Procédure évacuation élèves en fauteuil

Comme de plus en plus d EPLE nous accueillons en ULIS des élèves handicapés moteur en fauteuil électrique
je me demande quelle procédure adopter pour leur évacuation en cas d incendie ( on doit faire un exercice ces jours ci)
peut on utiliser l ascenceur lorsqu ils sont à l étage sachant qu il ny a pas de plate forme pour les accueillir ?
doit t on les porter pour les redecendre au rez de chaussée ? et si oui qui le fait ? les CPE penchent pour les agents et moi pour la vie scolaire
qui peut m apporter son expérience ?

Tout est là : http://ons.education.gouv.fr/ONS-Rapport-2011.pdf
Bonne lecture.
Par contre n'envisage surtout pas les ascenseurs

Pas d'ascenseur en cas d'évacuation!!! Pour une personne en fauteuil comme pour n'importe qui d'autre. On n'utilise jamais d'ascenseur qui pourrait rester bloqué pendant un incendie. Les gens en fauteuil sont évacués vers des points précis, en général à côté d'une fenêtre avec accès pompier sur laquelle un signe extérieur est porté pour qu'elle soit vue par les secours.

Deux solutions :
- Salle de confinement accompagné par une personne désignée (délégué, surveillant...), avec accès sur l'extérieur pour les pompiers (dans les établissements récents, ces salles se distinguent par une pastille rouge sur la vitre, qui est démontable de l'extérieur)
- Evacuation par une chaise d'évacuation, mais ceci s'avère dangereux dans les escaliers, et nécessite que les personnes la manipulant soient formées à cette fin.

Une chose est sûre : ne jamais utiliser les ascenseurs...

Voir là (en page 3). L'observatoire national "penche" plutôt dans le sens inverse de la vie scolaire.
Il ne faut pas utiliser l'ascenseur, mais porter la personne handicapée (je crois qu'il existe des sièges adaptés).

Il y a une troisième solution, préconisée par le pompier préventionniste, c'est la création de zones d'attente sécurisées.
Ces zones doivent être définies et matérialisées.
Ici elles sont situées sur les paliers de certains escaliers (suffisament larges), et dans les consignes le professeur doit signaler immédiatement à l'équipe de sécurité la présence de la personne à moblité réduite et le lieu où elle attend.
en cas d'incendie l'information est transmise aux pompiers qui se charge de l'évacuation.
En effet suivant les handicaps le portage de la personne handicapée ne peut pas s'improviser et doit être effectuer par des personnes formées.
ici nous avons adapté nos consignes au handicap très lourd de l'élève accueilli.

AUBEGM a écrit:

Il y a une troisième solution, préconisée par le pompier préventionniste, c'est la création de zones d'attente sécurisées.
Ces zones doivent être définies et matérialisées.
Ici elles sont situées sur les paliers de certains escaliers (suffisament larges), et dans les consignes le professeur doit signaler immédiatement à l'équipe de sécurité la présence de la personne à moblité réduite et le lieu où elle attend.
en cas d'incendie l'information est transmise aux pompiers qui se charge de l'évacuation.
En effet suivant les handicaps le portage de la personne handicapée ne peut pas s'improviser et doit être effectuer par des personnes formées.
ici nous avons adapté nos consignes au handicap très lourd de l'élève accueilli.

Pareil:D

Agathe, un peu de sérieux, s'il te plaît.

En tous cas, tout le monde a oublié l'essentiel: surtout pas d'utilisation de l'ascenseur !!

néthou a écrit:

En tous cas, tout le monde a oublié l'essentiel: surtout pas d'utilisation de l'ascenseur !!

Surtout si le contrat date de 1982, "conclu pour un an avec tacite reconduction".

Ya des chances que l'ascenseur soit comme le contrat : obsolète

Agathe Deblouze a écrit:

Surtout si le contrat date de 1982, "conclu pour un an avec tacite reconduction".

  j'en ai plein des comme cela (bon d'accord, un peu plus récent que 1982). Je peux jouer ?  

Je recommande de faire appel au pompier préventionniste (souvent, c'est celui qui a conduit la dernière commission de sécurité). Une visite des lieux peut être fort utile pour entrevoir des aspects auxquels n ne songe pas forcément. Et, à défaut d'une véritable validation, les conseils seront assurément éclairés.
Ah, il est possible d'utiliser l'ascenseur... à condition qu'il soit conforme aux conditions d'incendie, ce qui, vu les coûts, n'est jamais le cas dans nos EPLE !!!

Mad Max a écrit:

Ah, il est possible d'utiliser l'ascenseur... à condition qu'il soit conforme aux conditions d'incendie, ce qui, vu les coûts, n'est jamais le cas dans nos EPLE !!!

Tu ne coupes pas l'électricité dans ces cas là ?  

Pimprenelle a écrit:

Agathe Deblouze a écrit:

Surtout si le contrat date de 1982, "conclu pour un an avec tacite reconduction".

  j'en ai plein des comme cela (bon d'accord, un peu plus récent que 1982). Je peux jouer ?  

J'ai un contrat de quinze ans, je peux jouer aussi ?

La solution la plus simple est quand même celle là : positionner le fauteuil en haut de l'escalier,  pousser vigoureusement et la force gravitationnelle fait le reste.

Plus sérieusement, j'ai eu également le cas d'un élève fortement handicapé et difficilement "portable".
La solution idéale était de désigner et de former 4 élèves ASSEC pour le porter. En cas d'impossibilité majeure, la préconisation était en effet de le "laisser" dans une zone sécurisée.
Mais là, franchement, il faut une sacré dose de sang froid pour y parvenir..... Je n'aimerais pas avoir à faire ce choix

Comme le chargé de mission des situations à risques du rectorat nous l'a dit : l'essentiel dans ces moments là n'est pas de sauver tout le monde, mais le maximum de personnes...... Un peu dur à digérer, même si c'est tellement vrai

Winnie a écrit:

Citation :

J'ai un contrat de quinze ans, je peux jouer aussi ?

T'as aucune chance. Son Altesse a dit que j'avais des années d'avance !

Pimprenelle a écrit:

Plus sérieusement, j'ai eu également le cas d'un élève fortement handicapé et difficilement "portable".
La solution idéale était de désigner et de former 4 élèves ASSEC pour le porter. En cas d'impossibilité majeure, la préconisation était en effet de le "laisser" dans une zone sécurisée.
Mais là, franchement, il faut une sacré dose de sang froid pour y parvenir..... Je n'aimerais pas avoir à faire ce choix

Comme le chargé de mission des situations à risques du rectorat nous l'a dit : l'essentiel dans ces moments là n'est pas de sauver tout le monde, mais le maximum de personnes...... Un peu dur à digérer, même si c'est tellement vrai

J'ai eu le même problème, on nous avait suggéré de se débrouiller pour que tous les cours de la classe dans laquelle était cet élève se déroulent au rez-de-chaussée...

j'ai posé la question à un ISST ( Inspecteur Santé Sécurité Travail ) dans le cadre d'une CHSCT : réponse il faut examiner la situation en commission de sécurité si les locaux ne se prêtent pas à la matérialisation de zones refuges . Donc voilà bien avancé