pasours a écrit:

Personne n'en parle...mais un CASU est "reclassé" dans son echelon.. Un directeur de Pref (qui en fait est attaché principal) echelon 6 passe au 14.. etc...
Qui sont les baisés encore une fois !!!!

Exact, il eut était peu coûteux de reclasser les CASU comme les directeurs de préfecture.

Interministériel? Mon oeil!
Les CASU se retrouvent à la traine dans le grade de directeur de service, sous-classés par rapport aux autres.

Oups!!!
Il eût été peu coûteux....

N'oublions pas que les CASU peuvent être nommés dans le corps des administrateurs de l'EN (article 57-1 du décret n° 83-1033 ici, je cite :
4° Les conseillers d'administration scolaire et universitaire ayant accompli au moins dix ans de services effectifs en catégorie A et soit appartenant à la hors-classe, soit ayant atteint au moins le 5e échelon de la classe normale

 

Il ne s'agit pas du "corps" des administrateurs de l'EN, mais d'un emploi.
Encore heureux qu'on ne nous interdise pas de postuler pour les emplois fonctionnels, l'époque ou seuls les CASU (ou presque) pouvaient postuler n'est pas si lointaine.

Ce qui n'est pas équitable, c'est que l'appartenance au corps des CASU ne soit pas reconnue en soi. Certes on peut postuler à des emplois comme les attachés principaux et d'autres corps de la catégorie A, mais ceux d'entre nous qui ne le feront pas ne seront que des attachés biens avancés dans la carrière une fois que l'intégration dans le corps des attachés sera effectuée.

Le passage par le corps des CASU n'aura finalement été qu'un accélérateur de carrière dans le corps des attachés.

nous avons fait les frais des syndicats qui voulaient la peau des CASU.... c'est chose faite
au suivant

On peut encore postuler pour administrateur ?
Merci pour cette largesse !
Le vrai problème n'est pas là, il faut se voir accorder la hors classe pour tous et tout de suite.
Nos syndicats, s'ils servent encore à quelque chose, ont le droit de de pencher sur le dossier !

Avec ce CIGEM, ceux qui pourront obtenir la hors-classe, quel va-être l'intérêt de postuler pour un emploi d'administrateur qui aura le même déroulé indiciaire mais une obligation de mobilité très pénalisante ?

Un CASU détaché sur un emploi d'AENESR

cavalier solitaire a écrit:

pasours a écrit:

Personne n'en parle...mais un CASU est "reclassé" dans son echelon.. Un directeur de Pref (qui en fait est attaché principal) echelon 6 passe au 14.. etc...
Qui sont les baisés encore une fois !!!!

Exact, il eut était peu coûteux de reclasser les CASU comme les directeurs de préfecture.

Interministériel? Mon oeil!
Les CASU se retrouvent à la traine dans le grade de directeur de service, sous-classés par rapport aux autres.

la grille des directeurs de pref comporte 7 échelons, celle des CASU 14 échelons.
il faudrait comparer l'évolution avec la grille de directeur.

lilou07 a écrit:

cassons nous !
pour les primes, l'EN paye le moins donc on ne peut pas y perdre...
ça c'est sûr !

A voir.
Ai croisé des CASU et APAENES qui avaient un salaire (sans prendre en compte le logement) équivalent à celui de nos gradés correspondant à ce grade de directeur des services que vous pouvez atteindre.

J'invite CIGEM à lire attentivement les textes: le descriptif des ayant-droits à la "hors classe" correspond mot pour mot à des postes de CASU.

Concernant les postes d'administrateur, c'est une autre histoire...mieux vaut traiter un problème à la fois !
Mais je pense que c'est loin d'être la panacée en termes de débouché pour un CASU.

Merci veilleur,

J'entends bien mais étant déjà casu détaché aenesr et si par chance, je me retrouve "attaché" hors-classe avec les mêmes indices que sur l'emploi fonctionnel actuellement occupé (même indice terminal), je me demande l'intérêt de rester sur des emplois ayant une obligation de mobilité !

D'accord avec CIGEM: quel sera l'intérêt de garder un emploi fonctionnel pour celui qui par chance aura eu accès au GRAF?
Aucun: il vaudra mieux se replier sur un poste moins "exposé".

La logique voudrait que les emplois fonctionnels soient réhaussés indiciairement pour conserver leur attractivité mais je devine ce que cela suppose en cascade...

A échelonnement indiciaire équivalent, l'accès à un grade (le GRAF / la "hors classe") est plus sécurisant dans un parcours professionnel que le mirage des emplois fonctionnels où le spoil system (notamment dans le sup') peut vite se retourner contre vous et les cas sont nombreux !

