ICI:

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/05/11052015Article635669258467291654.aspx

Un "résumé" bien confus et contradictoire, avec une conclusion qui ne coule pas de source !

Page 57 : DG du conseil général de l’Isère :
Sans commentaire...

Introduction de l'étude: "L’étude a été réalisée à la demande de l’Observatoire social territorial de la MNT et de Complémen’ter, en partenariat avec l’Assemblée des départements de France. Ces opinions ne reflètent pas nécessairement les vues des commanditaires,..."

...mais enfin un peu quand même.

On ne saurait donc mieux dire que les commanditaires de cette étude peuvent lui faire dire tout ce qui peut les arranger. Notamment sur l'absentéïsme des ATTE, sur les causes duquel personne n'ose émettre des opinions qui pourraient fâcher...

Ah, vous aussi vous avez relevé la petite phrase perfide sur les méchants gestionnaires qui rendent les agents des CT malades ? Il y a aussi un passage où on nous explique que finalement, agent d'entretien dans un collège c'est quand même beaucoup moins pénible qu'agent des routes. J'ai beau avoir vu mon père aller bosser de nuit ou des jours fériés, sous le cagnard ou dans la neige, à l'époque où il était agent à la DDE, je ne crois pas pour autant que les agents des collèges soient des planqués à côté...

Article peu intéressant car pas argumenté.

Poncifs livrés à l'état brut sans aucun recul et aucune analyse.

Je ne vois pas bien le lien entre les agents et l'équipe administrative qui engendrerai des arrêts à répétition.

El Doctus a écrit:

Article peu intéressant car pas argumenté.

Poncifs livrés à l'état brut sans aucun recul et aucune analyse.

Je ne vois pas bien le lien entre les agents et l'équipe administrative qui engendrerai des arrêts à répétition.

La carabine à plombs!

Je penses plutôt à un malaise général et pas que dans les collège c'est vrai aussi en lycées. L'attitude de certains  profs (lettres modernes entre autres)  qui prennent parfois de haut les agents et les rabaissent, le manque de considération, de reconnaissance par l'institution en général. le  stress , sans parler de la pénibilité et aussi la mauvaise répartition des tâches (exemple toujours les mêmes personnes à la plonge), la mauvaise ambiance et les jalousies au sein des équipes. Un phénomène aussi parfois pour certains, qui a la moindre contrariété, remarque sur le travail ou demande exceptionnelle...... posent un arrêt maladie mais cela est de plus en plus marginal.

XPPPP a écrit:

L'attitude de certains  profs (lettres modernes entre autres)  qui prennent parfois de haut les agents et les rabaissent

Je ne vois pas pourquoi cette catégorie de profs en particulier serait plus hautaine que les autres...

Un rapport fondé sur une enquête exclusivement réalisée auprès des CG, sans rencontrer les gestionnaires qui encadrent les ATTEE sur le terrain, fallait-il en attendre mieux qu'une compilation d'imbécillités ? Parce que les RH des CT, pardon, même si je connais d'heureuses exceptions, c'est tout de même particulièrement lamentable. Comme je le dis ci-dessous de toutes manières, quand les personnels ne vont pas bien, c'est que l'encadrement est nul. Et l'encadrement des ATTEE par les CT, il n'a pas réussi mieux que ne pas faire pire que l'Etat. C'est toujours bon à prendre, mais franchement pas glorieux.

XPPPP a écrit:

Je pense plutôt à un malaise général et pas que dans les collège c'est vrai aussi en lycées. L'attitude de certains  profs qui prennent parfois de haut les agents et les rabaissent, le manque de considération, de reconnaissance par l'institution en général. le  stress, sans parler de la pénibilité et aussi la mauvaise répartition des tâches (exemple toujours les mêmes personnes à la plonge), la mauvaise ambiance et les jalousies au sein des équipes. Un phénomène aussi parfois pour certains, qui a la moindre contrariété, remarque sur le travail ou demande exceptionnelle...... posent un arrêt maladie mais cela est de plus en plus marginal.

Tous les maux que tu décris, il appartient au gestionnaire de les combattre. Dans les établissements où j'ai travaillé, les profs se permettant d'être méprisants envers les personnels ouvriers, il y en avait, mais il s'agissait d'une infime minorité d'imbéciles, considérés pour tels par l'ensemble des personnels de l'établissement, du CE aux agents en passant par l'essentiel de leurs propres collègues, à qui l'on faisait savoir les petites choses qui pouvaient être faites ou dites. Et en général d'ailleurs ces abrutis-là finissaient par quitter l'établissement, pas à leur place.

Pour les jalousies à deux balles entre les agents, c'est assez simple, on fait tourner les secteurs et les travaux, et l'on tape à grand coups de rapports sur le premier qui se permet de baver sur l'un de ses collègues.

La pénibilité, elle se travaille par le meilleur matériel possible, le renouvellement régulier des vêtements de travail et notamment des chaussures, la mécanisation, l'approvisionnement en produits d'entretien bio-actifs qui épargnent nettement la santé des personnels qui les emploient... Mais aussi par le soutien régulier au moral de personnels qui doivent chaque jour remplir leur tonneau des Danaïdes de la propreté de l'établissement, par tout un tas de petits gestes qui font la différence, et notamment la fierté d'assurer ce service à des centaines d'élèves, même si parmi ces derniers se trouvent toujours quelques débiles manquant de respect pour leur propre environnement.

La sortie du DG de l'Isère est si belle dans le texte... Surtout quand on sait comment cela se passe en Isère...