Bonjour,

J'ai acheté mes copieurs à l'UGAP et pris également le contrat de maintenance. J'ai bataillé avec la marque T.... pour avoir un contrat de maintenance après le contrat UGAP, ils ont accepté un an mais non reconductible. J'ai fait un marché mais aucune réponse. Mon parc fonctionne bien mais impossible de trouver un prestataire pour la maintenance. Quelqu'un a t il une solution ?

En IDF ? T'as pas cherché ! Des boîtes capables de maintenir un copieur T., y en a des caisses ! Ton marché avait besoin d'une publicité adaptée.

Oui en IDF. Beaucoup de boites mais ils ne font pas la marque T....  Aucune réponse suite à publication AJI. Par ailleurs, beaucoup de collègues de l'académie ont eu des soucis avec 1 ou 2 boites (lancement d'une procédure judiciaire avec l'aide de la DAJ).... SI tu as des propositions, je suis preneuse en off.

On a eu la discussion lors de notre réunion de bassin. On est beaucoup à rencontrer ce souci...

Je confirme. Beaucoup, beaucoup de collègues ayant fait l'achat de copieurs à l'UGAP avec contrat de maintenance ou dotés par leur collectivité de copieurs avec contrat de maintenance UGAP, ne parviennent pas à trouver un nouveau contrat de maintenance une fois le contrat arrivé à son terme. La société concernée ne fait aucun effort pour proposer un nouveau contrat et les publicités adaptées pour trouver d'autres sociétés ne donnent pas grand-chose.

Je le déplore, car l'UGAP pour acheter et un 1er contrat de maintenance est vraiment l'idéal financièrement et en terme de marché public. Mais on se sent bien démuni après.

Tout est à prendre en compte, le marché et ses suites. Si trop de collègues continuent à avoir ces problèmes, cela va leur péter au nez et on retrouvera à nouveau des contrats signés n'importe comment sur le coin d'un bureau et en douce.

Je crais que lorsqu'on achète un copieur on prive les escrocs du contrat de location, juteux et déséquilibré, qui nous fait raquer 3 fois minimum l'engin, ces boîtes étant acoquinées aux banques.
Le contrat de maintenance leur rapporte peu, les emmerde,  et "ils" pourraient avoir trouvé ce système de rétortion pour nous obliger à revenir comme "avant"
En tout cas c'est une affaire à suivre et si besoin il faudrait sanctionner durement ceux qui pratiqueraient de la sorte en les écartant systématiquement de nos MAPA.

le plus simple c'est d'acheter un photocopieur à l'UGAP et d'y adosser un contrat de maintenance sur 5 ans
et tous les 5 ans on change
Nous sommes dans une société de consommation et , à part de rares établissements, tout le monde peut agir comme ça.

L'économie réalisée permet de mettre en place cette pratique

Bozinchu a écrit:

le plus simple c'est d'acheter un photocopieur à l'UGAP et d'y adosser un contrat de maintenance sur 5 ans
et tous les 5 ans on change

Non, car quand une machine est bien choisie, elle peut aller à sa 7e année, voire au-delà.

Je pousse mes machines T. à deux millions de copies et demi, ce qui approche le coût de détention de la machine de 3 € les mille copies sur la totalité de leur cycle de vie. A méditer par tous les collègues qui paient allègrement 6000 € par an pendant six ans pour une machine qui fera un gros million de copies : ils paient dix fois plus cher que moi, sans compter le surcoût sur le contrat de maintenance, bien entendu.

T. ne me fait pas d'histoires pour reprendre la maintenance des machines au-delà du premier terme des cinq ans. Mais c'est probablement lié au fait que j'assure personnellement une maintenance de premier niveau des bécanes, qui limite fortement les déplacements non indispensables du technicien. Le prestataire compte là-dessus, et tant que la bécane n'est pas totalement cuite au bout du rouleau, on fait durer le plaisir.

@WalkingDead : fais une recherche pages jaunes dans ta ville et alentours avec "maintenance photocopieurs". Appelle tous ces braves gens pour leur demander s'ils maintiennent des machines T., il y en a forcément ! Ensuite, compte tenu du compteur de la machine, de son état général et de son taux de pannes, vous vous mettrez d'accord sur les conditions financières d'un contrat de maintenance.

J'ai même eu trouvé une boîte qui travaillait sans contrat, avec juste la liste des tarifs (au prix fort !) des interventions pour changer telle ou telle pièce. A chaque panne, on décidait ou pas de faire durer la machine. et ça a duré longtemps... sans panne !

On vient de prendre les pages jaunes. Chez nous, les profs ne sont pas des brutaux, Toshiba se déplace peut etre 1 ou 2 fois l'an. Et les machines fonctionnent très bien et ce serait dommage de les "jeter" pour en racheter d'autres... Si je peux les faire fonctionner encore 2 à 3 ans, ca me va. J'ai acheté mon parc donc j'essaie de le rentabiliser au max.

Modèle/compteur ? Parce que s'il y a deux déplacements par an, alors tu peux envisager de travailler sans contrat. Pas sans avoir tout près la prochaine machine, mais c'est jouable.

Bonjour,

La maintenance consiste en quoi précisément.(quand vous parlez de 2/3 interventions à l'année)

Car je m'interroge sur la continuité de cette maintenance pour des machines que nous venons de racheter à la suite de la fin de contrat de loc.
Les consommables semblent être assez faciles à trouver

Nous attendons sous peu une livraison de 2 machines neuves, c'est pour cela que nous souhaitons maintenir les bécanes actuelles.

Ici le contrat est échu, je ne prends pas de contrat dans l'immédiat car la machine va bien et je trouve la proposition de T. un peu chère. Je n'ai trouvé personne d'autre pour la maintenance. Alors je fais traîner, si j'arrive à gagner 6 mois, c'est toujours ça.

