Trèfle de palaisanterie......comme dirait un lapin dans un carré de luzerne  ; va falloir nous mettre au boulot
je ne sais pas si vous avez lu la nouvelle M96 en particulier son annexe 14 concernant l analyse financière mais - pour ma part- il va falloir que je m inscrive
au diplome d expert comptable car si on doit donner tous ces renseignements à l appui dU COFI,  on est sera capable d'ouvrir un cabinet d audit comptable et facturer nos prestations 300 € de l heure
Vive la revalorisation de nos fonctions  

Une lecture de l'annexe 9 et dès maintenant des imputations précises... et QUEL BONHEUR!

Nos fonctions évoluent c'est certain.
Il faut arrêter de voir le comptable comme un "super gestionnaire" ou un "gestionnaire plus". Comptable et gestionnaire sont deux métiers différents exercés à l'Education nationale par un même personne (pour l'instant).
Comptable est donc un vrai métier différent du métier de gestionnaire. Il doit donc avoir une formation particulière distincte, des outils propres (je ne parle pas de GFC mais d'outils annexes pour l'analyse financière des établissements).
Dans l'académie un collègue a fait un outil Excel remarquable qui est en voie d'appropriation et qui répond pour partie à ce besoin.

Le gestionnaire a loupé le train de la reconnaissance de la spécificité de son métier et de là, la reconnaissance statutaire qui va avec. Cela entraine déjà de lourdes conséquences on le voit tous les jours. Le métier de gestionnaire n'a pas d'avenir, nos syndicats ont intégré ce fait dans leur action et leurs revendications. Mais inutile de revenir sur ce constat, je ne vais pas jouer les Don Quichotte de nouveau.

Si le comptable loupe le train que lui offre la RCBC et la M9-6 avec l'expertise comptable, il disparaîtra du champ des métiers de l'EN. Je ne pense pas qu'il faille attendre de l'institution qu'elle nous donne les moyens en outils et surtout formation pour atteindre cet objectif. Il nous appartient de nous prendre en mains et ne nous bouger (c'est pas gagné), de nous auto-former, de nous réunir, d'échanger et de nos remettre en question au niveau de notre positionnement et de nos pratiques.

Ne loupons pas le train que nous avons loupé en tant que gestionnaire. C'est maintenant qu'il faut monter dedans. Il ne repassera pas demain. Mais comme d'habitude lorsque la profession se réveillera (si toutefois elle se réveille un jour) ce sera trop tard, ce sera pour un vague combat d'arrière garde, pour pleurer et se plaindre dans l'indifférence générale du reste de l'EN.

Mais pourquoi j'ai encore et toujours cette impression que ce que j'écris ne sert à rien ?

Une solution parmi d'autres :
http://espaceple.org/spip.php?rubrique1

volcan a écrit:

Nos fonctions évolues c'est certain.
Il faut arrêter de voir le comptable comme un "super gestionnaire" ou un "gestionnaire plus". Comptable et gestionnaire sont deux métiers différents exercés à l'Education nationale par un même personne (pour l'instant).

C'était mon sujet de mémoire en DEA Finances Publiques avec Georges Dupuis et Marie-José G. ma voisine à l'époque et comme "camarade" de classe un gestionnaire devenu chef de bureau à la DAF...
A cette fameuse séparation ordonnateur/comptable et ce système de l'intendance aux EPLE, mon prof PICARD, effaré de m'entendre...
En attendant, je suis prêt depuis l'exercice 2009 et dans quelques jours, j'intègre l'exercice 2013.
Reste que GFC-NCBC soit au rendez-vous et une vérification périodique adaptée... et ne pas attendre l'application COFI pour constater les "DESORDRES".
Je préfère le direct au différé!
Un outil de qualité et ne pas faire du excel à tout va pour obtenir ces indicateurs car j'y passe quelques soirées!

L'analyse financière est déjà pratiquée en Univ et Crous par les comptables qui dirigent les services financiers.
C'est un aspect (intéressant) du métier de comptable qu'il ne faut pas omettre au risque de disparaitre.

Par contre il va falloir que l'on prenne vraiment la mesure de la chose.
De l'analyse pour de l'analyse je n'en vois pas l'utilité.
Derrière il faudra contracter avec les ordos pour "rentabiliser" le truc.
Je suis preneur.

Par contre mon métier va encore évoluer.
Il y a bientôt 20 ans quand j'ai commencé dans une petite structure (à peine plus de 600 élèves dans 3 bahuts) la répartition entre le boulot de GM et celui d'AC était de 70/30
Maintenant c'est le contraire et cela devrait évoluer.

volcan a écrit:

Nos fonctions évolues c'est certain.
Il faut arrêter de voir le comptable comme un "super gestionnaire" ou un "gestionnaire plus". Comptable et gestionnaire sont deux métiers différents exercés à l'Education nationale par un même personne (pour l'instant).
Comptable est donc un vrai métier différent du métier de gestionnaire. Il doit donc avoir une formation particulière distincte, des outils propres (je ne parle pas de GFC mais d'outils annexes pour l'analyse financière des établissements).
Dans l'académie un collègue a fait un outil Excel remarquable qui est en voie d'appropriation et qui répond pour partie à ce besoin.

Le gestionnaire a loupé le train de la reconnaissance de la spécificité de son métier et de là, la reconnaissance statutaire qui va avec. Cela entraine déjà de lourdes conséquences on le voit tous les jours. Le métier de gestionnaire n'a pas d'avenir, nos syndicats ont intégré ce fait dans leur action et leurs revendications. Mais inutile de revenir sur ce constat, je ne vais pas jouer les Don Quichotte de nouveau.

Si le comptable loupe le train que lui offre la RCBC et la M9-6 avec l'expertise comptable, il disparaîtra du champ des métiers de l'EN. Je ne pense pas qu'il faille attendre de l'institution qu'elle nous donne les moyens en outils et surtout formation pour atteindre cet objectif. Il nous appartient de nous prendre en mains et ne nous bouger (c'est pas gagné), de nous auto-former, de nous réunir, d'échanger et de nos remettre en question au niveau de notre positionnement et de nos pratiques.

Ne loupons pas le train que nous avons loupé en tant que gestionnaire. C'est maintenant qu'il faut monter dedans. Il ne repassera pas demain. Mais comme d'habitude lorsque la profession se réveillera (si toutefois elle se réveille un jour) ce sera trop tard, ce sera pour un vague combat d'arrière garde, pour pleurer et se plaindre dans l'indifférence générale du reste de l'EN.

Mais pourquoi j'ai encore et toujours cette impression que ce que j'écris ne sert à rien ?

Une solution parmi d'autres :
http://espaceple.org/spip.php?rubrique1

  

Le métier de comptable public évolue à tous les niveaux, pas qu'en EPLE. C'est la réflexion qu'est en train de mener l'ensemble des associations de comptables publics. Et Espac'EPLE y est associée.

Nous n'avons pas à faire de complexes en la matière.D'ailleurs, lors de la présentation des comptes financiers cette année, je vais axer mon intervention sur ces sujets. La présentation de l'exécution budgétaire sera faite par l'ordonnateur et le gestionnaire, comme le prévoit la M9-6 avec deux rapports distincts.

Certes, certaines notions comme le seuil de rentabilité n'ont d'intérêts que pour des Greta ou des activités annexes pas pour l'EPLE lambda. Mais il y a suffisamment à dire pour aider au pilotage des EPLE, notamment dans leur dialogue de gestion avec les CT.

Tu pourras te former, innover, impulser tant que tu veux dans ton coin, s'ils ont décidé de nous dézinguer, ça ne changera rien !
Je ne suis pas une pieuvre aux mille bras capable d'embrasser l'intégralité de nos fonctions et j'ai intégré cette réalité.

Et voilà, ça va partir en quenouille ce fil!

Mais non Coffee , un  peu d'ouverture au monde que diable !   .

Cela montre à quel point le métier de comptable est un métier technique , le recrutement doit donc se faire en prenant pleinement compte cet aspect des choses et bien sûr la formation doit suivre . Je veux bien être ouverte au monde , mais c'est parce que je suis ouverte ( mettons à la danse ) que cela fait de moi une excellente danseuse .