revente de surplus cantine

Bonjour,

Dans certains établissements rattachés, il est de coutume de revendre le surplus de nourriture non préparé lorsque celle-ci ne peut être écoulée par le demi-pension toute ceci au nom du principe de "je veux pas gâcher".

Quel est votre regard la dessus ? il ne me semble pas qu'un établissement est le droit de revendre de la nourriture achetée pour la cantine à des particuliers...mais bon, au nom de la vertu, c'est pratique.

La vente de surplus pourrait s'y apparenter.

papin a écrit:

Bonjour,

Dans certains établissements rattachés, il est de coutume de revendre le surplus de nourriture non préparé lorsque celle-ci ne peut être écoulée par le demi-pension toute ceci au nom du principe de "je veux pas gâcher".

Quel est votre regard la dessus ? il ne me semble pas qu'un établissement est le droit de revendre de la nourriture achetée pour la cantine à des particuliers...mais bon, au nom de la vertu, c'est pratique on court.

Celle-là je ne l'avais pas encore vue. Un bahut qui fonctionne comme un traiteur avec tout ce que cela implique en termes de TVA, risque alimentaire, exercice d'une profession....

Et l'acte du CA est passé au contrôle de légalité ?

oui, mais, on a toujours fait comme cela, répondent les intéressés.

J'attends l'acte du C.A et dès que je l'ai, j'appelle le contrôle de légalité.

Sérieux il y a un acte du CA fixant le tarif et le principe ?

Y'en a jamais eu et cela depuis 25 ans, selon les dires de la collègue. On s'ennuie pas dans ce métier.

Sans acte du CA comment un comptable pourrait-il accepter les OR correspondant ? Moi je pourrai pas.

C'est pas la collectivité qui devrait fixer les tarifs de cette activité ?

Le Forgeron a écrit:

C'est pas la collectivité qui devrait fixer les tarifs de cette activité ?

C'est surtout une activité qui n'est pas permise. Sauf à faire une activité commerciale avec TVA, impôts, etc.... On n'est plus dans le cadre des objets confectionnés.

Il y a manifestement un problème avec les quantités commandées

Il y a manifestement un problème tout court et il y a fort à parier que la présence de surplus est parfaitement organisée.

Les élèves mangent à leur faim j'espère, car si tout est fait pour qu'il y ait des restes pour la revente, je pense qu'il y a "détournement" de nourriture.

Je dis ça, mais je ne dit rien.

Sauf erreur de ma part, il me semble que depuis quelques années, mêmes les agents n'ont plus de droit d'emporter chez eux le trop de nourriture de la cantine.

Help !

@QCF : Depuis toujours plutôt.

C'est pour pas gâcher.

Il doit y avoir un restaurant d'application dans le cadre d'une formation qui prévoit une activité traiteur, sinon c'est louche.

papin a écrit:

... il est de coutume de revendre le surplus de nourriture non préparé lorsque celle-ci ne peut être écoulée par le demi-pension toute ceci au nom du principe de "je veux pas gâcher".

C'est même pas traiteur..... ils commandent 200 steaks, en cuisent 180 et en revendent 20... ca sent le détournement de fonds à plein nez cette histoire.
Qui fixe le prix (on vend au rabais ?), on vend à qui (au personnel ?), les OR sont faits ?

Et surtout, qui touche les pépètes !

C'est certainement pour la femme du président d'une œuvre caritative;

Qui encaisse ?
Qui dit ce qui doit être vendu ?
Qui fixe le tarif ?
Qui continue à commander des quantités excessives ?
Qui continue à entériner ce système ?
Bref, y a quelqu'un dans le navire ?! Un gestionnaire, un CE ?
Parce que si vraiment on veut pas gâcher, les steaks hachés on peut les acheter surgelés...


Et sinon question subsidiaire : elle ouvre à quelle heure la supérette du lycée ?

papin a écrit:

C'est pour pas gâcher.

Pour ne pas gâcher, on jette une fois en râlant puis on produit moins. Je redis que c'est du surplus organisé, au mieux par incompétence, au pire...

Attention, entre les élèves et les profs malades ou en stages, il y a des fois des variations importantes d'élèves et s'il n'y a pas une vie scolaire réactive!!

Bah on râle sur la vie scolaire ou pas mais on ne bidouille pas la revente des surplus.

papin a écrit:

Bonjour,

Dans certains établissements rattachés, il est de coutume de revendre le surplus de nourriture non préparé lorsque celle-ci ne peut être écoulée par le demi-pension toute ceci au nom du principe de "je veux pas gâcher".

Comme l'a relevé volcan il y a un pb. 
il ne peut pas y avoir de produit non utilisé qui soit à revendre.
On refabrique le lendemain ou surlendemain, on modifie les menus prévus, etc.

Si le produit est revendu on peut penser que la DLC ou la DLUO est encore bonne.
D'ou la réintroduction dans un menu.

Il y a eu chiffrage de ces "pertes"?
Elles sont comptabilisées comment sur le logiciel de restauration.

C'est pas mal comme système!
Les familles (et commensaux) payent 1 fois pour que l'on achète les denrées, et on les revend pour une deuxième recette! Intéressant!

Avec l'argent récolté depuis le temps, il y a surement moyen d'acheter une cellule de refroidissement rapide pour servir les reste le lendemain non?!

En effet, si c'est régulier, il y a clairement un problème au moment de la commande, et si c'est ponctuel, il faut clairement mettre les pieds dans le plat en réunion de direction pour que la vie scolaire communique plus vite sur les absences (mais c'est un peu facile de leur mettre sur le dos!).

On peut étendre le principe :

Les cours supprimés pour cause sorties ou voyages, on les reprogramme le soir sous formule payante.

garfield03 a écrit:

Avec l'argent récolté depuis le temps, il y a surement moyen d'acheter une cellule de refroidissement rapide pour servir les reste le lendemain non?!

Bonne remarque.

Bonjour ;

si on ne veut pas gâcher il  y a toujours la solution de congeler avec le matériel adapté et l'autorisation des services de contrôle (véto).
Je l'ai pratiqué dans mon ancien collège, nous fixions la DLC aux vacances à venir et le dernier jour on passait tout ça. Pas de gâchis et des économies.

Congeler n'est pas suffisant et ne répond pas aux normes de sécurité alimentaire si ce n'est pas fait avec une cellule de refroidissement qui va accélérer le processus de congélation en diminuant le temps où la nourriture sera exposée à la température critique où se développent les bactéries.

Je trouve peu judicieux l'idée de revendre ainsi les surplus. Moi, je ferais discrètement revenir les WE le personnel de cuisine pour cuisiner les excédents et faire tourner un petit restaurant "clandestin" organisé dans le réfectoire. Avec cette valeur ajoutée sur la marchandise, les profits seraient nettement plus juteux.