blacklisting a écrit:

Après une politique de relance concertée au niveau européen aurait sans doute des effets positifs compte tenu de l'importance du commerce intra-communautaire

ce commerce est un peu déséquilibré néanmoins.
Excédent pour l’Allemagne (mais pas que.) et déficit pour les autres (notamment le sud).

Par ailleurs il y a un fort questionnement sur les dettes abyssales des Etats (USA, etc.) dues à la politique économique actuelle.

blacklisting a écrit:

Après je comprend que l'on puisse avoir peur des politiques libérales mais il me semble que les pays plus libéraux que nous ont aussi un taux de croissance supérieur et un chômage beaucoup plus faible....

  A quel prix ? Au prix d'un dumping social, fiscal environnemental ne respectant aucune règle, en méprisant la survie même de notre espèce au profit (oui oui) des intérêts privés à court terme.

Désolé mais l'American Way of Life n'est pas le monde auquel j'aspire.

Par ailleurs, je pense que le raisonnement par la dette est complétement absurde car une grosse partie de cette dette est illégitime et du aux tricheries, magouilles et dissimulations en tous genres de nos gouvernants et  ultra libéraux en tous genres face auxquels nous n'avons pas à trinquer.
Pour rappel, l'Islande a fait un référendum en 2010 qui a abouti au refus de renflouer les banques privées, porteuses de cette dette abyssale.

laule200 a écrit:

La seule chose qui n'a pas varié est la nécessité, pour le système capitaliste, que dis-je l'INDISPENSABILITE, d'un état qui investit, et qui donc fait mécaniquement du déficit. Ce déficit n'est aucunement un problème en soi. Enfin, là où il le devient, c'est quand ce déficit est DIRECTEMENT causé par les excès de financiarisation de l'économie.

blacklisting a écrit:

Keynes pronait le déficit public pour relancer l'économie, citez moi dans les 30 dernières années, une année ou la france n'a pas été en déficit? ou la dépense publique a baissé?

Ne vas pas dire à ce pauvre Milton que l'école de Chicago est keynésienne, il est capable de rendre son prix (pseudo) Nobel... mais pas les pépêtes qui vont avec, faut pas déc... quand même.

C'est vrai, la dernière année en excédent doit remonter à la présidence Giscard. Sauf que l'augmentation de ce déficit n'est absolument pas liée à une relance par la demande (sauf sur quelques mesures plus ou moins symbolique) mais par une baisse des ressources.

Quant aux politiques libérales qui ont données des résultats, cela me laisse réveur. C'est vrai qu'un jour, le PIB de la Grèce va remonter et qu'on dira à ce moment là, vous voyez, ça marche... C'est vrai que quand on touche le fond, on ne peut que remonter. C'est la même chose pour l'Afrique ou l'Amérique du Sud.

Même les Etats Unis ont utilisé les politiques de relance quand leur économie s'est affaiblie. Pas fous les ricains. Y'a que l'Europe pour essayer de tirer du jus de citrons secs et écrasés. Résultats, presque 8 ans plus tard, la situation américaine est bien plus favorable que la situation européenne alors qu'au départ les situations économiques étaient comparables. Même si ce n'est pas le bonheur absolu là-bas, c'est toujours mieux que si c'était pire...

Je n'ai rien à ajouter

laule200 a écrit:

Je n'ai rien à ajouter

moi non plus....quand je pense, au lu des dernières interventions, que la nouvelle grille indiciaire de la catégorie B va être à l'origine d'un désastre économique en France à la façon d'hellène