Travaux pendant les vacances

Une petite enquête à destination des collègues, principalement de collèges en milieu urbain : comment gérez-vous, au niveau du gardiennage ou de son absence, les travaux ayant lieu l'été, lorsque l'établissement est fermé ? Confiez-vous les clés à l'entreprise ? La CT met-elle en place un gardiennage ? Un/des logé(s) sacrifie(nt) ses/leurs vacances ?

On veut nous imposer des travaux - qui ne sont pas à notre demande ; les travaux à notre demande ne sont plus faits depuis plus de deux ans dans le coin - dont l'exécution déborderait largement après la fermeture de l'établissement. Il conviendrait donc que nous laissions les clés laissées à l'entreprise. Le CE et moi-même y sommes opposés (à laisser les clés, pas à ce que les travaux soient faits), échaudés par une expérience antérieure malheureuse (porte laissée ouverte, intrusion, matériel disparu... ). Nous serons absents, seule la gardienne sera là, mais étant déjà fortement sollicitée tout au long d'une année riche en emm...dements, il me semble qu'elle a droit à son repos estival.
Nous sommes dans un quartier très touristique d'une très grande ville et la porte entre-ouverte, il ne faut pas plus d'une minute pour qu'un touriste passe son museau dans l'ouverture de la lourde !
Bien entendu, la CT ne veut pas entendre parlé d'un gardiennage qu'elle mettrait en place.

L'établissement est administrativement fermé ?
Travaux de la collectivité= responsabilité de la collectivité. Après, ils assurent une surveillance ou pas.Prévoir un état des lieux à titre préventif.
On leur remet les clefs, s'"ils" ne les ont pas encore...
Ici, les clefs sont confiées à l'année au bureau d'études qui assure la maîtrise d'oeuvre des travaux.

On est fermé pour les vacances, le CE et moi-même étant rapidement à Petaouchnok avec des événements familiaux prévus depuis longtemps...
La dernière fois, c'est le CE adjoint qui venant bosser ses emplois du temps tranquillement a trouvé la porte grande ouverte, des touristes qui visitaient tranquillement et un ressortissant d'un pays d'Europe de l'Est qui faisait ce pourquoi il était le plus qualifié, à savoir de la récup' de métaux sur le chantier à l'intérieur du bahut... Et le lendemain, comme on avait demandé à la CT de venir contrôler un peu l'entreprise, leur agent avait trouvé à son tour la porte grande ouverte... (et c'est le même agent qui me demande de laisser à nouveau les clés ! )
Logiquement, la CT a les clés (de la porte, c'est sîr mais les autres clés...) mais c'est une grosse maison, et je ne suis pas sûr qu'ils sachent vraiment qu'ils les ont et où ils les ont.
J'envisageais effectivement de partir aussi sur un état des lieux (chouette !)...

Deux solutions : ou bien il y a accord et protocole avec la CT pour remise des clés et gestion du risque si avéré, ou bien on peut faire appel à candidatures qui s'étaleraient sur toutes les vacances et temps de présence rattrapable durant le reste de l'année. Cette dernière solution a pour avantage d'être plus fiable pour l'établissement et d'arranger des personnes qui ne vont pas forcément partir l'été mais aimeraient pouvoir récupérer quelques journées dans l'année quand le besoin s'en fait sentir. C'est vrai que cela se fera à moyens constants le reste de l'année mais cela reste quand même une solution gagnant-gagnant pour l'établissement et les personnes concernées.

Elle est bien la solution, ça s'étudie, ça peut même faire des heureux

Travaux de réfection de toit-terrasse dans un bâtiment prévus pour cet Eté = remise des clés à l'entreprise qui se débrouillera avec cet Eté. La CT interrogée sur la remise d'un trousseau n'a pas souhaité en avoir un.

Seul personnel logeant sur place, je compte pas me farcir des tours de garde comme plan vacances cet Eté...

La solution d'Alomero est même réalisable avec des personnels non logés qui pourraient être intéressés par l'idée de prendre des vacances hors vacances scolaires.
Dans mes jeunes années, je suis partie fin juin grace à un système pareil en échange de l'ouverture / fermeture la 2ème quinzaine de juillet  
Très intéressant financièrement !!!

C'est sûr, cela doit être intéressant de décaler ces vacances après il faut vouloir rester sur place pendant Juillet Août.

Nous avons eu ici des difficultés similaires : remise des clés à des entreprises qui laissent des portes ou des fenêtres ouvertes.

Et du coup les deux solutions d'Alomero ont été mises en œuvre :
- remise des clés à la CT ou à l'entreprise avec un document co-signé leur rappelant leur responsabilité
- visites 'surprises' des personnels, qui le peuvent/acceptent avec mini-pv de visite (on contrôle notamment, les chambres froides, les consommations élec et eau, les CMSI, les accès ...)

Je vais tenter effectivement ce mix, mais je doute pouvoir trouver des volontaires ...
Je vais sonder aujourd'hui même...

Si la configuration des lieux le permet, une solution simple:
Mise ne place d'un canon pour la période des travaux sur les portes des locaux où les entreprises doivent intervenir.
Cela limite les possibilités d'accès et une fois les travaux finis on remets le / les canons habituels.

Bon courage pour les travaux.

