L'intérêt réside dans le reversement du SRH au service général (AL, AP, VE), dans la mesure où une partie des charges est supportée par le service général, au premier rang desquelles la viabilisation.
Que cela varie en fonction des situations particulières (compteurs pour le SRh ou application d'un forfait de viabilisation sur le SRH, par exemple) ou des politiques de CT différentes, il n'y a sans doute pas de réponse unique. Ainsi, ma CT, déduit de sa subvention le montant des 15% (taux retenu pour les charges) au motif que cette somme est reversée au service général, peu importe que toutes les charges soient effectivement au SG ou au SRH.
Et GFCprepabud veut aussi un taux de reversement (tiens, supporte-t-il un taux à 0% ?)

petite gest a écrit:

Boz a bien compris ma question.
Donc quel intérêt de faire voter un taux de participation aux charge si celui-ci peut-être modifié par simple DO (mis à part le reversement au ALO)?
Et le fait que les crédits de reversement soient ouvert au budget ne vaut-il pas autorisation du CA? donc pourquoi faire voter ce montant au CA?

Moi je suis plus bête de Boz, donc faut m'expliquer.

Le taux c'est quoi ? Un pourcentage sur quelque chose : une recette ou une dépense, mettons par exemple 20 % des recettes du 7062... en quoi une DO changera la somme finale ? En quoi une DO peut changer un taux ?

Les dépenses de reversement sont certes ouverts au budget mais si on parle de taux, ces dépenses évolueront en fonction des évolutions de la base de calcul, il faut donc bien avoir un acte pour justifier le nouveau calcul.
Ou alors la somme est fixe et ne bouge plus et là je comprends pas la mécanique.

Mais non mais non....tu te fais du mal pour rien...

Notre collègue ne parle pas de la DBM 22, mais bien du fait que l'on peut tout modifier tout de suite par DO...

Mais nous en avons parlé récemment (et j'ai fait de même à Paris avec la DAF) c'est le fonctionnement actuel du SRH (dans sa partie comptable) qui est à revoir au regard de la M9-6...

volcan a écrit:

Les dépenses de reversement sont certes ouverts au budget mais si on parle de taux, ces dépenses évolueront en fonction des évolutions de la base de calcul, il faut donc bien avoir un acte pour justifier le nouveau calcul.
Ou alors la somme est fixe et ne bouge plus et là je comprends pas la mécanique.

Parce que dans les par exemple 20 % de dépenses autres que le crédit nourriture, il y en a une certaine partie qui est renvoyée vers ALO, et une autre partie, tout autant certaine, qui est dépensée au SRH pour payer un abonnement téléphonique spécifique au bureau du chef de cuisine, du réassort de vaisselle, le dépannage des fours, l'entretien de l'adoucisseur et des hottes, le contrat d'analyses microbio, la dératisation ou le produit de la plonge.

Cette histoire est une vaste fumisterie. J'ai moi-même, suivant les années et le sens du vent, soit pratiquement rien renvoyé du tout en ALO qui par ailleurs payait encore des dépenses rattachables à la DP, soit renvoyé la totalité du pourcentage alors que tout un tas de trucs étaient payés au SRH. Sans que personne n'y comprenne quoi que ce soit, du chef de cuisine au président du conseil gégional en passant par la CRC et les membres du CA.

les CT et autres rectorats rejettent des budgets en allant chercher des calculs alambiqués sur les charges communes...
Imposant ci ou ça comme mode de calcul
Or par simple DO on fait passer d'une ligne à une autre.
le vote initial n'est pas figé

Ces autorités de contrôle oublient trop souvent que le vote porte sur le service et non sur chacune des lignes....

Bonjour
Je pense qu'il convient de se référer simplement à la M9-6 qui précise que sur le crédit nourriture ne s'imputent uniquement les achats de denrées et les achats de repas confectionnés. Procéder à une DO entre le crédit nourriture et les charges de fonctionnement signifierait que le vote du CA sur le SRH n'a aucune valeur. Or le CA se prononce sur le SRH, même si ce service est évaluatif, , les clés de répartition qui précisent les contributions au service général et reprend les consignes de la CT . Si la DO pouvait se faire pourquoi ne pas transférer des crédits de la contribution à la CT vers l'achat de denrées ou le fonctionnement du service.Il ne faut donc pas confondre le crédit nourriture et le service. Le vote initial est donc figé dans la mesure où il oblige à respecter les clés de répartition et de calcul du SRH

La notion de crédit nourriture n'a plus de sens, déjà la formulation de la M9-6 a considérablement évoluée : le "crédit" nourriture c'est ce qui reste pour payer la bouffe une fois toutes les autres charges déduites.
On va essayer avec Boz de convaincre la DAF d'enlever de la M9-6 cette notion de "crédit nourriture" que certains continuent d'analyser comme au temps du chapitre E.

La notion de crédit nourriture apparaît aujourd'hui comme un indicateur et non comme un critère à respecter.

El Doctus a écrit:

La notion de crédit nourriture apparaît aujourd'hui comme un indicateur et non comme un critère à respecter.

De mon côté, je respecte le crédit nourriture, la somme destinée à l'assiette qu'il faut garantir. Je peux regarder droit dans les yeux les parents d'élèves en leur disant que sans contestation possible, à une petite imprécision de gestion quotidienne près, 65 % (100 moins l'ex-Farpi, moins le FCSH, moins les charges générales) de ce qu'ils paient sert exclusivement à acheter des denrées.

C'est sur la notion de contribution aux charges générales qu'il y a un problème. Elles sont à géométrie variable, comme j'indiquais ci-dessus. Il faudrait appeler ce pourcentage "diverses dépenses du service", et clairement expliquer qu'une partie seulement est renvoyée en ALO pour des dépenses non individualisables (essentiellement de la viabilisation).

La pratique de l'IZ est tout à fait louable et était celle que j'adoptais pour garantir la qualité des menus.
Je trouve que c'est un bon indicateur pour savoir si le service est bien gérer tout en garantissant une qualité dans la prestation délivrée.