Nan mais t'imagines 30 secondes la scène? Toute la vie scolaire, le CE, l'adjoint en train de sentir le doigt des 700 mômes... Pour peu qu'il y en ai deux ou trois qui aient des vers...


Sérieusement il suffit de se balader dans les classes et / ou de voir la réaction des groupes d'élèves, en 1 mn le coupable ou le groupe du coupable est cerné.

Pour ma part, suite à une vague de déclenchements allant jusqu'à 3 par
heure, je suis intervenue dans toutes les classes avec la CPE et j'ai
fait installer des affiches dans les salles précisant les risques
encourus pour "communication de fausses informations dans le but de
faire croire à une situation dangereuse" (article 322-14 du Code
Pénal), à savoir 2 ans de prison et 30 000 € d'amende.

document transmis par un sapeur pompier

et depuis je bénéficie d'une paix royale

cyorelle a écrit:

Pour ma part, suite à une vague de déclenchements allant jusqu'à 3 par
heure, je suis intervenue dans toutes les classes avec la CPE et j'ai
fait installer des affiches dans les salles précisant les risques
encourus pour "communication de fausses informations dans le but de
faire croire à une situation dangereuse" (article 322-14 du Code
Pénal), à savoir 2 ans de prison et 30 000 € d'amende.

document transmis par un sapeur pompier

et depuis je bénéficie d'une paix royale

je serais très intéressé par ce document...c'est possible ?

"communication de fausses informations dans le but de
faire croire à une situation dangereuse" (article 322-14 du Code
Pénal), à savoir 2 ans de prison et 30 000 € d'amende."

Magnifique idée que le rappel à la Loi.
Petit bémol.... Le jour où un élève se fera "prendre" à nouveau à faire mumuse avec le système d'alerte incendie et qu'il aura.... 3 jours ou une semaine d'exclusion. Ce texte ne voudra plus rien dire pour l'ensemble des élèves.

C'est un peu du même acabit que le délit d'intrusion (avec texte et sanction..) mis sur une pancarte à l'entrée de l'établissement. Dans le meilleur ces cas, si les forces gendarmesques font le déplacement et demandent au contrevenant de sortir et qu'il revient le lendemain matin ....


Pour en revenir au problème des alarmes en établissement scolaire, on peut quand même se poser la légitimité d'un tels système qui permet à des gamins de 12 ans d'être "juge" de décider de la potentialité d'un danger ou non....
Un système avec détecteurs fumée/thermique dans l'ensemble des locaux (couloirs, toilettes, salles, bureaux....) et "coup de poing" uniquemment dans les salles de classes, les bureaux... donc les lieux où les adultes sont présents ne seraient ils pas plus judicieux....
Mais non, on a un système adapté aux hopitaux et maisons de retraites.
Et le jour où effectivement, il y aura véritablememnt un danger, plus personne ne bougera...

Les textes qui ont définit le délit d'intrusion, cité par l'invité précédent, ont quelques vertus qu'il omet de signaler .
Entre autre de faire reconnaître que l'Eple n'est plus comme auparavant un lieu ouvert à tous vents et tous publics .
Cela a été très compliqué de le faire admettre et qu'il y avait de ce fait un vide juridique très préjudiciable et qu'il convenait de le combler . Ce temps n'est pas si loin qu'on en a pourtant déjà oublié l'affaire .
Il faut rappeler qu'il y a eu une époque où cela était très bien porté de parler d'école ouverte sur la vie, et sur la cité . L'architecture des bâtiments et campus de l'époque en gardent encore la trace . Cela a fait la fortune des entreprises de pose de clôture et grilles ensuite ....
Les tenants de la chose ont changé d'idée quand la vie et la cité - ce qui était pourtant prévisible - en ont profité pour s' inviter en l'école sans qu'on puisse réellement les en empêcher, au moins légalement (jusqu'à cette loi) . Ce fut assez rapidement et proférés par les mêmes, des slogans du style "mais que fait donc la police...", "droit de retrait", etc...
Que le temps passe vite ...
En outre ces textes permettent au chef d'établissement de s'associer à une plainte de victime lorsque l'agresseur s'est introduit, hors la loi, s'il n'avait rien à y faire .
Enfin lorsque, et cela arrive souvent, la victime par peur de représailles ne dépose pas plainte, ils permettent au proviseur/principal de déposer plainte en son propre chef, ne serait-ce que pour intrusion .
Et cela finit par se savoir dans les alentours du bahut .
Il se trouve que les plaintes de chefs sont regardées avec davantage d'attention que d'autres .

