut profiter maintenant du temps qui passe et jouir de la vie.
Nous savons que nous ne sommes que peu de chose et que le plaisir de partager des moments simples avec les gens que l'on aime est la meilleure des choses.
Bonne continuation et si tes pas te conduisent sur l'ile de beauté,c'est quand même plus joli que le Pays Basque même si je n'y connais (  ) pas tout, tu seras la bienvenue

Gros bisous de la part d'une vieille Marmotte de ton âge, admiratif devant la manière dont tu as triomphé et du destin et du MEN. Il ne te reste plus que ça: