bonjour

en poste depuis 2 ans, j'ai une agent qui se présente a moi, en m’expliquant que elle "serait " victime de harcèlement d'une autre agent

d’après ses dires, ceci se limite a des blagues un peu lourde je dirais et certaine un peu olé olé

cette personne( la dite victime ) est je sais pas très appréciée au sein de l'équipe des agents car a souvent fait des histoires dans le passé ( avant ma prise de fonction )

de qu'elle manière  agirez  vous car l'agent qui serait harceleuse est plutôt une bonne agent , aucun reproche a lui faire niveau travail et qui est volontaire dans son travail

merci

Je lui demande de rédiger un rapport écrit circonstancié pour commencer....

gestio34 a écrit:

certaine un peu olé olé

Si c'est olé olé, il faut prendre le taureau par les cornes....... et faire comme VI a dit.

Il faudrait vérifier par soi-même, quite à se planquer dans un placard à balais.

bien , oui j'y avais pensé aussi mais ce qui me gêne , c'est dans l’hypothèse que tout ceci serait faux bien sur ,   ce que je crains c 'est de foncer et de me discréditer par rapport à mes agents car je me doute que ceci va vite etre répéter de bouche à oreilles

Faire rédiger un rapport. Entre une conversation et un document signé les griefs ont tendance à être différents et nettement moins graves dans l'écrit.

Bonjour,

Se planquer dans un placard? N'importe quoi! Essayons de rester crédible...
Parler d'harcèlement est une accusation grave... Je demanderais un rapport circonstancié de l'agent que j'enverrais à la CT.
Parallèlement, je recevrais les 2 agents concernés (la "victime" et "la 'harceleuse") afin d'essayer de comprendre ce qu'il se passe vraiment et d'essayer de calmer les choses. Toujours avoir les 2 versions!

Agir ainsi, c'est favoriser des règlements de compte entre adjoints techniques qui peuvent être dévastateurs pour la cohésion de l'équipe.

Avoir les deux versions ne mène pas à grand chose si elles sont contradictoires, ce qui est généralement le cas dans ce genre d'affaire, à moins d'avoir soi-même les talents d'un mentaliste.

Face à une accusation aussi grave, la seule solution, c'est de mener sa propre enquête et ensuite seulement de confronter la ou les personnes avec ce que l'on aura découvert.

Faire sa propre enquête, OK, mais en laissant des traces. Dans ce genre d'histoire, de toutes manières le gestionnaire va forcément s'en prendre plein la tête pour pas un rond, qu'il agisse ou pas, quoi qu'il dise ou qu'il fasse. S'il y a confrontation de but en blanc, on ne fera que transformer ce qui n'est peut-être qu'une incompatibilité de caractère en conflit ouvert, avec potentiellement prise à témoin des autres agents par les deux parties, et nécessairement à un moment ou à un autre il sera reproché au gestionnaire d'avoir choisi son camp, parce qu'il en fera trop ou pas assez. Souvent les deux.

Une possibilité intéressante pour botter en touche tout en faisant le travail : parvenir à organiser vite (c'est pas simple mais avec le soutien du CE faut garder l'espoir) une réunion générale des agents, obligatoire pour tous (faire remplacer la loge par un ASSED...), sous le prétexte d'une formation au respect et à la citoyenneté. Le gestionnaire qui fait ça peut sortir un truc du genre la "Charte Marianne", ou autre bidule qui mette l'accent sur la neutralité et la bienveillance de chaque agent public. Par/avec un intervenant extérieur c'est encore mieux (la CT ?). On en profite donc pour expliquer par le menu que les histoires de fesses ça ne fait pas rire tout le monde, que les propos ambigus sont dangereux et que le chef de service ne les laissera pas passer s'il en a connaissance, bref une prophylaxie générale.

La semaine d'après, on fait une piqûre de rappel auprès du harceleur potentiel, pour s'assurer qu'il a parfaitement perçu le message. Parallèlement on revoit le harcelé potentiel pour lui dire que l'on a fait le boulot, que tout le monde est informé, et qu'il est notamment désormais en pleine capacité de demander le témoignage de ses collègues alertés sur le sujet.

merci a tous de vos réponses

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La semaine d'après, on fait une piqûre de rappel auprès du harceleur potentiel, pour s'assurer qu'il a parfaitement perçu le message..................

d'accord mais si l'agent concernée n'a absolument rien fait ,car c 'est ce que je craint, comment je peux me permettre de lui faire cette piqure de rappel ??? .

Rappel à titre totalement général et impersonnel, bien sûr, juste une conversation informelle revenant sur la formation récente. On peut éventuellement aller jusqu'à dire, en maude faux-derche intégral, "j'ai un collègue dans le collège duquel un agent se permet de faire telle et telle chose, heureusement qu'ici ça n'arrivera pas.".

Idem que l'IZ... Je pratique exactement de cette manière

Et merci de laisser les placards à balais en dehors de ces conflits

bonjour

tout d'abord merci, de vos réponses

j'ai donc demandé a la personne de venir me faire un écrit , et comme c 'etait tout de même étrange certain élément  dans sa déclaration, elle a fini par m'avouer que TOUT CECI ETAIT FAUX

j'ai donc bien fait de ne pas aller trop vite dans l'action .

donc pas de harceleuse et ni de victime . 

je sais pas vous mais des fois, je perd un temps fou a gérer des situations burlesques avec mes agents alors que j'ai bien d'autre chose a faire dans la journée

gestio34 a écrit:

j'ai donc demandé a la personne de venir me faire un écrit , et comme c 'etait tout de même étrange certain élément  dans sa déclaration, elle a fini par m'avouer que TOUT CECI ETAIT FAUX

Le premier conseil du Vénérable était donc judicieux: demander un écrit, ça calme toujours les ardeurs.

gestio34 a écrit:

elle a fini par m'avouer que TOUT CECI ETAIT FAUX

j'ai donc bien fait de ne pas aller trop vite dans l'action .

donc pas de harceleuse et ni de victime .

Attention!
La personne victime peut parfois renoncer à faire des écrits parce qu'elle pense que ça va dégénérer.

Je ne dis pas ça pour ton cas précis, mais renoncer à "porter plainte" ne signifie pas toujours pas de victime.

Affaire à garder en mémoire, donc, et à surveiller.

oui mais la  ,c est avec  une certaine certitude meme   qu'elle a bien menti car accusé certains jours alors que la dite harceleuse ne travaillais pas ses fameux jours ( formation ) donc

Il arrive parfois que des personnes réellement harcelées et de bonne foi soient suffisamment chamboulées pour tout confondre.

Ah oui attention elle a peut-être peur des représailles ou sent qu'elle n'a pas convaincu son chef...

Maintenant que vous avez cette info, à vous de contrôler de temps à autres...

Effectivement, à ce stade il faudra veiller à ce que rien ne dépasse, et bien élaguer si c'est le cas. Non seulement le harcèlement fait partie des pratiques que je n'irrigue pas, mais j'aurais plutôt tendance à l'arroser à l'eau bouillante et semer du sel après.

bonjour,
j'ai également un problème de harcèlement d'un agent sur au autre qui dure depuis quelques mois
sauf que chez moi le présumé harceleur est le chouchou du CE
et qu'à mon humble avis le harcèlement est avéré

la collectivité prévenue ne se bougeant pas j'ai conseillé à l'agent de demander une mut

quelle tristesse ...

Si on a connaissance de faits avérés de nature répréhensible, notamment sur le plan judiciaire, il faut en référer au chef d'établissement.

c'est fait la collectivité est prévenue sous couvert de la voie hiérarchique