Bonjour à tous et meilleurs vœux,

Je viens vers vous en ce début d'année car j'ai un soucis avec une femme en contrat CUI
Elle a été arrêtée avant les vacances après un malaise.
Elle reprend aujourd'hui mais n'a pas l'air très vaillante. Son soucis est pulmonaire et elle travaille en plonge d'où je l'ai extraite de force ce midi.
Pouvez vous me dire si il existe un moyen légal de l'obliger à s'arrêter de nouveau ou comme elle ne représente pas de danger pour autrui je dois la laisser détériorer sa santé?

Merci de vos réponses

La plonge avec des soucis pulmonaires c'est vraiment ^pas top. Le milieu est malsain et humide. Y aurait-il une possibilité de la faire bosser ailleurs? Il me paraît que cette dame a vraiment besoin de travailler et de son maigre salaire, et donc l'arrêt de maladie entraînant des pertes sérieuses (carence + taux sécu) elle s'accroche courageusement en se mattant en danger.
L'employeur est responsable de la santé au travail de ses salariés, vous devez trouver un moyen de l'extraire de ce risque.

L'idéal serait de demander à l'employeur un changement d'affectation de poste ( nettoyage de salles de classes, accueil...) afin d'éviter que sa santé n'empire.

Une fiche de poste adapté serait à préconiser et une  visite médicale aussi.

Je l'ai changée de poste, elle était au service des denrées ce midi, mais il a fallu que je le fasse de force, elle ne voulait pas bouger... Elle est très courageuse, je lui en ai fait part!

Seul le chef (la cheffe) veut! Les subordonnés étant soumis à l'obligation d'exécution ne peuvent "vouloir" mais seulement "souhaiter".
Il suffit souvent de savoir oser donner des ordres (c'est pas une spécialité française)... ce que vous avez fait semble t il.

V.M.B a écrit:

L'employeur est responsable de la santé au travail de ses salariés...

 

V.M.B a écrit:

... vous devez trouver un moyen de l'extraire de ce risque.

Mais nous ne sommes pas employeurs et n'avons pas les compétences des médecins. Le mieux serait de contacter le service de médecine préventive et demander une visite. Des préconisations seront faites, ce qui sera mieux pour la personne en ayant la certitude de ne pas faire mal, trop ou pas assez.

En attendant, les mesures prises semblent être les bonnes mais elles ne peuvent être que provisoires si elles ne sont pas validées pas les personnes compétentes dans un délai raisonnable.