Je sais que le cigem vient à peine d'être créé que j'anticipe déjà mais c'est peut-être une déformation professionnelle que d'essayer d'avoir un coup d'avance

Bonjour,

Permettez moi d'intervenir dans cette discussion. Attaché principal depuis "quelques" années, je consulte fréquemment ce forum, même si  les thèmes abordés me sont souvent étrangers. La vision que j'ai de la fonction publique et de la place que doit y occuper un cadre me fait me sentir encore plus étranger à vos préoccupations du moment.
Beaucoup évoque ici la disparition des CASU. Ils oublient de pleurer la disparition des attachés de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur. Ces deux corps disparaissent et sont intégrés dans un nouveau corps, qu'il n'aurait sans doute pas fallu appeler attaché pour ne froisser personne.
A titre d'exemple, je ne me souviens pas avoir entendu les maître ouvriers reclassés dans le même cadre d'emploi que les OEA parler de dégradation.
A titre personnel, je considère ce nouveau corps comme une opportunité très intéressante. Que ce soit en terme de mobilité ( sur ce point je préfère parler de devoir que d'obligation), au niveau de l'expérience et pour certains par l'intérêt qu'ils pourront en tirer au niveau de leur carrière.
Bien cordialement

Mon cher GEMPA, je ne voudrais froisser personne, mais la comparaison entre MO et CASU me semble quelque peu déplacée...

Ceci dit, je suis absolument d'accord sur la nécessité de réévaluer de manière substantielle l'attractivité des postes en emploi fonctionnel.

Veilleur a écrit:

Mon cher GEMPA, je ne voudrais froisser personne, mais la comparaison entre MO et CASU me semble quelque peu déplacée...

Et pourquoi donc?   Ah, on me souffle dans l'oreillette que c'est une question de torchons et de serviettes.

Désolée, moi aussi je ne veux froisser personne, mais il me semble que si on peut dire de cette comparaison qu'elle a ses limites, on ne peut pas dire qu'elle est "déplacée". Les MO aussi avaient fait beaucoup d'efforts pour sortir du lot et la réflexion de Gempa est juste, et justifiée.

gempa a écrit:

... je consulte fréquemment ce forum, même si  les thèmes abordés me sont souvent étrangers. La vision que j'ai de la fonction publique et de la place que doit y occuper un cadre me fait me sentir encore plus étranger à vos préoccupations du moment...

On peut savoir ce qu'il faut comprendre de cet extrait?

gempa a écrit:

La vision que j'ai de la fonction publique et de la place que doit y occuper un cadre me fait me sentir encore plus étranger à vos préoccupations du moment.

Bonjour, est-ce que tu pourrais dvper ta pensée stp , ta concpetion sur la place du cadre ( cela m'interesse bcp, pcq moi-même je suis svt surprise des préoccupations des collègues, mais qui correspondent malheureusement à notre quotidien...qui semble effectivement assez svt  éloigné d'un cadre ou cadre sup).

On me susurre qu'ALO n'apprécie pas ma remarque, mais je l'assume : le niveau de responsabilités et les exigences du concours présentent quelques différences.
Je n'ai jamais été partisan d'un égalitarisme de façade.

On m'excusera de n'éprouver aucun complexe vis à vis de mes collègues CASU et aucune condescendance envers mes collègues ADAENES ou SAENES.

volcan a écrit:

On m'excusera de n'éprouver aucun complexe vis à vis de mes collègues CASU et aucune condescendance envers mes collègues ADAENES ou SAENES.

 

En même temps les Attachés de l'E.N n'ont jamais été considérés par le ministère comme des personnels d'encadrement contrairement à ce qui est dit à l'IRA.

Le problème de fond est quelle est la place de l'Attaché dans la fonction publique.

Laxman a écrit:

Le problème de fond est quelle est la place de l'Attaché dans la fonction publique.

 

ALO a écrit:

Veilleur a écrit:

Mon cher GEMPA, je ne voudrais froisser personne, mais la comparaison entre MO et CASU me semble quelque peu déplacée...

Et pourquoi donc?   Ah, on me souffle dans l'oreillette que c'est une question de torchons et de serviettes.

Désolée, moi aussi je ne veux froisser personne, mais il me semble que si on peut dire de cette comparaison qu'elle a ses limites, on ne peut pas dire qu'elle est "déplacée". Les MO aussi avaient fait beaucoup d'efforts pour sortir du lot et la réflexion de Gempa est juste, et justifiée.

J'ai surtout constaté que, contrairement à ce que dit gempa, il y a un malaise chez les OP et MO qui ont le sentiment de n'être pas reconnus comme "ayant un métier" dans la classification des grades de la fonction publique territoriale.

On ne peut pas leur donner tort...

Tout simplement parce qu'un grade n'équivaut pas à un emploi mais seulement vocation à l'occuper.

Sempiternelle question de la séparation du grade et de l'emploi.

Laxman a écrit:

Tout simplement parce qu'un grade n'équivaut pas à un emploi mais seulement vocation à l'occuper.

Sempiternelle question de la séparation du grade et de l'emploi.

Voilà, tout est dit!

Connaissez-vous le site mouvement-attaches.fr ?

Il convient de lire leur article intitulé "Vive l'interministérialité !", qui contient un passage, disons, encourageant pour les ex-CASU.
Je vous laisse le découvrir...

Laxman a écrit:

Tout simplement parce qu'un grade n'équivaut pas à un emploi mais seulement vocation à l'occuper.

Sempiternelle question de la séparation du grade et de l'emploi.

Une loi de 1834 sur l'état des officiers disposait en effet que « si le grade appartient à l'officier, l'emploi appartient au Roi ».

La distinction entre grade et emploi est en train de passer de mode, elle fait "ringard" et l'administration ne voudrait plus voir que l'emploi.
Elle représente pourtant une solide garantie pour le fonctionnaire et son déclin est porteur de menaces...