Bonjour,

Je me trouve face à un problème inextricable.

Mon logement a subi des dégâts suite à des intempéries. Des travaux sont nécessaires, mais la collectivité ne bouge pas, malgré mes multiples relances, arguant de problèmes divers (absences non remplacées, plus de fonds disponibles, pas de réunion de la commission permanente en vue...).

J'ai demandé à l'ordonnateur de faire en sorte que l'établissement prenne en charge ces réparations, mais il a refusé, car ce n'est pas de sa responsabilité. Je pense qu'il me fait surtout payer le fait que je suis moins docile que mon prédécesseur a accepter certaines dérives.

En attendant, mon logement se dégrade, et mes conditions de vie aussi. Si ça continue, je vais devoir aller vivre ailleurs.

Que me conseillez-vous de faire?

As tu fait une déclaration à ton assurance ? 
Les personnels logés ont tendance à penser que la CT va toujours tout gérer pour eux mais nous devons tous avoir une assurance habitation que nombre de collègues ne sollicitent jamais.

Bonjour,
Le chef d'établissement est responsable de l'ensemble des bâtiments de l'EPLE, et notamment des logements....
Certains travaux peuvent être réalisés par l'équipe de maintenance de l'EPLE, si ces derniers ont la technicité requise.
Bonne journée.

Ob76G a écrit:

mon logement se dégrade, et mes conditions de vie aussi.

Je ne suis pas sûr de comprendre la situation : il y a eu des désordres une fois et depuis la peinture est moins jolie, ou bien les désordres continuent-ils, avec des infiltrations pas traitées, des choses de ce genre ?

Dans le premier cas, les "conditions de vie" parce qu'il y a un préjudice esthétique, franchement, hein, voilà. Si en revanche la source de problème n'est pas traitée, que par exemple l'étanchéité de la couverture n'est pas assurée, alors oui c'est grave, parce que c'est le bâtiment lui-même dont la pérennité n'est plus assurée. Il doit y avoir des textes réglementaires, utilisés en temps normal par un locataire, pouvant contraindre le propriétaire d'un local d'habitation à faire des travaux. Fais une recherche de ce côté-là, et si tu n'es pas autonome, demande l'appui de l'Association départementale d'information sur le logement, https://www.anil.org/lanil-et-les-adil/votre-adil/

Sinon, un gestionnaire malin et décidé, avec le conseil d'un OP pas trop naze, et sinon avec le conseil de l'OP sympa et compétent d'un autre EPLE du coin (ou du vendeur de Bristo-Merlin), peut prendre des mesures conservatoires à deux balles (un ligne de joint silicone scotch pourri en travers d'une fente ou que sais-je) qui feront cesser le désordre immédiat, tout en laissant un truc très moche et pas durable au propriétaire pas sérieux et au chef qui n'aimera pas ces traces vilaines sur la façade en face de sa fenêtre. Mais à l'intérieur du logement ça sera réglé jusqu'à ton départ en mut'.

Ob76G a écrit:

il a refusé, car ce n'est pas de sa responsabilité. Je pense qu'il me fait surtout payer le fait que je suis moins docile que mon prédécesseur a accepter certaines dérives.

Voilà la récompense de votre professionnalisme!
Pour les CT, un seul compte= le CE
Honneur aux flagorneurs...

Horreur, effet de l'appel!

Les problèmes se situent sur les deux plans, esthétiques et pérennité du bâtiment. Si rien n'est fait d'ici quelques mois, j'ai bien peur qu'il faille aller jusqu'à un curage pur et simple de certains locaux. Tout ça dépasse donc mon cas personnel, même si c'est forcément celui-là qui m'intéresse en premier lieu.

De manière générale, je voudrais informer le recteur de certains éléments, de peur d'être accusé après coup d'avoir "fermé les yeux" sur des événements pas très réguliers... or, il faut en principe lui écrire "sous couvert", par la voie hiérarchique. Si je transmets ce courrier au chef d'établissement...

Qu'est-ce qui est prévu au niveau des textes quand N veut informer N+2 de soucis avec N+1 sans passer par ce dernier, pour des raisons évidentes?

Demander un RDV avec le SG ?

volcan a écrit:

Demander un RDV avec le SG ?

Je confirme, en précisant : demander une audience à sept heures et demie du matin (s'il est matinal) ou à 19 h 30 (s'il est du soir), en dehors de tes propres horaires de travail (ceux qu'on pourrait exiger en tout cas). Toute la finesse de l'exercice consiste à porter à la connaissance du SG, oralement et informellement, sans trace, de quelques faits choisis. Sans aucun jugement, sans aucune mise en relation avec une problématique personnelle. Et surtout, ne surtout pas s'attendre à ce que le SG en face ouvre la bouche un seul instant : s'il est bon, il ne dira pas un seul mot, avant le "merci au revoir" de la fin. Si tu arrives à faire ça sans dauber sur le chef, mais seulement en rapportant des faits qui méritent de l'être, alors tu auras à 100 % raison.