Des détails tout cela ...

pour ceux qui travaillent en collège pour les épreuves du brevet vous laissez l'alarme en mode restreint? valable pour le lycée ..pour le bac....?

Oui, même en cas d'examen, j'évite que les gens dans mon bahut crament.

Tortionnaire a écrit:

Oui, même en cas d'examen, j'évite que les gens dans mon bahut crament.

oui, même examen de cas, j'évite que les gens crament mon bahut
décidément, j'ai un problème avec la langue française

C'est quoi, l'alarme en mode restreint ?

Chez moi, il y a alarme ou pas alarme. Sauf panne, elle est toujours en fonctionnement. y compris pendant les grandes vacances où il n'y a personne.

Colombane a écrit:

C'est quoi, l'alarme en mode restreint ?

Chez moi, il y a alarme ou pas alarme. Sauf panne, elle est toujours en fonctionnement. y compris pendant les grandes vacances où il n'y a personne.

C'est un systême qui permet de désactiver la sonnerie générale; seul reste le déclenchement d'un signal sonore au niveau de la centrale d'alarme.

coffeeman a écrit:

Nous sommes régulièrement confrontés à des déclenchements malveillants du SSI (boîtiers rouges). Déjà une quinzaine depuis la rentrée de septembre. La remise en service est très coûteuse en temps d'intervention pour les OP (bcp de
systèmes de ventilation sont asservis dans les bâtiments scientifiques).
Connaissez vous le même phénomène, si oui à quelle fréquence ?
Quelles méthodes avez vous employé pour traiter la cause (identifier les
auteurs)?
Quelles mesures ont été prises par la direction et la vie scolaire ?

J'ai connu ce type de problème récurrent à l'échelle d'un gros lycée.
Périodicité variable, et surtout saisonnière.
Avec pointes d'activité de la part des auteurs à l'approche des examens...
Nous avons demandé à la Région de financer un système d'alarme dit adressable, de manière à permettre un meilleur repérage des zones concernées , et donc des acteurs impliqués .
Après la mise en place de ce nouveau dispositif, il a été prévu dans le RI du lycée que tout élève pris sur le fait passerait en conseil de disicpline.
Ce qui fut le cas, pour quelques uns d'entre eux.
Les ardeurs de leurs petits camarades se trouvèrent ainsi singulièrement apaisées.

coffeeman a écrit:

Connaissez vous le même phénomène, si oui à quelle fréquence ?
Quelles méthodes avez vous employé pour traiter la cause (identifier les
auteurs)?
Quelles mesures ont été prises par la direction et la vie scolaire ?
Un affichage de prévention existe t-il à proximité des boîtiers rouges ?
Suggestions, idées, retour d'expérience... seront les
bienvenus !

- quotidiennement (ou presque).
- aucune à part la veille restreinte: pas du goût de la commission de sécurité!!!
- aucunes, z'en ont marre d'être dérangés comme les profs
- pas d'affichage, faut pas les tenter!!!

coffeeman a écrit:

Nous sommes régulièrement confrontés à des déclenchements malveillants du SSI (boîtiers rouges). Déjà une quinzaine depuis la rentrée de septembre. La remise en service est très coûteuse en temps d'intervention pour les OP (bcp de
systèmes de ventilation sont asservis dans les bâtiments scientifiques).
Connaissez vous le même phénomène, si oui à quelle fréquence ?
Quelles méthodes avez vous employé pour traiter la cause (identifier les
auteurs)?
Quelles mesures ont été prises par la direction et la vie scolaire ?
Un affichage de prévention existe t-il à proximité des boîtiers rouges ?
Suggestions, idées, retour d'expérience... seront les
bienvenus !

Nous avons parfois ce type de problème...

On utilise la "veille restreinte" qui permet une intervention rapide avant le déclenchement de l'alarme et qui évite en même temps les fermetures des portes coupe-feu et le déclenchement des ventilations asservies au système.

