Statis a écrit:

Comme par extraordinaire, c'est très souvent, pour ne pas dire toujours, le conjoint Educ.nat. qui s'autorise absences et petits aménagements personnels pour raisons familiales et autres. Jamais ou quasiment jamais l'autre.

  J'ai effectivement constaté que le conjoint, homme ou femme, ne pouvait pas s'absenter, lui (ou elle).

Statis a écrit:

Comme par extraordinaire, c'est très souvent, pour ne pas dire toujours, le conjoint Educ.nat. qui s'autorise absences et petits aménagements personnels pour raisons familiales et autres. Jamais ou quasiment jamais l'autre.
Que doit-on en déduire ? Que le conjoint pas Educ.nat. a lui (ou a elle) un vrai métier ?  Que les vrais professionnels ne se permettent pas de tels arrangements ? Que bien des jobs à l'éduc. nat. ne sont en fait que des aubaines pour s'organiser des vies personnelles confortables ?
Que professionnaliser l'éduc.nat. est impossible ?

  (hélas)

On peut toujours trouver un équilibre, si chacun y met de la bonne volonté.
LE TEMPS DES CHEFS DE SERVICE AU POUVOIR ABSOLU EST REVOLU !

Il vaut mieux travailler avec une équipe qui apprécie des conditions de vie conformes à la vie au 21e siècle.
Je vous rappelle qu'on est là pour travailler encore de trrèès longues années: qui veut aller loin ménage sa monture !Et je ne suis pas prêt à me crever au travail pour une administration qui ne manifestera JAMAIS LA MOINDRE RECONNAISSANCE.
J'en ai vu récemment de tristes exemples autour de moi. Croyez-moi, je ne manque pas de conscience professionnelle, je donne le coup de collier quand il le faut, mais on ne peut passer sa vie en surrégime ou tout sacrifier à sa vie professionnelle, y compris sur les horaires.
C'est une question de sagesse, dans l'intérêt de tous, y compris du service.

C'est dommage que tout le monde s'enflamme!, chuis d'accord sur le fond le chef a toujours raison et blablablabla... Après le chef peut fonctionner de manière intelligente , avoir TOUT le monde tôt le matin veut dire fatalement avoir personne après 17 h.... un roulement qui couvre les plages horaires les plus larges c'est toujours mieux.... La concertation dans les limites du possible c'est pas plus humain , c'est plus productif!

petit aparté: à l'époque du plein emploi , nombre de baby-boomers aspirant fonctionnaire "choisissait " de passer les concours EN bien moins rémunérateur que les finances par ex pour profiter d'une qualité de vie supérieure  .....

N'en déplaise aux Clones ( ) la vie de bureau n'est pas plus "professionnelle" dans l'éduc' nat que dans les autres ministère avec son lot de je m'en foutiste, chéfaillon etc.....

flouette

verone a écrit:

A partir du moment où l'intendant a signé, c'est qu'il y a donc accord ?
Le Proviseur, a quant à lui, refusé de signer.
Nous sommes pourtant, ouvertes à toutes discussions.

En relisant la question, j'ai plutôt eu l'impression qu'il y avait désaccord entre l'adjoint-gestionnaire et le proviseur (qui a refusé de signer) -
Il me semble que le proviseur a son mot à dire sur l'edt de ses secrétaires et qu'il puisse imposer ce qu'il souhaite pour son service  ! c'est quand même lui le grand chef !


Pour ma part, secrétaire de direction aussi (mais je suis toute seule pour le proviseur, les élèves, les enseignants, etc....) je suis là de 8 à 12h30 et de 13h30 à 18h.  Personne pendant l'heure du déjeuner, mais en cas d'urgence, on me trouve au restaurant scolaire, à l'étage au-dessus. Tant les élèves que les profs peuvent me demander quelque chose à ce moment là. Seule secrétaire, je suis bien identifiée !
Pas de permanences pendant les petites vacances. et en juillet et aout, les mêmes horaires.  Cela fait 41 heures par semaine.

Et si les intéressées arrivent en retard.... il se passe quoi ? A part l'ambiance qui doit être à couteaux tirés.... et j'imagine qu'il ne doit pas y avoir que ça.
Bon, les enfants grandissent, et après, lls pourront aller tous seuls à l'école. Courage.

Mon mari peut difficilement amener les enfants à l'école en moto...et il part dans une autre direction. Si j'avais des solutions, je les prendrai. Je ne vais pas prendre une nourrice pour mes enfants de 10 et 15 ans.
Il n'y a pas de garderie à l'école...C'est une petite commune, ni de périscolaire.
Nous Sommes 3, une collègue de la scolarité est deja sur place à 7h45, que pouvons nous faire de plus, de la présence. Nous sommes certainement utiles à d'autres moments, le midi beaucoup d'enseignants passent et apres 17h, nous sommes disponibles à ce moment là. il est même intéressant pour l'établissement que les personnels puissent etre présents de 8h à 17h30, et couvrir ainsi une plus large amplitude.
Je travaille Depuis 24 ans dans l'Education Nationale (avant le privé) et je n'ai jamais eu de souci, prenant meme du travail à mon domicile quand cela était nécessaire. Je travaillais avec des gens "humains, intelligents", à qui j'avais envie de donner parce qu'il y avait un retour, un échange ( je suis d'ailleurs restés en contact avec ces derniers).  Si nous avons choisi le public, c'est aussi pour avoir certaines facilités.
On ne se plaint pas de notre sort, on demande une tolérance, ma collègue est là à 8h.
Apres ceux qui nous jalousent peuvent passer des concours, ils sont ouverts à tous.
Plus facile pour les personnels logés d'etre présents tot le matin. Pour ma part, je me leve à 6h chaque matin.
J'ai effectué pendant 15 ans 150 km journalier pour me rendre au travail.

C'est sûr que les logés n'ont jamais d'enfants et peuvent être là tôt puisqu'ils sont sur place. D'ailleurs ils vont aussi être là tard, ils n'ont pas de temps de trajet, eux.
L'argument sur les concours s'applique dans les deux sens. Les concours de CE sont aussi ouverts à pas mal de monde, ainsi on peut choisir ses horaires.

J'arrête avant d'être encore plus désagréable. Il me semble qu'on a fait le tour de la discussion, je laisse le soin aux autres modos de choisir s'il faut clore le fil, vu mes interventions on me taxerait de partialité (et on aurait parfaitement raison).

Gars du Doubs a écrit:

moi ce qui me choque c'est les donneurs de leçons. Il a été posé une question de réglementation
la réponse a été donnée.

Justement, le problème est que la collègue a l'air d'avoir du mal à comprendre la réponse.

verone a écrit:

Si nous avons choisi le public, c'est aussi pour avoir certaines facilités.

Seulement voilà, de temps en temps, il n'y en a pas.
De la même manière qu'il n'y a aucune raison pour que ce soit toujours le conjoint Education Nationale qui s'y colle plutôt que l'autre, il n'y a aucune raison pour le public n'ait pas lui-aussi des contraintes par rapport au privé. Remettriez-vous en cause ce qui vous est demandé de la même manière si vous étiez restée dans le privé ?
Je comprends très bien vos raisons, à vous de les exposer à vos chefs de service; s'ils les entendent et adaptent les emplois du temps, tant mieux pour vous. Mais s'ils ne les acceptent pas et restent fermes sur leurs exigences, ne criez pas à l'injustice: ce qui vous est demandé, même si c'est ça vous est personnellement problématique, est professionnellement tout à fait admissible, et même courant.

Comme je comprends les deux positions, et que tout est dit, on ferme.