Dans un établissement où il y a un peu de place, conserver une vieille machine hors contrat pour le "bureau des examens" et/ou au CDI, c'est une bonne affaire. Les profs savent qu'il faut faire très attention, que s'ils s'énervent sur la bécane, il n'y aura pas de réparation, et pas de nouvelle machine à la place. Et là, miracle, ils n'utilisent plus les pieds pour combattre les bourrages !

Le problème ensuite, c'est le toneur, mais justement comme les EPLE sont très nombreux à avoir le même modèle, en s'organisant un petit coup, on peut récupérer du consommable chez les voisins.

Franchement, votre souci est louable mais que de boulot pour un résultat où personne ne verra le bon côté financier et tout le monde soulignera les défauts de fonctionnement. Un bon marché permet d'obtenir des conditions de location maintenance pas si affreuses et la solution de Bozinchu n'est pas mal non plus. On peut aussi se dire que le temps gagné à ne pas gérer les problèmes au quotidien sans contrat de maintenance sera réinvesti dans d'autres dossiers, d'autres marchés avec d'autres économies à la clé.

Le contrat de maintenance par l'UGAP prévoit des déplacements à la demande, quand un message d'arrêt apparait. Comme IZ, j'ai un agent qui fait de la maintenance de premier niveau et qui recharche en papier les machines le matin. Les profs ne "tapent" pas mes machines, car ils ont l'intelligence de comprendre que c'est leur outil de travail.

Une machine est restée sans contrat pendant 5 mois sans aucun souci avant que j'arrive à mettre en place un contrat d'un an après une dure négociation avec T.

Je partage l'avis d'IZ. Si on peut, il faut mieux acheter. J'ai fait des comparatifs. Quand je suis arrivée dans le bahut, il y avait un contrat de location. C'est fou l'économie que j'ai fait en achetant mes machines.

Merci pour vos avis.

ici, on a un problème sérieux avec un matériel T.récent (jamais rien eu à déplorer avec l'ancien modèle de la même marque...).
En panne depuis plusieurs mois, avec l'UGAP qui fait la sourde oreille pour intervenir.
Nous avons même payé dernièrement une facture pour intervention spéciale de remplacement d'une pièce cassée par un bourrin (il n'y a pas d'autre terme, arrivé à ce niveau-là).
Il semblerait que la dernière génération de matériel soit plus fragile et supporte mal les manipulations de la nouvelle génération de profs.

Alomero a écrit:

Franchement, votre souci est louable mais que de boulot pour un résultat où personne ne verra le bon côté financier et tout le monde soulignera les défauts de fonctionnement. Un bon marché permet d'obtenir des conditions de location maintenance pas si affreuses et la solution de Bozinchu n'est pas mal non plus. On peut aussi se dire que le temps gagné à ne pas gérer les problèmes au quotidien sans contrat de maintenance sera réinvesti dans d'autres dossiers, d'autres marchés avec d'autres économies à la clé.

+1

Moi je fais en sorte de repartir tous les 5 ans avec un nouveau parc de copieurs. Je peux ainsi faire une mise en concurrence globale, sans penser au matériel qui traine à droite ou à gauche qui sera traité de manière particulière... . J'ai du matériel neuf tous les 5 ans.
En terme de prix, un mapa fait maison donne de meilleurs résultats que l'UGAP, sans que ce soit compliqué. On peut inclure tous les termes que l'on souhaite (agrafes comprises dans le coût copie, prix ferme, reprise du matériel en fin de contrat, conditions d'installation, de paramétrage et de formation ....). Pour ceux qui n'en n'ont jamais fait, un coup d'œil sur l'AJI ou un coup de fil à quelques collègues permet de trouver des modèles assez facilement.
Après personnellement, je préfère la location sans option d'achat que l'achat. Sincèrement la différence de coût est pas si énorme que cela.

delacôte a écrit:

ici, on a un problème sérieux avec un matériel T.récent (jamais rien eu à déplorer avec l'ancien modèle de la même marque...). (...) Il semblerait que la dernière génération de matériel soit plus fragile et supporte mal les manipulations de la nouvelle génération de profs.

Attention, il y a des machines compactes qui ont une espérance de vie d'un million de copies, et des machines lourdes qui dépassent deux millions sans difficulté. Or les machines compactes se sont accélérées, et vont désormais jusqu'à 65 pages/minute. Je ne veux de ces trucs-là entre les mains de mes profs sous aucun prétexte !

Kieren a écrit:

Après personnellement, je préfère la location sans option d'achat que l'achat. Sincèrement la différence de coût est pas si énorme que cela.

La location = le prix d'achat + des frais bancaires pour étaler ce prix sur cinq ans. Quand on a des fonds disponibles dans son EPLE, il n'y a aucune raison de dépenser ces frais bancaires, aussi minimes seraient-ils. Et ils ne sont pas souvent minimes.

Si, on peut avoir des raisons de le faire. On peut avoir le projet d'utiliser ces fonds pour financer des acquisitions ou projets qui ne peuvent se louer. On peut avoir besoin ou envie de faire des choix si on ne peut pas tout faire. Et encore une fois je t'assure que l'on peut obtenir des conditions financières intéressantes en location pour peu que l'on se donne la peine de faire un marché correct, un vrai où on rédige le cahier des charges et où on fait une vraie publicité sur l'AJI mais aussi sur le BOAMP même si on ne dépasse pas les 90000 €. Kieren a souligné les nombreux avantages qu'il pouvait y avoir à procéder ainsi et le prix n'est pas le seul critère à prendre en compte.

PS : ici les profs se comportent très bien avec les 65 ppm et leur durée de vie dépasse le million