J'ai fait une note (note du CE en réalité) dans laquelle j'ai précisé qui était habilité à demander la veille restreinte (le CE, l'adjoint, moi et l'électricien) et dans quelles conditions.

Par ailleurs, j'ai donné aux personnels d'accueil un document d'émargement pour celui qui demande la veille avec précision du motif (examens, travaux, déclenchements intempestifs sur la période...) et des horaires de la veille.

Il faut formaliser ce type de démarche, sinon, le jour ou il y a un pépin et que le système est en veille, personne n'assume la responsabilité de l'avoir demandé. Et si le système est en veille et qu'aucune demande écrite n'est faite, c'est la personne de service à l'accueil qui est en faute, elle ne doit par ailleurs pas quitter son poste pendant la veille.

Quant à l'internat, pas de solution, la veille ne peut être qu'une solution diurne.

Mais pourquoi ne piégez vous pas les boitiers : il suffit de mettre une substance facilement identifiable dessus, sans que ça n'empêche le bon fonctionnement du système.

Nous avions opté pour le cirage, la graisse mécanique, et même le parfum (sisi). En une semaine le problème était reglé. Pour les deux clowns qui furent piégés par ce système, ce fut 1 semaine dehors pour mise en danger de la sécurité du bahut.

Depuis on a une paix appréciable...

dans un collège voisin, après information écrite des parents, il y a eu un dépôt de plainte pour mise en danger de la vie d'autrui quand ils en ont coincé un, depuis ils n'ont plus de problèmes. L'information que la dégradation de moyens de secours et de détection incendie est un acte lourdement pénalisé peut être utile parfois mais à manier avec des pincettes cependant.

bonne idée pour le cirage ou la graisse mécanique, mais la règlementation n'interdit elle pas d'obstruer le détecteur et les inscriptions qui y sont indiquées ?

Un peu de bleu de méthylène placé aux bons endroits, c'est imparable. Et l'on n'a jamais eu de poblèmes.

Bonjour,

Mais où allez-vous ?

Je comprends que vous en ayez marre des fausses alarmes, mais lorsqu'un jour vous aurez un vrai feu et que personne n'osera déclencher l'alarme incendie sachant qu'elle est piégée, que ferez-vous ?

Il m'arrive, moi-même sur demande ce certains établissements ou de communes, d'assurer la maintenance des alarmes incendie. Je ne vous raconte pas ce qui se passera si un jour je tombe sur un déclencheur piégé.

Ça bardera !

Chez moi, on a installé des petits liens en plastique sur les déclencheurs.En cas d'urgence, ils ne résisteraient pas à une simple traction de la main, mais au moins, ça dissuade pas mal les élèves d'y toucher. Faut dire quand même à leur décharge que c'est tentant : "c'est marqué 'Apppuyez ici' ", m'a dit un jour une petite 6e ; je pense qu'elle n'avait en effet pas tout compris !Nous ne sommes pas en veille retreinte et on a une temporisation de 5'. Mais la contrepartie, c'est qu'il doit toujours y avoir une personne dans la loge, où se trouve l'alarme.La commission de sécurité est passée il y a quelques jours justement, et les pompiers ont trouvé tout ça OK.Sinon, le tarif que j'applique pour une atteinte aux organes de sécurité (si flag bien sûr), c'est plusieurs jours d'exclusion + rencontre  avec les parents. Pour ceux qui jouent à faire de la moumousse avec les extincteurs, c'est un TIG d'1h ou 2h avec l'OP ; en plus bien souvent ils en ressortent enchantés !! (L'autre jour, un gaillard de 3e qui avait dessiné sur une table m'a demandé s'il fallait qu'il recommence pour retourner travailler avec l'OP !!)

peut-on etre viré definitivement de son college pour avoir appuyer sur l'alarme?

oui, après conseil de discipline.

Oui car nos vies sont en jeu! Relis donc Pierre et le loup...

Et surtout ne te défends pas en disant que ta main a glissé...

Tente plutôt de t'excuser et de présenter une solution: tu pourrais préparer un exposé sur tout ce qui peut nous sauver la vie dans un établissement et tu le montres à ton chef d'établissement et le gestionnaire et l'interêt de les garder en bon état de fonctionnement !