Nan, pas possible, ils passeront dans tout l'établissement (il s'agit de câblage)...

Honnêtement, j'avoue être d'autant moins chaud que je connais bien cette boîte et n'apprécie pas leur façon de faire : passage en force pour faire les travaux (ils envoient leurs gars alors qu'on a pas arrêté de date de travaux), j'estime qu'ils surévaluent les travaux à réaliser (et intervenant dans tous les collèges du département, ça fait de sacrées marges bénéficiaires), on annonce peu de gêne et une capacité à faire une partie des travaux en temps scolaire ("on a l'habitude, on sait ce que c'est") et il s'avère qu'en fait, ils sèment un bordel sans nom...
Et le Département - entendons par là, la plupart des services avec lesquels nous avons affaire -, nous traitant depuis quelques temps avec un mépris grandissant et des méthodes contestables, le CE et moi-même sommes peu enclin à leur trouver des solutions. Nous voudrions bien que pour une fois, ils entendent nos contraintes et cessent de nous imposer les leurs.

Pas sûr que régler vos différends avec la CT en refusant de donner les clés soit de nature à améliorer vos relations avec la dite CT.
Si la CT impose ces travaux, il est possible d'informer par écrit la CT des difficultés rencontrées avec cette entreprise. L'informer également des dates où quelqu'un de l'EPLE pourrait le cas échéant faire une visite de contrôle.

Hélas, je le sais bien. Mais en même temps, nous nous lassons que nos contraintes soient systématiquement écartées ou  volontairement ignorées.
Ensuite, ils connaissent très bien cette entreprise et s'en contentent fort bien - comme de beaucoup auxquelles ils font appels - quelle qu'en soit la qualité... Je ne peux pas non plus écrire de commentaires très désobligeant sans être un peu diffamatoire.
Enfin, je n'aurai personne à faire passer a priori - le sondage auprès de l'équipe est en cours.

La solution des TOS volontaires pour l'été avec récupération est envisageable dans la mesure où la CT accepte que ses personnels viennent hors présence de "cadres" d'Etat.
Impossible chez nous !

Étonnamment - et fort curieusement -, j'ai  deux volontaires pour assurer le gardiennage !
Je proposerai cette situation à la CT en dernier recours, histoire de ne pas créer de situation de blocage et de montrer que l'établissement - et ses personnels - sont prêts - encore ! - à faire des efforts. Il y aurait intérêt qu'ils acceptent cette solution sans présence d'un cadre : 1/ c'est leur intérêt immédiat ; 2/ il n'y a aucune obligation réglementaire ; 3/ cette habitude me hérisse le poil au dernier degré et j'ai pour habitude de rappeler que les balayeurs de rues des municipalités ne travaillent pas, et heureusement, avec un "cadre" derrière eux...
Assurez-vous dans votre établissement cette présence ? Chez moi, les agents du service du matin commencent à 7 heures, le premier "cadre" n'arrive qu'à 7 h 35...

peut être aussi établir un plan de prévention béton avec l'entreprise et communication à la ct.

Ce n'est étonnant d'avoir des volontaires car quand c'est le bazar à la reprise, ça retombe sur les agents,en premier.

Bakriesk a écrit:

Hélas, je le sais bien. Mais en même temps, nous nous lassons que nos contraintes soient systématiquement écartées ou volontairement ignorées.

ça se comprend.

en même temps occuper activement le terrain, essayer d'avoir toujours un temps d'avance et mettre la CT devant ses responsabilités peut permettre de moins subir.

C'est, ma foi, bien vrai. Mais ça paye peu et finit par être éreintant d'être un peu toujours le dindon de la farce... Lorsque vos interlocuteurs ne tiennent compte que de leur contraintes, il est difficile d'obtenir autre chose qu'un à peine poli "demmerden Sie sich !"
Il faudrait une vraie catastrophe avec un retour de notre part du genre "on vous l'avait bien dit"... mais, quand même consciencieux, on évite ce genre d’extrémité et on ne saurait les espérer.
Bref, on fait un boulot formidable !  

Coco, que mettrais-tu dans ton plan de prévention ? (dans les grandes lignes, j'entends).

Un plan de prévention qui conditionnerait la remise des clefs, alors ?
Mieux vaut se limiter au respect des ouvertures donnant sur la voie publique, ils seront incapables de gérer quoi que ce soit d'autre.

Quant à la question de la présence des cadres, elle est inscrite dans la "convention" que la collectivité prétend nous faire signer.
Signifierait un blocage du fonctionnement si appliquée à la lettre !

oui, j'y indique les noms, et les coordonnés téléphoniques des responsables de chantier, à qui je remet les clefs avec les recommandations du type " ne jamais laisser ouverts les accès sur la voie publique sans surveillance ", et oralement préciser que si un collègue arrive en retard il appelle, ne pas laisser la porte ouverte; et y indiquer les endroits préparés pour les ouvriers ( accès à l'eau, usage des bennes pour les déchets, toilettes, coin vestiaire, coin repas). Et les dates de chantier. J'envoie copie à la ct et la police qui fait des rondes. Mais je m'assure d'avoir comme interlocuteur le chef de chantier.

On remet les clefs des seuls accès nécessaires contre une lettre d'engagement (bien fermer le bahut entre autre) sinon il paie tout matériel disparu.