Ca montrera au moins que tu mesures la gravité de ton geste!

Courage

yasssine a écrit:

peut-on etre viré definitivement de son college pour avoir appuyé sur l'alarme?

Oui, plusieurs cas dans mon lycée depuis les quelques années que j'y suis.

Et les élèves en question, et leurs familles, auraient bien fait de dire un énoooorme merci à mon chef d'établissement qui ne souhaite pas porter plainte au titre de l'article du Code Pénal déjà cité plus haut. Parce que si c'était moi...

Un conseil si c'est bien un élève qui écrit : si vous voulez vous faire virer d'un établissement, pas la peine d'ennuyer les gens en faisant ça, ou de risquer de vous blesser en agressant un camarade de classe avec une tronçonneuse, allez plutôt voir le chef d'établissement, au pire un CPE, et discutez franchement de ce qui vous arrive.

Bonsoir,

La veille restreinte est toléré (voir avec sdis) si il y a en permanence quelqu'un devant le ssi (vu surtout dans les centres commerciales, ou hôpitaux avec pc de sécurité) mais dans tout les cas est sous la responsabilité du chef d'établissement. La veille restreinte permet d'inhiber les sirènes , donc une formation est quand même souhaitable aux personnelles sur le fonctionnement du ssi (surtout la mise en marche manuel de l'UGA)
Ms66  est clair, mais le type d'ERP aussi . Dans tous les cas, si locaux a sommeil = temporisation interdite (ex: HOPITAL, MAISON DE RETRAITE,HOTEL) . Si pas d'internat , une demande peut être fait au SDIS. Temporisation pouvant aller de 30s à 300s selon modèle de cmsi. 


Technicien INCENDIE.

Bonjour,

Est ce que vous avez déjà mis en place / testé un système de capot avec alarme incendie ? ****
Bonjour,
 
Est ce que vous avez déjà mis en place / testé un système de capot avec alarme incendie ? ****

  Pardon pour le lien, c'était pour illustrer mon propos sans trop de littérature, faire simple   

Bref, je voulais évoquer les capots en plastique rigide qui coiffent le déclencheur manuel (DM) incendie.

Pour actionner l'alarme incendie, il est nécessaire d'ouvrir le capot d'une main et de l'autre actionner le DM.

Comme le capot est équipé d'une alarme intégrée, son ouverture déclenche immédiatement la sirène.
L'objectif est clairement dissuasif, car le petit malin va se faire repérer immédiatement ( avant même qu'il n'ait eu le temps d'appuyer sur le DM ).
Car en fait, le petit malin peut habituellement appuyer sur le DM sans se faire repéré. Ce qui l'incite à recommencer   
Dans le cas du capot avec alarme, il prend très bien conscience des risques    

Nb1 : Comme l'alarme du capot est instantanée, la sirène s'arrête automatiquement lorsque le capot est relâché, donc pas de réarmement     
Nb2 : Ce type de matériel peut-être installé facilement par un personnel d'entretien, il n'intervient aucunement sur le système incendie existant.


En gros le but est bien d'éviter

 
Les retours sont très positifs, mais jamais lu un retour écrit...
 
C'est mon premier message sur ce forum, j'espère l'avoir mis à la bonne place ;)J'ai hésité à le poster comme un sujet à part entière.

Le fil reprenant, je pose une question concernant le rôle du GM dans ce cas là : doit-il se rendre sur place ( le couloir où à eu lieu le déclenchement), doi-il réenclencher l'alarme et les boîtiers, doit-il remettre les portes en état....est-ce une faute si leGM ne le fait pas ? ou est-ce à une autre personne  de le faire ?  qui ?  agents ? ou autre ?  Si l'alarme incendie est déclenchée 5-10-15 fois par jour, comment peut-il faire son travail habituel normalement ? et s'il est à l' agence comptable ? ou en réunion extérieur ? ou en formation ?
Merci à ceux qui pourront m'apporter une réponse.

Comme pour tout le reste : le gestionnaire ne doit pas nécessairement le faire lui-même, mais il doit à tout prix :

- être capable de le faire
- avoir enseigné à un maximum de monde à le faire
- avoir convaincu un maximum de monde de l'importance vitale de le faire
- et donc, pour montrer l'exemple, de participer